Chapitre 17

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Soo-Yeok

Jeudi matin,
10h02,
Devant la classe de Maïa

J'attends paiement mon petit ange gardien Devant sa classe. A vrai dire, je n'ai pas pu la voir ce matin, vu que je commençais une heure plus tard.

Et je suis officiellement avec elle, c'est incroyable ! Je suis en train de vivre une des meilleures périodes de ma vie!

J'aperçois sa tête dans la foule, alors je me dirige vers elle.

Quand Maïa me voit elle me sourit grandement. Je sais que tout les regards sont posés sur nous, mais qu'importe. Je la prend directement dans mes bras.

- Salut, me chuchote-t-elle. Tu vas bien?

- Bien sûr! Comment pourrai-je aller mal en étant avec toi? Et toi?

- Mhm, maintenant ça va mieux.

Je m'éloigne d'elle en lui caressait les cheveux, et je vois qu'elle regarde le foule qui nous filme ou qui chuchote à notre égard.

Je lui prend alors la main, et elle l'a sers fort.

- Ne t'inquiète pas, lui dis-je. Je suis là, il ne peut rien t'arriver.

Je vois qu'elle n'est vraiment pas à l'aise, car elle respire trop vite.

Je m'abaisse à son niveau, et je lui glisse:

- Ça va aller, d'accord?

- J-je te fais confiance..

Nous avançons ainsi, main dans la main. Je l'emmène dans un coin reculé de la cour, ou nous continuons notre marche.

- Tu as peur de la foule? Lui demandai-je.

- Non, ce...c'est plus compliqué que ça.

Elle marque une pause, avant de m'avouer:

- Q-quand j'étais plus petite, je.m'etais faite harceler à propos de mon poids.

- Mais tu n'es pas grosse?

- Non, c'était le contraire. Ils critiquaient mon sous-poids, jusqu'à prendre des photos de moi. Je me souviens que ça m'avait fait beaucoup de mal...

Elle souffle, avant de continuer:

- Un jour, j'en avais eu marre de ces critiques, alors j'ai voulu grossir. J'ai mangé beaucoup d echoses grasses sur peu de temps. Mais au final, j'ai du allé à l'hôpital et j'ai tout vomi. Ça m'a dégoûté de la nourriture grasse. Quand j'en vois, ça me dégoûtes. Mais le problème, c'est que je n'arrive plus à en manger du tout...

Elle vient à l'instant de m'avouer qu'elle est orthorexique. Putain, ça fait mal. J'ai mal pour elle, et une boule de rage se forme dans mon ventre envers ceux qui lui ont fais ça.

Je vois qu'elle penche la tête vers la bas, les regard vide
La seule chose que j'ose faire, c'est la prendre de nouveau dans mes bras. Je place une de mes mains derrière sa tête, et je la rassure:

- Moi, je te trouve très belle, en tout cas. Je suis désolée que tu aies du vivre ça.

- N-ne t'excuse pas, ce n'est pas ta faute. Ma maladie se guérit petit à petit, mais c'est encore compliqué...

- J'imagine... Je vais t'aider à tenn sortir, je te le promets. Je serais là pour toi, mon ange.

Je sens quelques gouttes humides se déposer sur mon uniforme, et je la vois sourire contre mon omoplate.

- Tu me plais, me chuchote-t-elle.

Mon cœur s'arrête de battre in instant. Je m'écarte d'elle, et lui sourit en lui répondrant:

Our love storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant