PARTIE 50 -

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PARTIE 50 -

Et je ne l'ai pas reconnu. C'est pour ça que je me suis demandé si on ne l'avait pas ensorcelé parce que certes il n'avait pas de cœur, mais de là à faire ce qu'il a fait ?

Une fois le verre d'eau lancé j'ai rien vu venir, il m'a attrapé et à commencer à me frapper mais d'une puissance, pour la deuxième fois avec lui je laissais échapper des cris. Et puis je sais pas ce qui s'est passé, je sais pas mais il a déposé une main sur moi. C'était pas une main normale j'étais tellement choquée, j'ai dégagé sa main et je me suis débattue comme jamais.
Je sais que c'était pas lui. C'était juste quelqu'un d'autre en lui. Ça ne pouvais être lui. C'était mon frère. Il n'était pas fou à ce point je vous jure que ce n'était pas lui.
Cette nuit la je me suis débattue comme je pouvais et je me suis enfermée dans la salle de bain.
J'étais trop sous le choc, par Allah que vous ne pouvez pas ressentir ça si vous ne l'avez pas vécu. C'est un choc, il y a pas d'autre mot.

Je suis restée enfermée dans la salle de bain, je ne pleurais même pas, j'étais juste bloquée, j'essayais de comprendre son geste mais je n'y arrivais pas. Pour moi c'était un rêve mais je suis vite revenue à la réalité quand j'ai entendu une de mes filles hurler.
Mon cœur, j'ai cru que mon cœur allait s'arracher quand j'ai vu ce qu'il lui faisait. Il tenait Amaia par le cou. Il tenait par le cou mon enfant. J'ai ressentie une haine à ce moment la, si j'avais eu un couteau sous la main, je vous jure que je l'aurais planté. Frère ou pas, je l'aurais poignardé.

J'ai crié et je suis partie lui arracher ma fille. Elle pleurait de toute son âme. Hussein me regardait en souriant. Je ne sais pas ce qu'il voulait, il était ivre mort et sous l'influence d'un djinn, je sais que je n'avais pas de preuve mais pour moi c'était sur et certain parce qu'il n'aurait jamais fait tout ça s'il avait été conscient.

Amber pleurait aussi mais c'était rien comparé à Amaia. Puis je me suis demandé pourquoi elle continuait à hurler de cette manière. C'est la que j'ai remarqué du sang sur sa joue.
Ce batard l'avait ouvert. Ce fils de chien l'avait ouvert. Cet enc*lé de mes deux l'avait ouvert. Je ne sais pas avec quoi. Mais il l'avait ouvert. Il avait blessé ma fille.
Je vous mentirais si je vous disais que je lui ai sauté dessus par la suite.
Je n'ai strictement rien fait. Le mal était fait.
Je l'ai désinfecté (inutile de vous dire que ses pleurs étaient encore pires) mais une plaie était bel et bien la. Je ne suis pas médecin, pour moi c'était une grande plaie certes, mais banale, pour moi elle allait cicatriser normalement ... Bah putain.

Une fois calmée je leur ai donné le sein pendant qu'Hussein continuait a m'observer puis je les ai fait dormir.
Il a fini par aller dans sa chambre. Et la j'ai pleuré. J'étais assise par terre le visage contre mes cuisses. Je pleurais toute la rage que j'avais. C'est pas Hussein que j'insultais mais la personne qui lui avait fait du mal. Je vous jure que c'était pas possible qu'il fasse tout ça. Qu'il aille jusqu'à toucher sa propre sœur, qu'il aille jusqu'à blesser sa propre nièce. Ce n'était pas possible.

J'ai fini par m'endormir sur le sol du salon, à côté de mes filles qui étaient dans leur landeau.

Le lendemain Samedi. Je me réveille en sursaut et je trouve encore Hussein entrain de m'observer. Je ne savais pas depuis combien de temps il était la mais la première chose à laquelle j'ai pensé c'est mes filles. J'ai vérifié et j'ai vu qu'elles dormaient paisiblement.

Hussein: Je ne les ai pas touché

Moi: J'aimerais parler à maman

Hussein: Fais attention à ce que tu vas lui dire

Je l'ai même pas calculé. Il a appellé ma mère et me la passée

Maman: Allo Aby ? Ça va ma chérie ?

Chronique d'Aby - Serais-je enfin épargnée par la vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant