Opposites Attract

Chapitre 19

"Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et un autre qui est joué. Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre." -Friedrich Nietzsche

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Lisez la note à la fin nguiryallah !! Bisous

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-C'est ça que t'appelles simple ?

Il était venue me chercher près de la route car il ne voulait pas que je vienne seule jusqu'à sa maison.

-Bah quoi ? Je n'ai rien porté d'extraordinaire. Je suis styliste, je sais ce qui est simple.

-Talon, montre, sac à main, lunettes de soleil, écharpe, manteau, tu as prit que des marques de malades.

-Je n'ai pas eut le temps de faire les boutiques et puis t'as vu le froid qu'il fait ?

-Et le taxi ? Tu crois que moi, je prends le taxi ?

-Non mais je ne vais marcher pour aller où je veux quand même, ni prendre le vélo pour faire d'aussi long trajet.

Et alors qu'il allait répondre, je vis dans sa demeure, une jeune femme aux longs cheveux bruns portant un short tellement court que l'on voyait la moitié de ses fesses.

-Beth ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Celle-ci se retourna vers nous. Elle semblait d'abord inquiète mais lorsqu'elle me vit, son visage changea littéralement d'expression. Elle paraissait tout d'un coup énervée.

-Qu'est-ce que tu fous avec elle ?

Lewis allait répondre, mais elle continua.

-Pourquoi tu l'as choisi elle ? C'est à cause d'elle que tu m'as plaqué ?

-Ça fait 3 mois que c'est finit Beth, arrête de délirer.

-Parce que c'est moi qui délire ? dit-elle avant de rire amèrement. Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi ? Qu'est-ce que tu peux bien lui trouver ? Elle est rousse Lewis, rousse ! Tu n'as pas honte de t'accompagner d'un écureuil ?

Retiens-toi Ashton, retiens-toi.

Je suis sûre que de la vapeur sortais de mon corps tellement j'étais en colère. Je me retenais du mieux que je pouvais pour ne pas me jeter sur elle. Je fermais un instant les yeux puis me retournai brusquement vers Lewis qui était sur ma gauche.

Il ne lui avait pas répondu, mais semblait, à mon plus grand bonheur, lui aussi énervé.

J'allais me jeter sur lui, comme dans les livres d'amour que j'ai lu, comme dans les films d'ados. J'allais l'embrasser rien que pour faire rager Bethany, mais je n'étais pas encore prête. Je ne voulais pas l'embrasser.

-Je suis beaucoup mieux qu'elle, dit-elle en s'approchant de lui. Ne t'abaisse pas à son niveau.

A mon niveau ? C'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase.

J'enlevai tranquillement mes lunettes de soleil, ma montre et mes boucles d'oreilles, ainsi que mon collier et mes bracelets pour les mettre dans mon sac. J'enlevai aussi mes talons et déposai mon sac à main par terre.

Et je me jetai sur elle. Je lui tirai les cheveux du mieux que je pouvais. Elle hurla mais ne se laissa pas faire. Elle me tira ensuite à son tour les cheveux. Elle commençait à me donner des coups de poing au ventre, mais grâce à mes nombreuses années de judo, je mis ma main autour de son cou et la plaqua au sol. J'y avais mis tellement de force, que le choc a du être douloureux pour elle.