Chapitre 35 : LIVIE

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 Je me réveille dans un lit chaud, enfin, plutôt sur un corps brûlant... Je suis entièrement vautrée sur lui, mais il ne semble pas s'en formaliser. Il bouge un peu lorsque mes cheveux, lui chatouillent le visage. Je le regarde, en souriant. Je me sens légère ce matin. J'ai bien dormi malgré le début de soirée catastrophique que j'ai passé. Demain, c'est les vacances de Noël et cette année, l'absence de Mima me rend triste, c'est le premier noël sans elle. Je n'ai pas vraiment d'amis...

Lorsque Benjamin ouvre les yeux, il les fixe dans les miens et un sourire de sale gosse apparaît sur ses lèvres.

– Tu me mates, bébé !

– Non... je... j'ai...

Il m'embrasse avec douceur. Il est tout chaud et tout doux entre mes bras. Sa barbe commence un peu à gratter et je me surprends à aimer cela.

– Tu peux le faire quand tu veux, je ne m'en cache pas moi !

Il me fait rire, et commence à me chatouiller.

– Je croyais avoir rêvé cette nuit, chuchote-t-il, avec un regard remplit de douceur et de tendresse.

– Et non, je suis là ! Mais il faut que je me grouille pour passer m'habiller chez moi.

– Il faut d'abord déjeuner avant de partir.

– Je peux y aller sans ! J'ai l'habitude !

– Il faut que tu t'alimentes correctement, bébé, je grogne. L'autre jour, tu étais très faible. Je vais te faire un petit-déjeuner.

– Humm... je vais peut-être te garder alors, je plaisante.

– J'y compte bien !

Il sort du lit et je lui claque les fesses en riant.

– Ça se paiera ça ! S'écrit-il en quittant la pièce.
Je grignote un peu, sous le regard vif de Benjamin, qui m'observe, comme si j'étais en convalescence. Je file chez moi vite fait, pour me changer. Benjamin a du mal à me laisser partir, mais il finit par me lâcher. J'arrive au collège avec un grand sourire. Je croise Sylvie qui me fait la réflexion que ma nuit a du être agréable pour que je paraisse de si bonne humeur. Je lui souris sans répondre. Je reçois un texto de Benjamin :

« Tu me manques déjà. Je peux t'emmener à la plage demain ? »

« Ça dépend... C'est un rencard ? »

« OUI ! J'invite ma petite amie à une sortie en amoureux. »

« Dans ce cas OUI ! »

« Te savoir si près de moi et pourtant intouchable, ça me tue. »

« Si tu passes vers treize heures pour m'amener des documents, je te récompenserai peut-être d'un baiser... »

« Tu m'as dit pas au travail ! »

« Personne ne nous verra si tu ne restes pas longtemps et que l'on se cache ! »

« Madame Carron, vous vous dévergondez... j'adore... »

« Tu viendras ? »

« OUI »

« Bonne journée. »

Nous cessons nos échanges et j'avoue que j'aime cette légèreté qui nous lie. Le soir arrive bien vite, c'est enfin les vacances. À midi, Ben est venu passer quinze minutes avec moi. Il m'a apporté un flan pâtissier, pour que je me nourrisse. J'ai trouvé ça adorable. Nous nous sommes planqués derrière les étagères comme deux ados amoureux. Nous avons ri de notre position. C'était très agréable.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 13 ⏰

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Les frères Novac; tome 1 : AttiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant