Chapitre 11 - P2

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𝓡𝓸𝓼𝓮

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Une douceur agréablement brûlante enveloppe mon bras, me réveille. La chaleur du soleil matinal qui filtre à travers les rideaux entrouverts du baldaquin, caresse ma peau.

Je frotte doucement mon visage entre mes mains en soupirant, sentant ma conscience revenir plus vite que d'habitude, comme si mon esprit refusait de rester endormie un instant de plus. J'ouvre brusquement les yeux, réalisant d'un frisson que j'ai oublié de mettre un réveil. Mon cœur s'emballe, et je me redresse d'un coup.

Mes yeux s'attardent sur un mouvement léger à ma droite. Mon rythme cardiaque s'accélère encore presque aussitôt. Mai dort paisiblement de l'autre côté du lit, dos à moi, ses cheveux dorés scintillants sous la lumière du matin.

Je me précipite sur mon téléphone pour voir l'heure.

9h51

Je mords mes doigts de stress. À cette heure-ci, tout le monde doit être en train de la chercher partout. Les femmes de ménage sont passées dans sa chambre aujourd'hui à 9h... Et Ambre a dû également rentrer et se rendre compte qu'elle n'était pas là !

Je me lève du lit, l'urgence me submerge alors que je me précipite vers mon dressing en tentant de faire le moins de bruit possible.

Alors que je cherche frénétiquement dans mon armoire, mes pensées s'agitent.

Putain quelle connerie irréaliste je vais bien devoir trouver pour justifier ça... 

Je profite que la blonde dorme pour rapidement retirer mon pyjama, que je finis par balancer dans mon panier à linge.

Je baisse ma culotte, remarquant qu'elle est légèrement tachée de sang.

- Merde, c'était pas le moment. Chuchoté-je désespérée.

Je la remonte presque immédiatement, attrapant des sous-vêtements propres ainsi que d'autres vêtements dans la précipitation.

Je m'active en direction de la salle de bain, silencieuse comme une ombre. Une fois à l'intérieur, je verrouille la porte, retire une seconde fois le tissu taché et m'assois sur les toilettes.

Je laisse tomber ma tête dans mes mains, une légère douleur au ventre naissante. De manière automatique, je place une serviette hygiénique à l'intérieur d'une nouvelle culotte noire, m'assurant qu'elle est bien positionnée.

Après m'être lavée les mains et avoir tiré la chasse d'eau, mes doigts glissent doucement sur les tissus, enfilant une longue jupe noire, égayée par de fines fleurs blanches. Dans des mouvements plus vifs, j'enfile une chemise blanche traditionnelle que je rentre en vitesse dans mon bas.

Choppant ma brosse à dents dans ma bouche, que je viens de tartiner de dentifrice, je fouille dans mes placards à la recherche de médicaments pour mes maux de ventre.

Alors que mes doigts se referment sur une boîte de comprimés, un léger toc à la porte résonne dans la pièce, me faisant sursauter.

- Rose, tu as bientôt fini ? J'aimerai passer aux toilettes avant de te laisser. J'ai encore mes règles... Prononce-t-elle timidement derrière la porte.

Mes joues rougissent subtilement tandis que je lui réponds d'une voix étouffée :

- Oh... Oui tout de suite, je me rince la bouche et je sors.

Je crache le dentifrice dans le lavabo puis me rince la bouche. Je place un comprimé au fond de ma gorge et l'avale sans réfléchir.

Quelques instants ont suffit pour chopper le reste de mes affaires sales, les mettre dans un autre de mes paniers et déverrouiller la porte de la grande salle d'eau.

𝐋'𝐈𝐌𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐑𝐈𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐄𝐌𝐌𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant