Chapitre 39 : Toujours plus.

24 3 13
                                    

Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)

¥

Mia Regina.


















La nuit était tombée, enveloppant la pièce d'une douce obscurité, seulement éclairée par la lueur pâle de la lune filtrant à travers les rideaux.

Allongée contre Arès, je pouvais sentir la chaleur de sa peau nue contre la mienne, un rappel constant de ce que nous venions de partager.

Nos corps étaient encore entremêlés sous les draps, nos souffles se mêlant dans l'air chargé de l'intimité que nous avions créée.

La pluie tambourinait doucement contre la fenêtre, une mélodie apaisante qui semblait refléter le calme qui régnait en nous après la tempête de nos émotions.

Mes doigts dessinaient distraitement des cercles sur sa poitrine, et il m'entourait de ses bras, me tenant contre lui comme s'il avait peur que je m'échappe.

— Tu sais, murmura-t-il, sa voix grave résonnant dans le silence de la chambre, je n'aurais jamais cru que je pourrais ressentir quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un. C'est comme si... tu étais devenue une partie de moi, essentielle, impossible à ignorer.

Je levai les yeux vers lui, posant mon menton contre son torse, trouvant dans son regard une sincérité désarmante, une profondeur que je n'avais encore jamais vue chez lui.

Ce qu'il disait, je le ressentais aussi, mais l'entendre de sa bouche, dans un moment aussi vulnérable, me fit réaliser à quel point il m'avait conquise, à quel point je m'étais abandonnée à lui.

— Moi non plus, avouai-je, ma voix à peine plus qu'un murmure. Tu es... tout ce que je n'ai jamais su que je voulais, Arès. Et maintenant, je ne peux plus imaginer ma vie sans toi.

Il m'embrassa sur le front, son geste empreint d'une douceur inattendue, puis me serra un peu plus fort contre lui. Nous restions ainsi, en silence, simplement à savourer ce moment rare de paix, d'unité.

Mais cette tranquillité fut brusquement interrompue par un bruit sourd, un martèlement contre la porte qui fit sursauter nos cœurs à l'unisson. Je grognai doucement en reconnaissant la voix de Massimo de l'autre côté, son ton insupportablement moqueur et autoritaire.

— Eh ! Les tourtereaux, c'est pas l'heure de dormir ! On est tous convoqués dans le bureau d'Alexeï. Alors bougez-vous, avant que je défonce cette porte !

Je soupirai, sentant la frustration monter en moi, tandis qu'Arès se redressait lentement, son visage se durcissant déjà. Il était clair qu'il n'appréciait pas d'être interrompu, surtout pas par Massimo, qui avait toujours le don de surgir au pire moment.

— Cet enfoiré ne rate jamais une occasion de foutre la merde, grogna Arès en passant une main dans ses cheveux, déjà irrité par l'attitude de son frère.

Je ne pouvais qu'acquiescer, me préparant mentalement à affronter ce qui nous attendait. Sortir de ce cocon de chaleur et de sécurité que nous avions créé n'était pas quelque chose que je voulais faire, mais nous n'avions pas vraiment le choix.

— Viens, murmurai-je en me levant à contrecœur, mes muscles encore endoloris par notre soirée, autant par la passion que par la douceur. On va régler ça rapidement, et on reviendra ici. Juste toi et moi.

Mia ReginaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant