Chapitre 28

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Soo-Yeok

Lundi Dernier,
15h00,
Au parloir de la prison avec Lin-Ah

Maïa m'attends dehors. Elle a insisté pour m'accompagner, elle avait peur que ça n'aille pas. Elle est vraiment mignonne, c'est incroyable !

Quand Lin-Ah arrive dans la pièce, mon souffle se coupe un instant. Elle a tué ma sœur, et à manque de justesse de répéter l'opération sur mon ange.

Il nous ont mis autour d'une table, il n'y a donc aucune protection de sécurité entre nous. Ça ne me rassure pas, mais je ne suis pas inquiet non plus. Elle ne peut rien faire de toute façon.

Elle me sourit, avant de s'exclamer:

- Soo-Yeok, tu es venu! Tu m'as beaucoup manqué!

- Ce sentiment n'est pas partagé. Alors dis moi, pourquoi est ce que tu as..

Tuer ma sœur. Mais ça n'arrive pas à sortir de ma bouche.

- Pourquoi est ce que je m'en suis prise à elles? Ces simple, tu es à moi, et uniquement à moi chou. Tu n'as pas le droit de côtoyer quelqu'un d'autre.

Je me lève et la fait sursauter en criant :

- C'ETAIT MA SOEUR BORDEL!

- Je ne veux pas qu'une autre femme soit proche de toi.

Elle se lève avant de passer ses mains menottées autour de mon cou pour certainement m'embrasser, mais je la stoppe en la prenant violemment par les épaules.

- Dégage ou j'appelle la sécurité.

- Cours toujours.

Je crie et un garde vient la prendre, alors que je m'éloigne d'elle. Je n'aurais jamais du venir la voir, c'était trop pour moi.

Ma sœur est morte à cause d'un putain de caprice de jalousie.

Je sors de la pièce rapidement, et Maïa se lève en me voyant débouler en furie. Nous sortons dehors, et une fois à l'abri des regards, j'explose en sanglots.

Maïa me prend dans ses bras et balaie sa main de haut en bas dans mon dos. Je la sers fort contre moi, ça me rassure.

- Ça va aller, me chuchote-t-elle, c'est fini.

Je baisse la tête pour rencontrer ses iris noisettes avant qu'elle essuie délicatement une larme sur ma jour avec son pouce. Je me laisse aller de nouveau contre elle en plaçant mes bras autour de sa taille.

Je m'autorise à quelques sanglots qui me sortent en travers de la gorge. Je déteste être autant touché par une pourriture comme ça, mais j'imagine que n'importe qui le serait.

Maïa s'éloigne pour déposer un baiser contre mes lèvres. Elle enlace nos doigts, avant de me sourire doucement et de me chuchoter:

- Aller, viens. Tu as besoin de te changer les idées, suis moi.

J'acquiesce, et elle me traîne à travers les rues de Séoul avant qu'n arrive enfin près du fleuve Han.

Nous arrivons près de la barrière qui borne le pont, et nous fixons silencieusement le lac.

- Tu sais, quand je ne vais pas bien j'aime regarder une paysage paisible. C-c'est peut être pas le même cas pour toi, mais tu peux essayer.

- Oui..

Alors que nous fixons le fleuve qui ruisselle près des rochers, je tourne la tête vers elle. Elle ne s'est pas rendue compte que je la fixe, et tant mieux. Elle, elle aime peut être les paysages paisibles, mais moi c'est elle que j'aime.

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