Quand le monde semble être contre vous, il faut apprendre à regarder pour voir qu'en réalité, il agit dans votre intérêt.
Mais ça, Flora ne le comprend pas de suite. La jeune femme, habituée à vivre dans la capitale grecque avec ses parents, se retr...
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Flora
Comme promis, Achille vient me chercher devant chez moi. Un sac de voyage à la main, je sors de l'hôtel.
— Bonjour, όμορφο λουλούδι μου, me salut Achille en ouvrant la portière de la voiture.
Je m'installe à côté de lui et pose mon sac sur le sol. Il me fait un bisou sur la joue et démarre la voiture. Il conduit jusqu'au seul aéroport de l'île. Comme la dernière fois, nous sommes placés dans une salle à part des autres que je devine être en première classe. C'est la deuxième fois que je voyage avec lui et c'est toujours le grand luxe.
— L'invitation est un peu de dernière minutes alors nous allons devoir dormir ensemble, s'excuse le surfeur.
— Depuis quand le sais-tu ?
Il ne répond pas à ma question et dirige son attention vers autre chose.
Probablement depuis plusieurs jours déjà, je devine.
— Ça ne me dérange pas, je finis par avouer.
Achile me lance un sourire satisfait. Chacun s'occupe de son côté le temps que quelqu'un nous appelle pour embarquer. J'en profite pour lire sur mon téléphone Le Prince Cruel. Moi qui suis habituellement fan de romance, je commence à prendre goût à la fantasy.
— On y va, m'annonce Achille une heure plus tard.
J'éteins mon portable et suis le blond qui m'attendais pour se diriger vers la porte d'embarquement. Nous sommes les premiers à y entrer. On nous montre nos places avant de nous expliquer comment va se dérouler le vol.
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C'est à croire que toute la France s'est donnée rendez-vous pour voir Achille. A la sortie de l'aéroport, nous sommes assaillis par les fans, photographes et journalistes. Shawn et Clarya nous encerclent et les empêchent de passer. Achille me tient près de lui, son bras autour de mes épaules.
— Un mot sur votre relation avec le surfeur le plus prometteur de sa génération ? tente de me demander l'un des journalistes.
Je ne réponds pas, tirée de là par la poigne de Clarya sur mon bras. Je la remercie d'un sourire timide. Nous entrons dans une voiture qui nous conduit à notre hôtel.
— J'ai cru qu'on ne sortirait jamais de là, souffle Achille. C'était à prévoir même si je ne pensais pas qu'ils seraient si nombreux.
Nous rangeons quelques affaires en vitesse puis, je m'allonge sur le lit.
— Repose-toi, confirme Achille. La nuit va être longue.
