I - Le début d'un commencement

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« Atchoum ! »

Saleté de rhume ! Encore une fois, (la 4e ce mois-ci), je suis malade. Je commence à en avoir assez de faire des allers-retours à la pharmacie pour me recharger en Doliprane. Et mon stock de Kleenex n'est pas inépuisable.

Je me mouche et jette d'un geste rageur mon mouchoir vers la poubelle. Evidemment, je le mets à côté. Allongé sur mon lit, je regarde le plafond, songeant à ma misérable vie. Je n'essaie pas d'apitoyer les foules non. C'est juste qu'en ce moment il ne m'arrive que des galères. Est-ce-que je suis passé sous une échelle ou quoi, je ne sais pas.

Par exemple, tous ses rhumes. En plein mois de septembre. Avouez que c'est louche ! Plus ma chute dans les escaliers hier. Mon ordi qui plante avant-hier. Mon tee-shirt plein de Javel avant-hier de avant-hier. Et mon vélo qui déraille. Mes écouteurs qui disparaissent. Et... Il m'arrive une nouvelle catastrophe TOUS LES JOURS. Ce qui est légèrement fatiguant. Comme si un Dieu ou une puissance supérieure ai décidé de faire de ma vie un enfer.

« Toujours malade ? »

Celle qui parle, c'est ma sœur, Alice. Appuyé sur la porte, elle me regarde tousser et cracher mes poumons sur la couette.

« Je pète la forme là. J'ai envie de cueillir des pâquerettes en chantant Hakuna Matata en embrassant un saumon.

- Bouge pas je vais en pêcher un.

Ah ma sœur et moi...

- Tu veux quoi ?

- Rien.

- Bah pourquoi tu es venue ?

- Pour rien.

- Alice, quand tu ne veux rien, c'est que tu veux quelque chose.

- Nooooon...

Je la regarde avec mépris... avant de me remettre à tousser comme un phacochère asthmatique. Le suricate, pardon Alice, me tape dans le dos.

- J'allais bien te proposer de sortir au Carré mais oublie.

- Attends, vous n'allez pas y aller sans moi ?!

- Si.

- Mais Alice j'adore ce restau ! Attendez-moi !

- M'en fous.

Et tel Scar s'en allant après avoir tué Mufasa (faut que j'arrête avec le Roi Lion), elle quitte ma chambre. Je me cache sous la couverture. Rhaa j'en ai marre d'être malade !

Bah ce n'est qu'un rhume en soit tu peux sortir.

- Hé la petite voix intérieure tais-toi ! Je souffre suffisamment tout seul, je n'ai pas besoin qu'un double de moi sain d'esprit ne me parle.

Je suis toi donc ça va être compliqué de m'ignorer.

Mais boucle-là ! Je réfléchis.

Ah tu réfléchis toi ?

Bah oui pas toi ?

Etant donné que je suis toi, non on ne réfléchit pas souvent.

Tu peux arrêter de m'enfoncer ? Tu me déprime alors que je suis déjà malade et que mes hormones jouent avec moi. J'ai envie de pleurer et...

Euh bah déjà calme-toi parce que c'est la mauvaise période du mois et ne le seras jamais car nous sommes un homme donc tes hormones de rien du tout !

Et alors ? Pourquoi je ne peux pas mettre ça sur le compte de mes règles ?

Tu n'as pas l'appareil fait pour avoir les règles...

Ah oui je suis con parfois.

Tout le temps.

Tiens Mister je Know tout, tu vas m'aider.

Votre correspondant est injoignable pour le moment, merci de laisser un message après le signal sonore. Une fois l'enregistrement terminé, vous pouvez raccrocher. Biiiiiiiip.

Tu sais toi pourquoi il ne m'arrive que des problèmes ? Je ne sais pas si c'est une histoire de chakras, signes astro ou je ne sais qu'elle genre de connerie, mais j'aimerais bien comprendre.

Euh... non, non je ne sais pas ça doit être comme ça...

Hum, je te sens anxieux. Pourtant je vais bien. Bizarre... QUE SAIS-TU ?

Mince ! J'ai oublié mon rdv avec le pancréas ! Je dois y aller !

Le pancré-quoi ? Hé reviens !

Mais un silence radio se fait dans ma tête. J'ai l'impression de savoir sans savoir. A moins que ma tête joue avec moi (j'ai toujours été un peu fou), je sais quelque que j'ignore. Et quel est la meilleure technique pour retrouver la mémoire de l'inconscient ? Dormir ! 


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Salam les fratés !

Premier chapitre d'une looooooongue histoire.

La bonne nouvelle c'est qu'elle est entièrement rédigée donc je ne risque pas d'avoir de soucis de publication. Vous aurez vos chapitres en temps et en heure (inshallah).

Bref, les chapitres seront aux nombres de deux par semaine. Lundi et Jeudi. Pourquoi ? Parce que pour le moment j'ai mes meilleurs emplois du temps. Si ça change je vous le dirait vous inquiétez-pas. 

Bon, je vais lâchez de suite le prochain chapitre.

- Dieu ? - Nan, ton auteur bouffon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant