❀ | chapitre 22

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---------------❀---------------Achille

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Achille


Le soleil perce la tranquillité de mes fenêtres sans pour autant me réveiller. Ma tête hurle le nom de Flora de toutes ses forces. Je sais que je ne suis jamais passé à autre chose depuis qu'elle est partie mais je sais aussi que rester avec l'image d'elle il y a plusieurs années n'est pas une bonne chose.

Je finis par sortir de mon lit. Les murs peint en jaune de ma chambre m'accueille. L'un des murs est recouvert de photos du groupe à côté d'articles parlant de mes exploits.

Dans un monde où on nous rabâche sans cesse nos erreurs, il faut se rappeler nos réussites. Même si ça peut paraître narcissique, je m'en moque.

Je rejoins le groupe vers midi. Seule Flora manque à l'appel. Cette sortie étant prévue depuis plusieurs mois, nous n'avons pas pu l'ajouter.

— J'ai dû quitter Cal pour vous ! râle Dafné en arrivant devant le bateau d'Helena.

— Pauvre de toi, tu as quitté une femme...

Elias est interrompu par Dafné qui le corrige avec sarcasme :

— Une très belle femme ! elle s'exclame aussi vite.

— Ouais, peu importe. Tu as laissé une "très belle femme" pour un restaurant de luxe avec tes meilleurs potes.

Dafné lui adresse son majeur et nous rejoint dans le bateau. L'atmosphère est détendue entre nous malgré la mauvaise humeur de Dafné.

Il arrive qu'il y ait des disputes mais elles restent assez rares. Nos conversations restent légères et naturelles.

Un sujet en amenant un autre, le nom de Flora est prononcé à plusieurs reprises ici et là.

Nous arrivons à l'heure du déjeuner devant le restaurant où nous devons manger. Certaines personnes présentent me dévisagent ou me suivent du regard. Je comprends vite, au vu de nombreux chuchotements, que je ne suis pas passé inaperçu.

Encore une fois.

— C'est insupportable à force, souffle Dafné.

Elle glisse son bras dans le mien comme nous le faisons souvent quand il y a du monde autour. Ça ne me dérange pas, c'est comme notre rituel. Je sais que le contact physique la rassure alors que ça soit moi ou une autre personne du groupe, ça ne change rien.

— C'est à moi que tu le dis ? je réponds sans faire attention aux yeux qui me suivent.

Nous rejoignons notre table, à l'écart du monde.

— Achille, tu devrais penser aux perruques, rigole Dimitrios.

Je lève mon pouce.

J'y pense de plus en plus. Clarya en a peut-être, qui sait.

Nos Cœurs AmantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant