Chapitre 35

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Gloria
Il m'a menti, je m'en doutais mais j'ai voulu le croire. Ça paraît peut être rien mais pour moi tellement de chose, je lui ai demandé de ne pas tout gâcher en allant chez Enzo mais il a préféré en faire qu'à sa tête et rien me dire.

Pedri: Gloria..dit il en levant mon menton vers lui.Je suis désolé mais si je ne te mentais pas on se serait disputé avant cette fête et ce n'est pas ce que je voulais.

Gloria: Parce que c'est mieux de se disputer maintenant ? C'est mieux que tu te sois battu maintenant ?! Je t'ai demandé de ne pas y aller, tu as préféré le faire plutôt que de penser aux conséquences.

Son regard redevient vite noir, son visage aussi neutre que toute à l'heure, je sens la tension qui n'est pas agréable du tout entre nous, je recule tandis que lui s'avance dangereusement vers moi jusqu'à ce que je sois coincée par un mur, ses yeux remplis de colère transpercent les miens.

Pedri: Écoute moi Gloria, tes sous entendu de « j'en ai fait qu'à ma tête » tu peux te les garder, je l'ai fait pour toi, pour éviter de te retrouver avec plus d'hématomes que tu n'en a déjà, c'est pas mon truc d'aller trouver des mecs chez eux et de les menacer d'accord ! Alors oui je t'ai menti, fais en tout un drame si tu en a envie mais si tu tiens tellement à ce que je ne me mêle pas de tes histoires, c'est mieux si on prend de la distance tout les deux. dit il avant de partir dans la salle.

Je ne sais pas quoi faire à ce moment, je reste plantée là, peut être que c'est ma faute si on en est là aujourd'hui, j'ai préféré défendre celui qui me veut du mal pour celui qui veux mon bien pourquoi, je ne sais pas, je ne voulais pas l'immiscer dans ces histoires mais malgré moi il était mêlé à tous ça..

Je retourne près des autres pour le reste de la soirée, Pedri est resté près de sa famille sûrement que sont morale est mieux à leur côté, le miens est plutôt bas, je n'ai pas envie de m'éloigner de Pedri, encore moins de ne plus vivre avec lui. Tous ça est partit trop loin...Enzo a eu ce qu'il voulait, il savait ce qu'il faisait, il savait la réaction de Pedri a tout ça ainsi que la mienne..
Les derniers invités sont partit, il ne reste que nous deux dans la salle, des douleurs horrible dans mon ventre sûrement le stress, je réunis mes affaires avant d'attendre Pedri pour rejoindre la voiture.

Des larmes coulent sur mes joues, cette soirée que je pensais magnifique est enfaite un désastre,  j'ai poussé à bout l'homme que j'aime au point qu'il veuille prendre de la distance avec moi. C'est trop, trop d'un coup pour moi, je sens mon corps trembler, j'essaie d'avancer vers les toilettes mais je n'y arrive pas, je ne sais pas si ce sont mes larmes ou si ma vision est juste trouble..

Pedri: Gloria, Gloria assieds toi, qu'est ce que tu as ? Dis moi, tu veux de l'eau ? dit il en me rattrapant avant que je m'effondre au sol.

Je reprends mes esprits après un verre d'eau et m'être assise. Pedri me tiens contre lui caressant mes cheveux, je ne veux pas quitter ses bras, son odeur, ses mains. Mon corps s'apaise, ma tête et mon bébé aussi, signe que Pedri règle tout chez moi. Mes yeux se ferment petit à petit mais je sens des lèvres se poser sur mon front ainsi que mes jambes se soulever.

Pedri: Tu es épuisée, je te dépose dans la voiture, j'éteins tout dans la salle et j'arrive. dit il en m'attachant sur le siège passager.

Il revient après quelques minutes et démarre la voiture, mon cœur se réchauffe quand sa main se pose sur ma cuisse. Il ne s'arrête pas lorsque l'on passe devant ma maison, je me tourne vers lui mais son attention est portée sur la route.

Gloria: Tu ne me dépose pas chez moi ?

Pedri: Vu ton état c'est mieux si je veille sur toi cette nuit. 

fuis moi, je te suis...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant