❀ | chapitre 24

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---------------❀---------------Achille

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Achille

Journalistes de merde.

Maintenant qu'un connard a balancé à la presse people que je suis sur l'île de Rhodes, j'ai dû me cacher plus d'une fois de leurs appareils photos.

Je ne peux même pas vivre un minimum comme tout le monde ?

Par chance, l'avion part ce soir. L'Italie va me faire du bien. Je rejoins Flora dans l'aéroport après m'être assuré que personne ne m'avait suivi.

— Coucou, elle me salue quand je m'assois assis à côté d'elle dans une salle appart des regards.

— Ça va ? je lui demande.

— Je vais dire que oui. Mais je t'avoue que les commentaires sur la fille que tu as embrassé, moi, ça me...

— Touche ? C'est pour ça que je ne voulais pas qu'on sache que je suis ici. J'avais ma vie, loin des flash et je pouvais faire ce que je voulais. C'est même plus possible de vivre comme les autres ici alors que c'est à l'autre bout des USA.

— Je comprends. Je suis désolée de m'être énervée il y a deux jours, je ne savais pas comment réagir, elle s'excuse.

Je dois réagir comment ? Ce n'est pas sa faute si je lui ai caché ça quand même. Je devais être prêt à affronter les conséquences de mes actes.

— Ce n'est pas ta faute, Flora. J'aurais dû être honnête avec toi quand on s'est rencontré.

— Peut-être, oui.

Nous sommes silencieux jusqu'à ce que quelqu'un annonce que les premières classes doivent se présenter devant la porte d'embarquement. Avant ça, Flora a sorti un livre : Twisted Games pour le lire en attendant. Et moi, j'ai trainé sur mon téléphone.

Nous nous installons à nos places et je regarde Flora quelque secondes avant de lui avouer :

— J'ai peur de l'avion, je souffle.

Elle se met à rire sans retenue. Mon cœur se réchauffe même si j'ai conscience qu'elle doit se moquer de moi.

— Toi qui dois prendre l'avion pour faire des championnats je ne sais où, tu as peur de l'avion ?

Un point pour Madame.

— Je ne te permet pas, je me vexe. Tu as bien peur des araignées !

Elle se pince les lèvres et me tire la langue comme le font les enfants.

— Plus maintenant. C'était quand j'étais petite ça, elle déclare.

Je m'en souviens très bien. Surtout le jour où elle s'est enfuie en courant du canapé alors qu'on regardait un film dans mon salon. Il a fallu 10 minutes à mes parents pour trouver la minuscule araignée qui faisait sa vie sur la table. Ce jour-là m'a marqué. Parce que je n'ai pas arrêté de lui rappeler après.

Nos Cœurs AmantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant