❀ | chapitre 5

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---------------❀---------------Achille

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Achille

Flora Solano.

Son nom me hante depuis ce matin.

C'est elle.

Pourtant, elle ne semble pas m'avoir reconnu. Ai-je tant changé ? Ou est-ce que les médecins avaient vu juste et elle ne se souvient de rien.

Elle a grandi dans la capitale, à Athènes. C'est donc là-bas que ses mère l'ont élevé. Loin du surf et de la mer. C'est une décision qui se comprend. Une décision qui m'a brisé le cœur.

Son parfum hante mes pensées alors que j'essaie de travailler. Je dois admettre que j'ai envie de la connaître. Même si j'ai dit à Dafné que je ne voulais pas embaucher quelqu'un, elle pourrait bien être l'exception à la règle.

— On y va ? demande celle-ci en me ramenant sur terre.

Je hoche la tête et la suit hors de la cabane qui nous sert de club de surf. On ne dirait pas comme ça, mais elle est bien plus résistante.

— Bon, tu vas faire quoi pour Flora ? me questionne ma meilleure amie pendant qu'on rejoint les autres sur la plage.

— Je ne sais. Il faut qu'on en parle tous ensemble, je déclare d'un ton neutre.

Je sais très bien ce que vont dire les autres, ils seront d'accord avec son idée. Est-ce que j'ai vraiment envie de la voir tous les jours ?

Oui.

— De quoi vous devez nous parler ? demande Hyppolite.

— Ach a fait passé un entretien d'embauche ! s'exclame Dafné en s'asseyant à côté de notre ami.e.

— Très drôle, lance Artemis sur un ton sarcastique.

Elle se tourne vers moi pour savoir la vérité. Je soupire et répond que Dafné à raison.

— Rassure-nous et annonce que tu prends cette personne, me presse Hyppolite.

— Je ne sais pas, j'informe. Elle ne pourrait pas vous aider puisqu'elle ne sait pas surfer.

Artemis me coupe en me rappelant qu'iels réussissent à s'en sortir mais que Dafné et moi avons plus besoin d'aide.

— C'est un ange tombé du ciel pour nous aider, ajoute Dafné pour me convaincre.

Ça ne pourrait pas être plus vrai.

En réalité, j'ai déjà prit ma décision. Je vais la rappeler ce soir même. Il fallait juste que je trouve la motivation pour le faire.

Face à l'empressement de mes amis, je me sens obligé de leur faire part de mon choix.

— C'est d'accord alors, je cède.

Nos Cœurs AmantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant