Chapitre 3

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"La Raison parle, mais l'Amour chante". -Alfred de Vigny

J'étais en retard. En retard ! Comment moi, Ashton Frank, patronne, je peux être en retard ? Cela faisait au moins une heure que j'étais entrain de chercher mon téléphone. Je ne savais pas du tout où j'avais bien pu le mettre. Je croyais l'avoir laisser dans mon sac mais non, il n'y était pas. J'avais fouillé de fond en comble ma chambre et là je me retrouvai dans le salon. Je me souvenais l'avoir lorsque je suis partie au resto fast-food, mais après je ne me souvenais plus de l'avoir remis dans mon sac.

Ça veut tout simplement dire que je l'avais oublié la veille au resto fast-food. Je ne m'en étais même pas rendu compte alors que j'avais l'habitude de prendre soin de mes affaires. Il fallait que j'y retourne tout de suite en espérant que le personnel l'avait gardé au cas où. J'espérais au fond de moi qu'il y soit, dans le cas contraire, je ne saurais vraiment pas où chercher.

-Oliver ? Criais-je

Quelques secondes plus tard, il fit son apparition.

-Pourriez-vous appeler le chauffeur s'il vous plait ? Je ne retrouve plus mon téléphone. Dépêchez-vous, parce que je suis en retard !

Il me fit oui de la tête et parti.

En attendant, je continuais de chercher désespérément mon téléphone entre les coussins de mes canapés. Quelques minutes plus tard, Oliver vint à ma rencontre et m'informa que mon chauffeur était arrivé. Je pris vite mon sac et intégra très rapidement le véhicule.

J'indiquais au chauffeur le lieu où je devais aller sans perdre de temps. Je lui avais tellement mit la pression qu'on fut arrivé en quelques minutes. Pendant qu'il se garait je courrais vers le resto fast-food qui s'appelait Joki's. Arrivée à la caisse, je ne vis pas l'homme qui m'avait aidé en boite de nuit. Tant pis, j'avais beaucoup plus urgent.

-Bonjour, dis-je au caissier.

Celui-ci semblait enthousiaste, il me regardait droit dans les yeux, le sourire aux lèvres et se tenait droit, cela devait surement être son premier jour, parce que les caissiers avaient l'habitude d'être arrogant.

-Bonjour, que puis-je faire pour vous? Me demanda t-il en effectuant un geste avec sa tête de sorte à ce que sa mèche blonde se mette sur le côté.

Il avait un accent un irlandais.

-Vous n'auriez pas vu hier sur l'une des tables, un Iphone 6s noir? C'est le mien je l'avais oublié.

-Attendez un instant.

Il ouvrit un tiroir qui se situait en face de lui et fouilla à l'intérieur, puis il le referma.

-Désolé mademoiselle, nous ne l'avons pas vu, m'annonça t-il en pinçant ses lèvres.

Oh non ! Pitié, ne me dîtes pas que je me le suis faites voler !

-Vous en êtes sûrs ?

-Sûr et certains, répondit-il en effectuant le même geste de toute à l'heure afin que sa mèche soit sur le côté.

Je partis déçue et découragée, tête baissée, en direction de la sortie. Il y avait tous mes rendez-vous, mes réunions, mes contacts, enfin bref, beaucoup d'informations. Heureusement qu'il y avait un mot de passe très compliqué qu'il fallait introduire pour pouvoir le déverrouiller.

Lorsque j'ouvris la porte, je tombai nez à nez avec mon fameux serveur d'hier. Je ne l'imaginais pas aussi grand, je n'avais réellement pas fait attention à sa taille, mais là je dois dire qu'il devait faire un bon mètre quatre-vingt-dix. On aurait dit que le destin faisait tout pour que l'on se croise. En même temps, c'était son lieu de travail.

Opposites AttractOù les histoires vivent. Découvrez maintenant