Chapitre 32

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Quand on s'aime, aujourd'hui est si beau, qu'on ne peut penser à demain. -Anton Alexander  

-Bonjour !

Je me réveillai brutalement. Lewis venait de s'introduire dans l'ancienne chambre d'Amber. Tous les matins, il était obligé de rentrer, sans frapper, aussi soudainement, dans la chambre qui m'était destiné après le départ de sa sœur.

Je me levai nonchalamment, et pris une serviette pour aller prendre une douche.

-Je peux venir avec toi ?

-Non.

Je sortis ensuite de la chambre et descendis tranquillement les escaliers. Comme d'habitude, le père de Lewis était déjà partie au travail et Rebecca était à l'école. Je ne les voyais que rarement.

Après avoir prit une bonne douche, m'être habillé, et avoir prit mon petit déjeuner, je m'installai sur le fauteuil du salon. Quelques secondes plus tard, Lewis sauta sur le canapé. Je sortais avec un gamin de dix ans.

-Tu te plais ici ?

Il déposa sa tête sur mes cuisses et me regardait de ses adorables yeux marron.

-Oui, mais comme tu sais, on est jamais mieux que chez soi. Mais... tu ne travailles pas aujourd'hui ?

-Non, jour de repos aujourd'hui.

Je haussai les épaules puis caressai ses cheveux bruns. A chaque fois que mon regard se posait sur lui, je ressentais un sentiment intense que je ne pourrais expliquer. Je n'avais jamais ressenti cela auparavant, et pourtant, j'en avais aimé des garçons. Je ne trouverais jamais assez, ni de justes mots pour décrire ce sentiment.

-Will m'a invité pour le déjeuner, et il t'a aussi invité !

Il fronça les sourcils.

-Sérieux ? Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, enfin... depuis sa fête d'anniversaire.

-Alors ça tombe bien !

Je lui donnai un baiser un rapide, mais il attrapa ma tête pour faire durer le baiser. Le baiser fut d'abord lent puis s'accéléra, et avant qu'il ne puisse mettre sa langue, je me redressai doucement.

-On y va à ce déjeuner ?

*

Je savais que Will et Lewis allaient s'entendre, mais pas à ce point ? Non. A vrai dire, ils s'entendaient tellement bien, qu'ils avaient monopolisé la conversation. J'étais comme une intruse.

-Je n'arrête pas de le dire à mon père ! Ce mec ne sait pas jouer au foot !

-Exactement ! Mon père aussi l'aime bien, c'est dingue !

-Les vieux ne connaissent plus le bon foot.

Cette situation commençait sérieusement à me fatiguer. Je regrettais presque de les avoir présentés.

Je me levai d'un coup, en ayant bien pris le soin de ramasser mes affaires, puis partis. Je jetai un coup d'œil derrière moi, et vis qu'ils étaient toujours entrain de discuter.

Non mais je rêve !

Je sortis du café et arrêta par la suite un taxi.

-Viens m'ouvrir la porte !

Quelques secondes plus tard, je vis ma japonaise préférée ouvrir la porte. J'entrai dans sa demeure et me dirigea vers le salon.

-Quoi ?

Opposites AttractOù les histoires vivent. Découvrez maintenant