XXV - Vive le samedi !

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Je ferme la porte et Lacy s'effondre par terre.

- Hé oh !

Je la rattrape avant que sa tête ne heurte le sol.

- C'est fini hein ?

- Oui c'est fini.

On enlève nos chaussures et je l'emmène avec moi à l'étage.

- Tu peux dormir ici si tu veux. Il est que... 03h27, dis-je en lui montrant mon lit après un bref regard sur ma montre. Tu peux rester avec le tee-shirt et le caleçon mets-toi à l'aise.

Je sors et vais dans la salle de bain quand on toque timidement.

C'est moaaaaaaa... Chouchou !

Oui ?

- Je peux entrer ?

- Bien sûr !

Je me rince le visage tandis qu'elle entre.

- Là, il y'a le savon, des serviettes si tu veux te laver, mon shampooing et mon gel-douche, le démaquillant. Et si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle-moi.

Je sors et elle m'attrape le pull.

- Léo... merci.

- Tranquille, je te l'ai déjà dit. Dérange-moi quand tu le veux.


***


- Léo ?!

Je suis posé dans le canapé quand Lacy arrive en courant en tee-shirt/caleçon, une serviette dans les mains et l'air paniqué.

- Oui ?

Elle se précipite vers moi et se jette dans mes bras.

- J'ai cru que tu étais partis.

- Où veux-tu que j'aille ? Chez moi ? Ah bah ! J'y suis déjà ! Dis-je en riant.

Elle se calme et je la berce. Elle s'endort rapidement. Je la porte dans mes bras et monte la déposer sur mon lit. Je décroche ses doigts un à un mais elle murmure.

- Non reste...

Alors les filles ?! On dit merci à qui pour cette scène ?

D'accord.

J'enlève mon sweat et mon jogging et les balance par terre avant de me glisser dans le lit. Elle se blottit contre moi et l'odeur de mon shampooing se faufile dans mes narines. Elle se rendort en tremblant, alors je l'encercle dans mes bras, ce qui a l'air de la calmer. Et enfin, ENFIN, je peux faire dodo.

Fais dodo, Léo mon perso, fais dodo, où t'auras des cernes.


***


Hmm...

Je tends ma main vers ma table de chevet pour trouver mon téléphone. Où est-il ?

Il est 09h45.

Hmm.

Je tente de me retourner pour continuer à dormir mais une voix marmonne.

- Non Tom, je veux dormir, je t'en supplie...

J'ouvre un œil fatigué et manque de hurler en voyant, malgré la pénombre, qu'une fille est dans mon lit. Mais qu'est-ce-que... La fille tourne son visage, encore endormi, et se niche dans le creux de mon bras. Enfin je respire.

- Dieu ? - Nan, ton auteur bouffon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant