XXXVI - Les problèmes !

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- NON !

Nat' et moi étions en train de nous embrassez quand...

Nan chef faut que tu décrives la scène du baiser.

Pourquoi faire ?

Ok, mets toi à la place des lectrices.

Ah oui bien vu.

De rien les filles. On recule dans le temps de quelques minutes.

Scène du baiser prise 2 : CLAP !

Quand nos lèvres entrent en contact, un millier de papillons explosent dans mon ventre. Je prends son visage dans mes mains tandis que les siennes se perdent dans mes cheveux.

On s'embrasse à en perdre le souffle, à en faire rougir les bonnes sœurs, à en détruire le monde. Nos lèvres dansent dans un rythme endiablé alors que nos langues se cherchent, et que nos respirations se mêlent. D'abord doux, il devient de plus en plus sauvage si bien que l'on tombe par terre.

Dieu merci, personne ne nous voit.

Bah de rien écoutes.

Tout pour les lectrices.

Je n'ai pas de mots pour décrire la puissance de l'instant. Cependant, un léger trouble me titille, une légère amertume, comme si quelque chose de ténu voulait me tirer en arrière. Mais Nat, à califourchon sur moi, me tire de mes sombres pensées.

- NON !

On se détache surpris et on regarde vers chez moi.

- C'est Lacy qui vient de gueuler là ?

Nat, au lieu de dire tant pis et de se jeter sur moi comme dans les films, (ce qui ne m'aurait pas déplu hein), se lève et court vers chez moi.

- J'arrive ma copine !

- Bon, au moins, je sais qui tu préfères, râlai-je. Attends- moi !

Je la rattrape en quelques secondes et on déboule dans l'entrée.

- QU'EST-CE-QU'IL Y'A ? Hurlons nous en même temps.

Wesh, doucement les frères, j'ai les tympans fragiles.

Lacy est recroquevillée sur elle-même dans le salon dans les bras d'Aiden. J'envoie mes baskets Léo sait où (ne me demandez pas, je sais pas) et me précipite sur elle.

- Lacy ? Réponds-moi je t'en supplie !

Elle s'effondre dans mes bras, inconsciente. Je la porte en position mariée et monte la déposer sur mon lit. Heureusement, ma chambre est bien rangée.

DE RIEN TOCARD !

- Elle est brûlante !

- Mais elle allait bien y'a 3 secondes !

Nat et moi la déshabillons avant de lui passe un des mes tee-shirts.

- Vaut mieux pas appelez quelqu'un ? I don't know, les urgences or someone else ? Demande Aiden.

Ainsi que moi et toutes les lectrices.

- Lacy déteste les médecins, répondis-je.

- Et l'hôpital, ajoute Nat'.

- Ah sorry.

Nat' et Aiden reste avec elle tandis que je descends chercher de l'eau et des médocs. Je vois le téléphone de Lacy par terre dans le couloir. Je le ramasse et voit qu'il est déverrouillé. Ma mâchoire se décroche.

Numéro inconnu

- Alors Lacy, tu vis la belle vie ?

- Qui êtes vous ?

- On ne reconnaît pas son vieux père ?

- Papa ?

*Photo*

- Mais comment ?!

- Tu as envoyé Tom en prison ?

- Non !

- Il l'a mérité !

- Comment oses-tu dire non ?!

- C'est mon droit !

- Je savais que tu étais une chienne mal éduquée.

- Tu n'aurais jamais dû partir.

- Trop tard, trop tard, chuis trop loin pour toi.

- Ah ouais ?

- Toi.

- T'es morte.

- Je n'ai plus peur.

- Tes menaces ne m'atteignent plus.

- Et pour ton avocate ?

- Qui ?

*Photo*

- Tu la rejoindras bientôt.

- Avec ton ami.

*Photo*

Sur la première photo, il y'a un homme qui doit avoir la cinquantaine. Sur la deuxième, il y'a ma sœur bâillonnée, le regard meurtrier. Et sur la dernière, un gros plan de moi devant le lycée. Mes mains deviennent moites et le téléphone glisse par terre. Je me penche quand j'entends distinctement des pas dans l'entrée. Merde, la porte n'est pas fermée. Je me relève pour allez voir qui est rentré mais un bruit dans la cuisine me fait tourner la tête. Soudain, un gros coup sur mon crâne m'envoie au tapis. Des cris, le noir, un moteur. Dans les brumes, je vois un gars qui me ressemble avec un autre qui ressemble à Hugo.

T'en fait pas ! On est toujours là !

Aie confiance ! Léo power !

- Mon... Auteur...

Puis plus rien. 

- Dieu ? - Nan, ton auteur bouffon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant