Une vie mouvementé Tome 2

Chapitre 1

Hope:

  Il s'était écoulé quatre mois depuis mon départ de Beacon Hills. Quatre mois depuis que Derek m'avait quitté. J'avais, depuis ce jours, trouvée refuge en France. A Bordeaux plus précisément. Mais je n'étais pas seule! Avant d'avoir atterrie à Bordeaux, j'avais passé deux semaines à Paris. Une ville magnifique et énergique, chargée d'Histoire et de charme. J'avais logée dans un petit hôtel miteux mais plein de caractère et de voisins de chambre bruyants. Mais je me moquais de tout ça! Chaque jours, je me promenais et faisais une visite d'un monuments. Et puis la veille de mon départ imprévu pour Bordeaux, je fis une rencontre impromptue au deuxième étage de la tour Eiffel.

C'était un garçon charmant. Je venais de faire tomber mon plan de Paris, et le vent l'entrainait rapidement, me faisant courir. Quand tout à coup, le plan s'arrêta au pieds d'un garçon d'à peu près mon âge. Il le ramassa et me le tendis avec un sourire éclatant.

    - Merci... souris-je gênée. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de vent!

    - Tu ne viens pas d'ici?! Je me trompe? me demanda-t-il.

    - Non je suis de Beacon Hills en Californie! répondis-je en rangeant mon plan.

    - Toi aussi!! s'exclama-t-il surpris et heureux. Moi aussi je viens de là-bas! Je suis venu en France pour décompresser!

    - C'est dingue!? Moi aussi! m'exclamais-je aussi surprise que lui. Je m'appelle Hope Stilinski!

    - Stilinski? Comme Stiles Stilinski!? me demanda alors l'inconnu encore plus hébété.

    - Heu... oui?

    - Je le connais! Je suis un ami à Scott et lui! précisa-t-il avant de se présenter. Je m'appelle Isaac Lahey! Tu veux boire un café? Tu me raconteras ce qu'est devenu Beacon Hills!

    - Avec plaisir! souriais-je heureuse.

  Il m'invita à prendre un café au pied de la tour Eiffel. Je lui raconta en omettant certains détails, ce qu'était devenu Beacon Hills et mon histoire. Et il fit de même. Mais je trouvais ce garçon différent des autres. Il avait une odeur particulière que je n'avais sentie qu'à Beacon Hills avec mes amis: c'était un loup-garou.

Quand on quitta le café, on marcha un peu tandis qu'il me parlait de son passé, et je décida alors de lui avouer que je savais pour lui:

    - Je sais ce que tu es Isaac... marmonnais-je avec un sourire aimable. Je suis une surnaturelle moi aussi.

    - Quoi?! s'exclama-t-il alors surpris.

    - Je sais que tu es un loup-garou... j'ai eu à faire à des loups-garou à Beacon Hills!

    - Ouais j'aurais dû m'en douter... rigola Isaac nerveusement. Avec Stiles comme cousin... Et tu es quoi?

    - Une Banshee... lui appris-je en souriant. Et la fille que tu aimais... c'était ma vraie sœur.

    - Hein!? s'exclama Isaac en perdant le sourire.

  Je lui raconta alors mon histoire dans les moindres détails, de ma rentrée jusqu'à mon départ de Beacon Hills en pleurant parfois.

    - J'arrive pas à croire! Tu sortais avec Derek?! s'exclama-t-il alors intrigué. Mais tu l'aimes encore?

    - Je sais pas... avouais-je sincèrement. Il m'a largué, et limite mis à la porte alors...

    - Ouais je te comprend... il m'a mis aussi à la porte un jour. Heureusement qu'il y avait Scott pour m'héberger!

  Je lui fait un sourire timide sans ajouter un mot.

    - Heu... je sais que tu me connais pas et tout... mais ça te dirais de m'accompagner à Bordeaux pour visiter? me demanda-t-il mal à l'aise. Je t'avoues que je n'ai pas rencontré de Surnaturels depuis mon arrivée, et puis encore moins qui viennent de Beacon Hills!

    - Tu comptais partir quand? demandais-je alors en acceptant.

    - Demain en fait! J'ai envie de visiter Bordeaux! Il parait que c'est une grande ville chargée d'Histoire, et puis pas loin il y a l'océan! Et en dehors de l'avion qui l'a survolé, je n'ai jamais vu l'Atlantique de ma vie!

  Je lui fit un sourire gênée. Moi non plus je n'avais jamais vue l'Atlantique.

    - Si tu veux je viens te chercher à l'hôtel et on va à l'aéroport ensemble!

  Et c'est ainsi que je m'étais retrouvée à Bordeaux avec Isaac! On faisait les idiots, on se promenait, et on partageait nos nuits de pleines lune ensemble. Mais rien ne se passait entre nous! J'avais appris à me contrôler. Ce qui m'évitait de me jeter sur les gens pour les embrasser! Bonjour la réputation autrement!!

On partageait cependant la même chambre Isaac et moi. On avait un lit séparé naturellement. Au départ on avait chacun sa chambre, mais une nuit, il se précipita dans ma chambre affolé par mes hurlements. Je ne faisais qu'un cauchemars, mais il ne fut pas rassuré autant. Alors il avait demandé à l'accueil de nous donner une chambre pour deux avec des lits séparés. Et en vrai gentlemen, il respectait mon intimité. Mais je me sentais proche de lui. Et sentant ce que lui ressentait, je savais que c'était pareil de son côté.

  Le matin de notre départ, tandis qu'on prenait notre déjeuné sur la terrasse en face du Grand Théâtre, Isaac me regarda tristement:

    - Hope... on ferait mieux de rentrer à Beacon Hills tous les deux.

    - Quoi?  sursautais-je surprise. Pourquoi?

    - Parce qu'ils s'inquiètent tous pour toi! Stiles aimerait te revoir! m'expliqua Isaac désolé. Et je t'avoue que j'aimerai rentrer là-bas...

    - Tu as qu'à rentrer! répliquais-je vexée avant de le laisser seul à table.

  Je monta dans ma chambre les larmes aux yeux, et me mis à pleurer dans mon lit.

    - Hope? m'appela Isaac en entrant dans la chambre.

  Je l'entendis soupirer et le sentit s'allonger à côté de moi.

    - Je sais que ce que tu as vécue là-bas était terrible! me chuchota-t-il. mais j'ai besoin que tu m'accompagnes. Je veux que tu restes avec moi... Rentres avec moi je t'en prie!

  Je le regarda et vins me blottir dans ses bras:

    - Je ne veux pas me retrouver face à Derek! avouais-je tristement.

    - Alors je te promet de rester avec toi quoiqu'il arrive! chuchota-t-il à mon oreille. Accompagnes-moi s'il te plait!

  C'est ainsi que je céda à sa demande, et quitta Bordeaux le soir même. A l'aéroport de Paris, Isaac tint sa promesse et resta à côté de moi dans l'avion qui partait à Los Angeles. Comme je disais, les choses ne se passaient jamais comme prévues.