Chronique d'Aby - Serais-je enfin épargnée par la vie ?

PARTIE 6 -

PARTIE 6 -

Je l'ai complètement ignoré et j'ai regardé les autres
Je faisais tellement pitié qu'ils se sont décidé à me dire

Gars 4: Il est béton

Moi: Heeeeinn ?? (je comprenais pas ce mot)

Malick: T'es bête ou quoi ? Il est en prison

Moi: Annh et vous vous balancez ça en mode normal ?? Vous êtes pas sensé le cacher ?

Gars 1: Le cacher pourquoi ? C'est pas un truc de fou

Moi: Ok d'aaccoord .. Sinon il sort quand ?

Malick : Mais c'est qu'elle est curieuse cette petite

Moi: Ok toi, à croire t'as 20 ans de plus que moi --'

Malick: Parle bien avec ta bouche

Mdrr je voulais tellement tshiiip mais je suis sûre que j'aurais pas assumé les conséquences.

Moi: Svp dites moi il sort quand

Gars 1: Mais pourquoi tu veux absolument savoir ?

Moi: Ok c'est bon salam

Et je suis partie. J'aimais pas qu'on ne réponde pas directement à mes questions. Ils m'avaient trop énervé !!!!

Sarah: Alors ??

Moi: Il est en prison

Sarah: Et ça te fais rien ?

Moi: Pourquoi ça me ferait quelque chose ?

Sarah: Beh pcq tu le kiff

Moi: QUOOOOIIIII ?????? WAAAA M'INVENTE PAS DES VIES ICI STP

Sarah: Mddrr mais tu crois que j'ai pas cramé que depuis un mois tu le cherche ou quoi

Moi: Mais je voulais juste le voir parce que je m'inquiétais c'est tout

Sarah: Hmmm jsuis sûre que ça te fais quelque chose en vrai

Mdr et pour de vrai ça ne me faisait absolument rien qu'il soit en enfermé. J'en avais vraiment rien à foutre.

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Un soir j'ai reçu un appel inconnu (ça faisait presque un mois que j'en avais plus reçu)

Moi: Allo ?

Inconnu: Allo Aby ?

Moi: Oui c'est qui ?

Inconnu: C'est Wassim, ça va ?

Moi: Wassim ? C'est qui ça ?

Wassim: Putain je dois raccrocher mais je te rappelerais fait beleck à toi Aby, de toute façon je te surveille

BIP BIP BIP

OOOOOKKK MDRRR JAI RIGOLÉ MAIS VRAIMENT !! J'AVAIS RIEN COMPRIS ! WASSIM ? C'ÉTAIT QUI ÇA ENCORE ??

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Je saute encore du temps: C'était pendant les grandes vacances. Entre temps avec Mya on avait fêté nos 18 ans avec la famille (bien sur on se calculait toujours pas). J'avais plus reçu d'appels anonymes et voila, le reste n'avait pas changé.
Bref on était au mois d'août et on partait en Espagne avec la famille

Maman: TOUT LE MONDE EST PRÊT ?? ALLER ON Y VA LA ROUTE EST LONGUE

Je me rappelle quand elle avait crié ça, on avait tous rigolé haha ça ne lui allait pas du tout de parler comme ça.
On avait fait deux voitures. Dans celle du padré il y avait lui même + Hassan et Mya et dans celle d'Hussein il y avait lui même + maman et moi

Je comptais m'assoir devant quand Hussein m'a stop net

Moi: Mais pourquoi ?? Maman elle aime pas s'assoir devant !

Hussein: Nan mais Issaya vient avec nous

(Le connard d'Issaya ne m'avait même pas dit !)

Moi (en jouant l'indifférente): Mais il a qu'à prendre sa voiture !

Hussein: Aby tu me fatigues, va derrière c'est tout

On est allé le chercher, il était tout beau mon bébé lol je l'aimais trooop ! Je sais pas comment j'allais me retenir de lui faire des bisous etc mais bon j'avais pas le choix si je voulais pas perdre ma vie

Issaya (en montant dans la voiture): Ça va tata ???

Maman: Ça va et toi Issaya ? Tout le monde va bien ? Et maman ?

Issaya: Ça va elle va bien

Maman: Et ton pere ?

Issaya: Mdr il va bien aussi

Maman: Et tes frères ?

Moi: En gros est-ce que toute ta famille va bien ??

Maman: Tshiiipp

Issaya: Mdddr oui ils vont tous bien merci

Maman: Ah c'est bien alors !

Hussein: Bref c'est parti pour deux semaines de bonheur !

Je sais pas pendant combien de temps on a roulé parce que j'ai dormi pendant la moitié du trajet en tout cas on s'est arrêté à plusieurs moments, on s'achetait quelques trucs à manger puis on repartait (toujours suivis par la voiture de mon père).
Ils avaient échangé les places avec Hussein. Cette fois c'était Issaya qui conduisait pour permettre à Hussein de dormir un peu.

On parlait de tout et de rien avec Issaya. Franchement j'étais fière de nous lol, on cachait trop bien notre jeu mais il fallait seulement regarder nos regards dans le rétroviseur pour se rendre compte qu'on ne se considérait pas simplement comme « pote et soeur » d'Hussein ..

On est enfin arrivé à l'hôtel ! Toutes les chambres étaient au même étage. Bien sûr je partageais la mienne avec Mya (on avait pas le choix mais ça me faisait trop bizarre parce qu'à Paris on avait chacune la notre), mes parents avaient leur chambre et les garçons la leur.

L'hôtel était vraiment magnifique avec piscine, salle de sport, jacuzzi juste en face de la plage !

Moi: Maaamaaaannn on peut aller se baigner stppppppp

Maman: DÉJÀ ??

Moi: Mais stp c'est juste en face !

Maman: D'accord mais tu n'y vas pas seule. Avec ton père on va dormir un peu

J'y suis donc allée avec Issaya et les jumeaux

Bien sur j'étais en maillot mais j'avais une robe paréo que je n'avais pas enlevé même pour aller dans l'eau

Hussein: C'est bien ma soeur, je t'ai bien éduquée

Moi: Hein ??

Hussein: Tu gardes ta robe même pour aller dans l'eau ça veut dire que t'es pudique donc que je t'ai bien éduqué

Moi: Mddrr hors sujjeeeeettt déjà c'est pas parce que tu te baignes normal que t'es pas bien éduqué et ensuite la seule raison pour laquelle je garde mon paréo c'est parce qu'on est en famille et que j'ai pas envie d'afficher mon corps devant vous. T'imagines la tête de papa quand il va me voir en deux pièces ??

ON S'EST PRIS D'UN FOUUU RIIIIIIIREEE mdrr mon père il est grave comique avec ses manières, je crois qu'il aurait fait crise cardiaque haha

Bref c'était trop bieenn ! Issaya et Hussein essayaient de me couler tout ça puis Hassan nous a rejoint. C'était la première fois que je rigolais autant avec lui.
Mya ? Aucune trace d'elle.

Hassan: AIIIIIEE PUTAIN TU ME TUE

Hussein: T'AS VU ? CETTE SAUVAGE LA

MDR enfaite dès qu'ils me prenaient je les mordais, les griffais et les pincais.

Moi: Mddddrrr mais me touchez pas alors

Hussein: Jte jure t'as raison, on te touche plus c'est bon

Moi: Mddrrr

J'ai commencé à nager quand j'ai senti des mains m'attraper par les hanches pour me faire venir à lui. J'ai eu des frissons tout le corps. J'ai reconnu ses mains direct