FERMÍN LOPEZ
Octobre 2024— Ça marche, à demain !
Je saluai joyeusement mes amis après cet entraînement intensif. Me voilà désormais à attendre mon meilleur ami, adossé contre la portière de ma voiture, comme à mon habitude.
Je lui avais envoyé un message, quelques jours auparavant, lui expliquant qu'il fallait absolument qu'il vienne avec moi au café de ma meilleure-amie, que j'avais absolument besoin de lui montrer quelque chose. Enfin... quelqu'un.
Intrigué, et autant amoureux que moi des potins, il avait vivement accepté. Je le fixai depuis plusieurs minutes, au téléphone avec sa copine, un large sourire sur le visage. Ces deux-là s'étaient bien trouvés, ils se complètent tel un puzzle, c'en était presque hallucinant. Il raccrocha l'appel et rangea son téléphone dans sa poche de jean, un sourire scotché au visage.
Je le vis se diriger vers moi, son sourire ne faiblissant pas. Arrivé à ma hauteur, il me donna une tape amicale sur l'épaule.
— On y va ?
Je hochai la tête avec enthousiasme. Nous montâmes dans la voiture et prîmes la route en direction du café de ma meilleure amie, un petit endroit cosy en centre-ville. Pendant le trajet, nous discutâmes de tout et de rien, mais je gardais une certaine nervosité à l'idée de la revoir.
En arrivant au café, mon meilleur ami semblait de plus en plus curieux. Nous entrâmes, et je fis un signe à ma meilleure amie derrière le comptoir. Elle nous salua d'un sourire chaleureux avant de se diriger vers notre table habituelle, à l'abri des regards.
Jetant un coup d'œil vers la carte que je connaissais par cœur, je sentais la nervosité monter en moi. Mon meilleur ami, quant à lui, observait les lieux avec une curiosité grandissante. Je ne l'avais jamais amené ici, c'était toujours Pedro qui me traînait ici, pour voir sa Willow chérie.
— Et Amalia, comment ça va ? je le questionnai après avoir choisi ma commande.
— Elle va bien, elle m'a appelé pour me dire qu'elle avait réussi son examen, tu sais, celui dont je t'ai parlé ?
Je fis mine de me souvenir, alors que je n'avais jamais entendu parler Pablo de cela. A vrai dire, Pablo était un moulin à paroles, il n'arrêtait pas une seule seconde, alors, la plupart du temps, je hochais la tête sans rien dire. Je déconnectais tout simplement.
— Ah oui, je vois. C'est super pour elle ! répondis-je avec enthousiasme.
Pablo continua de parler d'Amalia, de ses projets, de ses réussites, tandis que j'essayais de maintenir mon attention sur la conversation. J'avais l'esprit ailleurs, fixé sur le moment que j'attendais depuis des jours.
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𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘢𝘴𝘵𝘦 𝘰𝘧 𝘰𝘶𝘳 𝘮𝘦𝘮𝘰𝘳𝘪𝘦𝘴
Fanfiction𝑭𝑬𝑹𝑴𝑰́𝑵 𝑳𝑶𝑷𝑬Z | Jusqu'à maintenant, la vie d'Aspen était calme, ponctuée par quelques rares soucis entre ses parents. Elle se tenait loin des problèmes, très loin, parce que, comme elle le disait si bien : "La vie est trop courte pour s'at...