Chapitre 31

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Gloria
J'ai enfin terminé mes cupcakes et pour la première fois ça n'a pas marché, je ne me sens pas mieux, ni moins stressée je n'ai qu'une envie tous les engloutirent. Pedri s'est endormi dans le canapé, je peux le voir de la cuisine, ses lèvres gonflées et son visage détendu, il l'a bien mérité cette sieste, je suis fière de lui sur ce qu'il a fait ce matin au stade, je dois avouer que les médecins ne m'avais pas assuré qu'il pourrait aussi vite rejouer au foot mais j'ai préféré voir son évolution à lui et elle est plutôt bonne.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il ne veuille pas retourner au stade du moins tant que je suis seule. Il n'a jamais été à ses entraînements en traînant des pieds et ce n'est pas maintenant que je suis là qu'il doit le faire. C'est vrai que entretenir un couple en se voyant peu ou tard c'est difficile mais jusque maintenant ça ne nous a pas posé problème mais maintenant que l'on est bientôt trois ça va être une toute autre histoire et je ne serai pas gérer un bébé toute seule.

Je suis coupée dans mes pensées regardant par la baie vitrée la vue sur cette mer magnifique par des bras qui m'enlace entièrement, il glisse ses mains sur mon ventre en m'embrassant le cou.

Pedri: A la place de rester dans tes pensées seule dans cette cuisine vient près de moi.dit il en me ramenant dans le canapé avec lui.

Je pose ma tête sur son torse et ferme les yeux, ses battements de cœur m'apaise, son odeur m'apaise, ses doigts qui passent dans mon dos m'apaise et parfois j'ai l'impression d'avoir 10 ans à me réfugier dans les bras de mon papa parce que c'était l'homme le plus fort du monde, j'ai encore du mal à me dire que mes parents ne me parle plus..c'était bien les seules personnes qui ne m'avait pas laissé.

Pedri: Dis moi à quoi tu penses, je peux peut être t'aider. C'est pas bon de tout garder pour toi tu sais. dit il en jouant avec mes cheveux.

Gloria: Tu es le premier à le faire.

Pedri: Parce que je suis assez fort à l'intérieur pour le faire alors que toi tu es beaucoup trop sensible et fragile pour tout accumuler tu vas te rendre malade à toujours penser alors parle moi, rien qu'un tout petit peu si il le faut.

Je ne veux pas lui dire qu'il y a une partie de moi qui a peur d'être seule avec un bébé pendant que son père part sans cesse, je sais que ce n'est pas de sa faute, je sais à quel point c'est ce qui le rend heureux et je l'ai vu ce mois ci qui a été terrible pour lui. Si je lui dis il va se sentir mal et je le connais il ne va même plus prendre plaisir de s'entraîner alors cette partie je la garde pour moi.

même si c'est celle qui me préoccupe le plus..

Gloria: Mes parents me manque, je sais qu'ils ne reviendront pas vers moi. C'était les seules personnes qui croyait en moi. dis je en levant ma tête vers son visage.

Pedri: Et si tu allais leur parler demain ?Seule.

Pedri voit que je suis perplexe à sa phrase, oui c'est mes parents, oui je suis leur fille mais c'était bien le sujet a ne pas dépasser mais je ne pensais pas qu'ils deviendraient comme ça. Il me sert un peu plus contre lui me voyant trop réfléchir à la situation.

Pedri: Gloria c'est tes parents. Ils ne vont pas être fermé à un discussion avec toi, ils ne peuvent pas, tu es encore leur fille.

Gloria: Demain j'ai envie de venir avec toi au stade.

Je vois qu'une partie de lui est heureux mais une autre est triste sûrement pour moi. Je lève mon visage pour frôler son nez au miens et l'embrasse.

Gloria: S'il te plaît, je n'ai pas le morale d'aller chez mes parents et je ne veux pas l'avoir encore plus bas. dis je en embrassant le coin de sa bouche.

fuis moi, je te suis...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant