Quand le monde semble être contre vous, il faut apprendre à regarder pour voir qu'en réalité, il agit dans votre intérêt.
Mais ça, Flora ne le comprend pas de suite. La jeune femme, habituée à vivre dans la capitale grecque avec ses parents, se retr...
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--------------- ❀ --------------- Flora
Ach > Salut, on peut se voir demain ?
Moi > Salut. Euh, ouais. Où et quand ?
Ach > Au café à côté du club, à 9h ça te va ?
Moi > Oui ! Parfait, à demain alors.
Je relis notre conversation pour la cinquième fois en une heure. Même si les messages ne ressemblent pas à ceux que peut m'envoyer Achille à l'accoutumée. J'ai vu quelques photos qu'a posté Dafné hier à la même heure, tout le groupe était réuni. Je me moque de ne pas avoir été invitée, iels étaient ami.e.s bien avant moi et c'est normal que je ne sois pas tout le temps avec eux.
Déjà qu'iels m'invitent à manger avec elle.eux tous les midi, je ne veux pas m'imposer. De plus, Dafné m'a expliqué qu'Achille a réservé pour hier depuis quelques mois et qu'une table là-bas n'est pas simple à avoir.
Avant de partir, j'enfile une robe blanche, assez légère pour les températures de cet été. Je dessine aussi un trait d'eye liner blanc dans le coin de mes yeux, me parfurme et sors de chez moi. La boule dans mon ventre ne s'arrête pas de grandir au point de me donner envie de vomir.
Mon sac serré contre moi, je marche assez vite, la tête basse, ébloui par le soleil.
Il ne me faut pas longtemps pour rejoindre Achille au point de rendez-vous. Ce dernier est déjà là quand j'arrive. Il me surprend en me faisant la bise. Sa main se pose sur ma taille, y faisant naître quelques frissons.
— Ça va ? me demande le blind.
— Bien. Et toi ?
Il hoche la tête et m'invite à entrer dans le bâtiment. J'observe l'intérieur décoré de plantes et de fausses planches de surf de toutes les couleurs. Nous nous installons tous les deux sans un coin au calme, loin des regards indiscrets.
— Tu veux boire quoi ? me demande Achille quand je suis installée.
— Un virgin Mojito, s'il te plait.
Il hoche la tête et s'éloigne vers le bar. Je le suis du regard. Il porte une chemise blanche à manches courtes ainsi qu'un short en jean. Ses converses noires aux pieds contrastent avec sa tenue.
Je détourne les yeux quand il se tourne vers moi, nos vers à la main. Il dépose mon cocktail sans alcool devant moi. Je remarque qu'il s'est commandé la même chose et mon, regard doit l'interpeller puisqu'il argumente :
— Je n'ai jamais goûté, c'est le moment de tester.
Il s'assoit en face de moi. C'est le premier à briser le silence entre nous :
— Je vais être honnête, c'est Dimitrios qui t'a envoyé le message, il avoue.
— Je m'en doutais. Le message ne ressemblait pas à ce que tu m'envoies d'habitude.
Il baisse la tête, honteux ce qui me fait sourire malgré moi. Il ne manque pas de me le faire remarquer.
— Tant qu'on est là, autant apprendre à se connaître, propose Achille.
— Je ne me vois pas forcer la conversation avec toi, je plaisante.
Achille secoue la tête, l'air fâché.
— Je me demande, de quoi as-tu peur ?
J'avoue certaines de mes peurs comme les araignées avant de lui retourner la question. Il ne répond pas de suite.
L'absence de couleur est la seule réponse. Mon cœur se serre dans ma poitrine. J'aurais dû me taire.
Au début de notre rendez-vous improvisé, la conversation n'est pas naturelle. Aucun de nous deux n'était préparé à ce que notre relation avance si vite. Au fur et à mesure du temps qui passe, nous nous détendons tous les deux. Nous plaisantons ensemble comme deux enfants qui se taquinent.
Ce que nous sommes restés.
— Pourquoi tu ne bois pas d'alcool ? interroge le surfeur alors que je commande à nouveau un soft.
— Parce que c'est destructeur et inutile, je réponds. L'alcool peut détruire nos vies en quelques minutes.
Je n'ajoute rien et il comprend qu'il devrait changer de sujet. Ce qu'il fait et je l'en remercie silencieusement.
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— On se voit demain, Όμορφο λουλούδι, me salut Achille en posant un bisous sur mon front.
Il m'ouvre la portière de sa voiture et repart quand j'ai fermé la porte de l'hôtel derrière moi.
Je me pose dans mon lit, épuisée. Nous avons ri toute l'après-midi et je dois avouer qu'un peu de légèreté me fait du bien avec les événements de ces dernières semaines.
Moi > Merci pour cet aprem même si c'était très improvisé.
Ach > Merci à toi, Όμορφο λουλούδι. D'ailleurs, je ne t'ai pas demandé mais ça ne te dérange pas qu'on soit sorti sans toi hier ?
Je fronce les sourcils.
Moi > Non, pas du tout. Dafné m'a expliqué que c'était prévu depuis un moment. Je ne peux pas m'imposer partout.
Sa réponse ne se fait pas attendre.
Ach > Non, tu ne t'imposes pas ! Pas du tout même. Tu rigoles ? Tu as beaucoup apporté à notre groupe en plus de la nouveauté.
Nous nous envoyons des messages toute la soirée. J'ai fini par m'endormir, le cœur plus léger.
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Hi butterflies !
Bon... je sais. Ce chapitre n'est pas fameux mais il m'a tellement posé problème que je n'ai pas cherché compliqué 💆♀️
Je vais bien le travailler à la réécriture celui-là.
En attendant, Prenez soin de vous.
I adore you, Lysia 🦋
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