Flammes De Douleurs

Mystère

[ Pedro -Rilves  ]

Aussitôt que le soleil fait son apparition, je me lève pour réveiller ma colocataire, cette nuit fût horrible, le fauteuil était très inconfortable, j'ai dû bouger de partout pour trouver la position parfaite afin de dormir correctement.

Mais même en faisant sa je n'ai pas réussi à fermer ne serais ce qu'un seul putain d'œil de toute la nuit. Je dois avoir une sacrée gueule de bois après cette affreuse soirée, et l'autre qui ronflait toute les trois secondes, ces ronflements était identique à des tremblements de terre, et encore les tremblements sont milles fois plus agréable à écouter que ces désastreux ronflements à la con.

De quoi devenir fou bordel !

Et cerise sur le gâteau, cette chose parlait dans son sommeil, elle racontait des tonnes de choses toutes aléatoires les unes que les autres.

Complètement dingue ma parole, a dire vrai elle aurait mérité que je lui balance un seau d'eau froide sur son visage afin qu'elle ferme enfin ces putains de corde vocal.

Sans la moindre pitié, je pose ma main sur son épaule puis l'agite de manière brutale, sa ne semble pas la réveiller alors je fou mes deux doigts dans ces grosses narines puis crie :

— On ce réveil ! On a gros sur la planche, donc ouvre tes satanés paupières !

A l'instant d'après elle ouvrit instantanément ces énormes yeux, et enleva mes doigts de ces narines, puis fit une grimace dégoûté de mon geste.

Tous comme elle j'étais écœuré d'avoir fait cela, néanmoins c'était la seule idée qui me venait à l'esprit pour la sortir de son misérable rêve.

C'est avec dégoût que je me diriges vers la salle de bain afin de me débarrasser de cette foutu crasse qui loges sur mes doigts. En y allant je dis, encore plus dégoûter :

— Les mouchoirs sa existe au cas où.

— Personne ne ta demander de fourré tes doigts à l'intérieur de mes jolis narines, idiot !

— On a pas la même définition de jolie, mais t'inquiète pas je prends note pour la prochaine fois, nan au final il n'y aura pas de prochaine fois ce sera un seau d'eau glacé. Répondit je, désespèrer de mon action.

Ainsi nous sortons tous deux de la pièce, un homme de Guaterlo ce tenait juste derrière, alors sans hésitation je lui dis :

— Elle reste avec moi toute la matinée, jusqu'au réveil de Guaterlo.

L'homme s'écarta puis nous reprîmes le chemin, lorsque la servante et moi franchissons la pièce, elle ce mît directement à chercher les ingrédients nécessaires pour le déjeuner.

Sans tarder, elle mit la main à la pâte, chantonnant une mélodie, identique à celle que mi madré utilisait pour me bercer lorsque j'étais goss.

Cette berceuse je la réclamais tous les soirs, avant qu'elle s'en aille de ma chambre. C'était le moment que je préférais le plus avec elle, quand nous nous retrouvions rien que tous les deux à me raconter ces incroyables journées, j'en avais des étoiles dans les yeux rien quand l'écoutant.

Je l'ai toujours vue comme une fleur aux pétales scintillantes.
Néanmoins quand c'était mon tour de raconter ce qu'il c'était passé lors de ma journée, je n'avais autre choix que d'inventer et dire que je m'étais fais des copains, que tous le monde était vraiment sympa, alors que la réalité en était tous autre.

Dans son regard à ce moment là je pouvais clairement percevoir la joie qu'elle éprouvait à l'intérieur d'elle, de savoir que son fils avait réussi à s'intégrer à l'école. Ce sourire je ne l'oublierais jamais, tellement d'amour pour son fils.
Je lui est menti mais c'était pour la bonne cause.