Quand le monde semble être contre vous, il faut apprendre à regarder pour voir qu'en réalité, il agit dans votre intérêt.
Mais ça, Flora ne le comprend pas de suite. La jeune femme, habituée à vivre dans la capitale grecque avec ses parents, se retr...
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--------------- ❀ --------------- Flora
Il ne faut pas longtemps pour que la presse people se rende compte qu'Achille est revenu sur son île natale. Entre deux, nous officialisons notre relation auprès du groupe après notre baiser de l'autre jour. Tout se passe bien malgré le retour des photographes à tous les coins de rue. Mais bien sûr, ce qui devait arriver est arrivé : nous avons été photographiés à la sortie du club en train de nous embrasser. La photo à fait la une mais Achille a décidé de ne rien dire pour le moment. Aucun de nous ne veut annoncer cette relation alors qu'elle débute et qu'on ne sait pas où elle va nous mener. Surtout que les réseaux peuvent vite la pourrir. Nous restons silencieux sur le sujet jusqu'à une nouvelle photo, hier soir. Cette fois, elle est prise à quelques minutes de mon hôtel. Il me ramenait chez moi, comme tous les soirs. On ne pensait pas être suivis. Cette fois, Achille a réagit en demandant à ce qu'on respecte sa vie privée. Tout le monde l'a pris comme une officialisation de notre couple et ça à fait la une de la presse people en deux heures à peine. Le lendemain, alors que je comptais sortir courir, je me fais arrêter quelques mètre plus loin par un groupe de personne avec des caméras et des micros :
— Madame Solano, comment avez-vous pu approcher la star du surf, Achille Pauly ? demande l'un d'eux.
Je tente, en vain, de me frayer un chemin pour passer les journalistes. Je sais que je ne dois surtout pas répondre à leurs questions si je ne veux pas que les réponses me portent préjudice.
Soudain, une voiture se gare tout près de notre groupe, derrière moi. Je reconnais la voiture d'Achille. Sans hésiter, je monte côté passager. Une fois la porte fermée, il m'accueille d'un sourire :
— Bien dormi, όμορφο λουλούδι μου.
Je secoue la tête. Moi qui voulais courir, c'est peine perdu.
— Je suis désolé, j'aurais dû demander à Clarya d'effacer cette photo.
Je hausse les épaules.
Maintenant que c'est fait, trop tard.
Achille me dépose au club avant de partir se garer plus loin. J'entre dans le bâtiment vide. Profitant d'être seule quelques minutes, je consulte mon téléphone. J'y remarque plusieurs appels manqués de chacune de mes mères.
Je les rappelle pour savoir ce qu'il se passe :
— Je croyais que tu ne devais pas le revoir ! râle Alya.
— C'est ce qui était prévu mais ça ne s'est pas passé comme ça... j'essaie de me défendre.
— Peu importe, on vient te chercher ! Tu rentres à Athènes. On a déjà été trop gentille en te laissant partir.
— Je suis adulte, maman, tu peux me laisser vivre ou c'est trop dur à comprendre ?
– Non mais tu vois comment tu me parles ? Il te retourne le cerveau ce type !
