Chapitre 2

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Maïa

Alors que je reviens des toilettes, je vois que Nessa a l'air tendue.

- Ça va? Lui demandais-je.
- Un mec m'a volé ma boisson, et en plus ça m'a l'air d'être un sacré connard !
- Oublie ça, te pourris pas la soirée. A la place, on devrait aller regarder un k-drama. J'ai appris que Lovely runner est disponible sur Netflix ici, et en plus on a toutes les chaînes sur la télé dans la chambre!
- Oui, c'est vrai! Maintenant que tu le dis, j'ai trop hâte !
- Aller viens!

Nous allons en vitesse nous enfermer dans notre chambre, avant de nous changer et de mettre nos pyjamas. Nous nous démaquillons, avant de nous installer sur nos lits et de lancer Netflix.

...

Le lendemain,
7h10

Le réveil me sort de ma piètre nuit. A vrai dire, Nessa s'est couchée vers minuit, mais je n'ai su m'endormir que quatre heures après elle. Même les médocs ne fonctionnent plus sur moi, c'est vraiment un enfer.

Je vois que ma colocataire a l'air de bonne humeur; elle est déjà partie se préparer en chantonnant.

Comment peut-on être d'aussi bonne humeur le matin? Ça restera un mystère pour moi.

J'étire mes muscles, avant de me lever non sans difficultés.

J'enfile mon uniforme, avant de me diriger vers la salle de bain en baillant.

- J'ai trop hâte ! Annonce Nessa.
- Ouais...
- T'es réveillée?
- No-euh oui.

Elle se retient de rire en quittant la salle de bain, alors que je commence à me maquiller.

C'est un miracle que je n'aie rien raté. Je prend mes cheveux et me les coiffe en une queue haute.

Je me donne quelques baffes pour me réveiller. Bon Maïa, il faut que tu te concentres aujourd'hui, oublie pas que c'est ton premier jour dans l'université de tes rêves. Et en plus, tu es avec ta meilleure amie!

Je rejoins Nessa dans la chambre, avant qu'elle me tende mon grand sac noir et me dis:

- Tu es prête ?
- Il faut aller déjeuner d'abord. On peut laisser nos affaires ici en attendant, de toute façon, on repasse après.
- Oui, c'est vrai !

Je secoue la tête et nous descendons déjeuner.

Nous prenons la même chose que la veille. Mais cette fois-ci, la cantine est  bondée. La plupart des personnes sont regroupées autour de quelque chose que je n'arrive pas à distinguer.

Nous décidons d'aller voir ce qu'il se passe après avoir déposé nos plateaux. En arrivant après de longues minutes devant la foule, nous apercevons deux garçons en train de manger leur petit déjeuner. Je me tourne vers Nessa, et je remarque que son visage est devenu rouge.

- Eh, crie-t-elle, mes deux euros !

Un des deux garçons arrête de bouger, et pince les lèvres. Tout le monde se retourne vers mon amie, mais elle a l'air de s'en taper pas mal. Je comprend vite que l'idiot du distributeur dont elle me parlait est le brun en face de nous.

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