La lueur pâle du crépuscule filtrait à travers les rideaux lourds de l'appartement de Charles. L'air était chargé de l'odeur du café fraîchement moulu, une tentative futile de réchauffer l'atmosphère glaciale qui pesait sur lui. Charles était assis à la table de la cuisine, son regard perdu dans les motifs aléatoires du bois vieilli. Ses pensées tournaient autour d'un nom, d'un visage, d'un sourire qu'il connaissait trop bien.Pierre.
Ils s'étaient rencontrés il y a bien dès années maintenant. Pierre, avec ses yeux bleu pétillants et son rire communicatif, avait immédiatement attiré Charles. Ce qui avait commencé comme une amitié s'était rapidement transformé en quelque chose de plus profond, de plus intime. Charles n'avait jamais ressenti cela pour personne d'autre. Chaque moment passé avec Pierre était comme une bulle de bonheur fragile, précieuse et éphémère.
Mais dès le début, le Monégasque savait que cet amour était impossible. Pierre était en couple, avec une magnifique jeune femme, il l'accordait. Il aimait sa copine, et bien que Charles ait parfois cru percevoir une lueur de réciprocité dans le regard de Pierre, il n'osait espérer qu'un jour ils puissent être ensemble. Les valeurs de Pierre étaient ancrées dans la fidélité et le respect de son engagement.
Charles soupira et se leva, se dirigeant vers la fenêtre. La principauté française en contrebas était un kaléidoscope de lumières et d'ombres, indifférente aux tourments de ses habitants. Il se rappelait encore de la dernière soirée qu'ils avaient passée ensemble, dans ce même appartement. Pierre était venu après une dispute avec sa copine, cherchant refuge et réconfort. Ils avaient parlé des heures durant, leurs conversations glissant des sujets légers aux confessions profondes.
Ce soir-là, l'alcool avait coulé à flots, désinhibant leurs craintes et libérant leurs vérités. Lorsque Pierre s'était assoupi sur le canapé, le brun l'avait regardé avec une tendresse douloureuse. Il savait qu'il devrait laisser partir cet amour pour protéger Pierre, pour respecter ses choix et sa vie. Mais la tentation de l'embrasser, de lui murmurer tout ce qu'il ressentait, était presque insupportable.
En fin de compte, il n'avait rien fait. Il s'était contenté de déposer une couverture sur Pierre et de s'asseoir à ses côtés, veillant sur lui comme un gardien silencieux. Ce matin-là, Pierre s'était réveillé, confus mais reconnaissant, et ils n'avaient jamais reparlé de cette nuit. Une distance subtile mais palpable s'était installée entre eux.
Aujourd'hui, alors que Charles regardait la ville se préparer pour la nuit, il sentit une douleur sourde dans sa poitrine. Pierre lui avait annoncé quelques jours plus tôt qu'il partait avec Kika pour l'étranger. Une nouvelle opportunité pour Alpine qui lui offrait la chance de s'améliorer, une chance pour eux de recommencer ailleurs.
Charles savait que c'était mieux ainsi. La distance géographique serait une barrière de plus entre eux, rendant cette affection silencieuse encore plus difficile à entretenir. Mais il ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'aurait pu être leur vie dans un monde où leurs cœurs auraient pu s'aimer librement.
Un bruit de clé dans la serrure le tira de ses pensées. Pierre entra, ses traits fatigués mais illuminés par un sourire triste. Il était venu dire au revoir. Ils échangèrent des banalités, des souvenirs, des rires forcés. Puis, dans un moment de silence, leurs regards se croisèrent, et Charles sut qu'il devait parler.
_Pierre, je veux que tu saches que je... que j'ai..toujours été reconnaissant envers toi. Pour toute ces années partagés, de pur bonheur avec toi, je t'en remercie jusqu'à l'âme.
Pierre le regarda, ses yeux brillants d'émotion. Il s'approcha de Charles et le prit dans ses bras.
Puis il se détacha et s'en alla, laissant derrière lui un vide immense. Charles resta là, écoutant le silence de l'appartement, maintenant que Pierre venait de s'en aller.
Il n'a pas eu le courage de lui dire.
Gâcher une si belle amitié, il sait qu'il la gâcherait, après tout, Pierre aime Kika et Charles l'aime lui.
Peut être que si il lui aurait dit plus tôt, lorsque Pierre lui faisait encore des avances, il aurait été à la place de la jeune femme.
Mais il n'a jamais osé répondre au français, sûrement part peur.
Mais aujourd'hui c'est trop tard, il ne peut que ce morfondre sur lui même pendant que Pierre, lui, fait de même.
Parce que un secret garder est un secret bien cacher, alors Pierre ce tait. Il cache ce secret, dans une boîte qu'il garde cacher derrière son cœur. Il en laisse un faux prendre sa place et faire croire à une si belle femme, qu'il ne mérite même pas, croire qu'il l'aime.
Bien sûr qu'il l'a aimé, mais à croire que cette boîte c'est ouverte pour laisser passer ce secret qu'il gardait enfuit au plus profond de lui.
Celui-là, oui, vous venez de comprendre le quel.
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/BONSOIR !!!!!/
J'ai un petit doute.
J'ai envie de faire une partie 2, mais à la fois j'aime bien le fait que ça ce termine comme ça.
Donc à vos avis !
Dites moi ce que vous préférez, parce que j'en est aucune idée !
Eh sa rime !
D'ailleurs, le 19/20/21/22/23/24 et 25 juin, je ne serait pas poster !
J'ai mes exams et vu la gueule de ma moyenne..je dois réussir !!
Donc à bientôt ;)
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~Formule 1 recueille one shot~
FanfictionSur une année il y a douze mois, cinquante-deux semaines, trois-cent soixante-cinq jours et entre vingt et vingt-quatre course de Formule un pour nos coureurs. Entre amour, peine, colère et tristesse, bienvenue dans la villa des monoplaces. Drivers...