Chance de Jongle

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[ Pedro-Rilves ]

***

Ce mois a été énormément tourmentée pour moi, entre mon père, Neïla et sa tristesse , Sharonna et son obsession stupide, je ne sais plus où me placer.
La révélation qui a été la plus compliquée à digérer fut celle de mi padre,
Le fait de savoir que c'est lui et lui seul qui essaye à plusieurs reprises de lui faire du mal, me mets dans une position plus qu'inconfortable, car je ne peux pas enlever la vie de mon géniteur, du moins je ne veux pas.

Je l'aime.

Il reste tous de même l'homme qui m'a absolument tous appris du début jusqu'à mes neufs ans, un temps court soit, mais avec beaucoup de patience.

Alors, il est vrai qu'une parti de mon fort intérieur le haie de la plus intense des façon néanmoins l'autre l'apprécie et ne souhaite en aucun cas lui faire de mal et ce malgré le mal infligé à mon égard au cours des années précédentes.

Suite à sa vague proposition, mes pensées ne restent pas en place et ce déplacent d'une vitesse supérieure à celle d'un ouragan dans ma boîte crânienne, mal comme pour bien, la découverte du mot "déchéance" me parait désormais plus que précis.

Si travailler pour lui permettra à Neïla d'être à l'abris de ces griffes alors je n'ai que l'unique choix d'accepter. Lui faire changer d'avis ne sera d'aucune utilité, en effet cet homme est plus têtu qu'un âne, il fait comme bon lui semble peut importe qu'il est tort ou non, lorsque une idée traverse ces neurones, il exécute ces dernières sans avoir prit le temps de réfléchir deux, voir quatre fois à l'avance.

Entre mes mains, la carte qu'il ma fournit y figure, inscrit avec l'ensemble des coordonnées de son manoir, son numéro personnel est également noté.
J'attrape mon portable posé sur un recoin de ma table de chevet, le numéro étant composé j'observe ce dernier sans la moindre envie de passer à l'action.

Avec un élan très rapide je le projette à l'autre bout de la pièce.
Je me lève et me dirige en direction de mon armoire, j'enfile le premier teeshirt venue :

- Depuis quand j'ai un haut pareil là dedans ? Questionnais je perplexe.

Peut importe.

Je sort de la maison en vitesse et prends la route pour demander conseil à ma tante, elle me donne toujours de bon conseil, même lorsque je suis au plus bas cette femme réussit à trouver les justes mots pour que je trouve l'équilibre entre toute mes pensées. Elle c'est trouver le juste milieu dans les conseils qu'elle me donne.

C'est en effet la seule personne sur qui je peux me tourner lorsque je suis au plus bas, nul ne pourra remplacer ma mère, mais cette femme joue clairement ce rôle là. Lorsque plus personne ne me faisait confiance, quand tous le monde avait perdu espoir en moi, elle m'a tendu le bras pour m'encourager à aller plus loin dans ma lancée et rien que pour cela je lui dois ma reconnaissance éternel.
Même si aujourd'hui ma personne est considérée comme hors la loi.
Sans ma tante, je serais ce genre d'homme qui ne fait preuve d'aucune repartie et qui tue les gens sans raison valable, j'aurais été une ordure sans pareil.

Elle doit certes croire que l'éducation m'étant destinée n'a servi à rien, mais en réalité, elle a sauver une faible partie de mon âme qui était sur le point de partir en vrille. Combien ont été les jours où je voulais me droguer et boire pour noyer mes peines ?
Ses bras m'était grand ouvert, et c'est à l'intérieur que j'ai trouvée refuge, pas de jugement face à moi, ni dégoût, rien de tous cela, au contraire que de bonté et de bienveillance fut ma tante devant un jeune homme brisé par la vie

Toutes les tantes ne sont pas comme la mienne et sa j'en suis conscient, cette perle rare sortie droit des océans n'a fait aucune différence entre ces enfants et moi, son amour a été équitable, un partage que peut de gens ne savent effectuer.

Flammes De Douleurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant