Flammes De Douleurs

Pourquoi tant de gentillesse ?

J'étais seule dans la chambre pendant quatre longues et bonne heures.

Mon ventre gargouillait, mais je n'avais pas d'appétit pour manger, je me suis simplement contenter de boire le verre d'eau posé sur la petite table à côté de mon lit .

Sur le sol ce trouvait mon sac à dos, et je me rappelle y avoir mis une photo de moi quand j'étais enfant à l'intérieur, j'ai donc ouvert mon sac puis j'ai observer la photo et en quelques seconde je retombe dans mes souvenirs.

Cette époque ou les problèmes n'existaient pas, le stress n'avait pas sa place, la peur d'échouer non plus.

J'avais seulement des étoiles dans les yeux, et de grand rêves que je ne pourrais sans doute jamais réaliser...

Si la Neïla de l'époque me demandait comment ce passe son rêve je ne serais même pas en capacité de lui répondre.

En CP, j'étais une personne très joyeuse qui aimais rigoler et jouer avec les autres, je souriais tous le temps, j'avais des amies.
Mais maintenant c'est différents, je n'arrive plus à sourire, à être heureuse comme au bon vieux temps.

Quand t'es petit la trahison n'existe pas forcément, idem pour les critiques, quand t'es enfant personnes ne juge ta façon d'être que ce soit physique ou mentale.

Je me souviens de ce garçon que j'ai rencontré en primaire, il ne parlait pas du moins très peu, je suis allé le voir car il était seul et au final on s'entendait vraiment bien, je me rappelle que chaque jour après les cours on partait jouer dans un parc à côté de l'école.

Quand nous eurent terminer de s'amuser et qu'il était l'heure de rentrée, du haut de ces neuf ans, il me raccompagnait chez moi .

Après ma maison n'était pas très loin de la sienne, mais aujourd'hui quand j'y repense c'était vraiment mignon de sa part .
Je me demande bien ce qu'il est devenu aujourd'hui.

J'ai souffler un bon coup puis j'ai entendu des bruits de talons, une personne venait vers ma chambre,
la porte s'ouvra :

-Neïla c'est moi, viens vite .

-Mia ?!

-Aller ma belle dépêche toi .

J'avais mal de partout ce type m'avais tellement donner de coups que je les sentais encore .

-Je vais te faire sortir de la. Confirma t-elle.

Dès que la voie étais libre nous avons marché le plus rapidement possible vers la sortie .

On ce rapprochais de plus en plus et au moment de partir une secrétaire nous interpelle :

-Mesdames s'il vous plaît, il faut d'abord signer un papier afin de sortir.

-Excuser nous mais on vraiment pressé . Dit Mia.

On ce dirigeais vers la sortie et au bout de quelques mètres on tombe nez à nez avec la fameuse psychologue :

-Et bien vous nous quitter déjà ? Demanda elle avec quelques document à la main.

-Je me sent mieux, donc oui. Répondit je confiante.

-Dois je vous rappeler que vous vous êtes fait agressée ? Me rappela t'elle avec un sourire vicieux.

-Oui, je sais.

-Alors vous allez partir sans déposer de plainte ? Demanda la psychologue en remetant une fois de plus ces lunettes.

-Et sa va servir à quoi honnêtement ?Je ne peux pas me payer d'avocat .

-Et bien sa évitera que d'autres personnes ce fassent agressé, comme votre cas par exemple.

-Ouais mais je préfère y aller.