Opposites Attract

Chapitre 35

En amour, aujourd'hui vaut mieux que demain ; le bonheur que l'on diffère est du bonheur perdu. -Adolphe Ricard

Lewis semblait aussi ahuri que moi.

C'est pour cela que la première fois qu'il m'avait vu, il m'avait lancé un regard étrange. C'est pour cela que mon père accordait un traitement de faveur à Lewis. Cela faisait trop d'informations en une semaine. D'abord j'apprends que Rebecca est sourde ensuite j'apprends que le père de mon petit-ami était le meilleur ami de mon père.

-Il y a un problème ? Tu le connais ?

-Papa, c'est son père.

Ses yeux commençaient à s'humidifier, on aurait dit qu'il allait se mettre à pleurer. Je commençais à être gênée par la situation. Je n'avais jamais vu mon père, ni aucun homme adulte pleurer, et j'espère que Logan ne pleurera pas car je ne saurais pas comment réagir.

-Et si nous changions de sujet ? proposa Lewis.

Les jours passaient et je vivais toujours chez Lewis. Mon chez moi me manquait et en y repensant, il serait peut-être temps de changer la situation. J'avais découvert le monde de Lewis. Certes, certains moments étaient difficiles à vivre mais on pouvait s'y plaire. Maintenant, c'était à son tour de connaitre le monde des bourges comme moi.

Je rangeais vers mes affaires afin de pouvoir rentrer, lorsque Lewis intégra la chambre d'Amber.

-Tu fais quoi là ?

-Bah, je rentre chez moi !

-Quoi ? Mais pourquoi ?

Je me redressai et m'approchai de lui.

-Pour la simple et bonne raison que c'est toi qui doit maintenant connaitre mon monde.

Il fit une grimace et se gratta la tête.

-Lewis, je ne veux rien savoir. Fais tes affaires, on part dans une heure.

-Mais...

-Lewis dégage, un marché, c'est un marché !

Il grogna mais partit quand même faire ses affaires à mon plus grand bonheur. Et puis, je ne voyais pas pourquoi il ne voulait pas venir. Il vivra dans le confort et n'aura pas de limite.

Lorsque j'eus finit de ranger mes affaires, je partis dans sa chambre pour voir où il en était. Mais arrivée devant sa porte, je l'entendis discuter au téléphone.

-Ce n'est que pour quelques temps...

Je collai mon oreille à la porte, trop curieuse par ce qu'il racontait.

-Ecoutes, je voulais te le dire depuis un moment déjà... je crois que je vais...

Mon coude venait de taper à mon plus grand malheur sa porte.

-Je te rappelle plus tard.

Je me redressai rapidement et toquai à sa porte avant d'entrer. Il était entrain de fermer sa valise.

-A qui tu parlais au téléphone ?

-Avec Ler... pourquoi ?

-De quoi vous parliez ?

-Rien... juste de sa relation avec Sophie, ils se sont disputés hier.

-Oh !

-Bon on y va ?

Je sentais que quelque chose n'allait pas. Je n'aimais pas lorsqu'il essayait de fuir le sujet, que me cachait-il ? Qu'allait-il faire ?

Une partie de moi aimerait, bien que ça soit un peu exagéré, engager un détective privé pour le suivre et connaitre ce qu'il me cachait, mais une autre partie de moi ne le voulait pas, de peur de connaitre la vérité.

A chaque fois, il s'absentait un moment et ne m'apportait aucune justification satisfaisante. Il passait plusieurs coups de fils étranges.

J'espérais que cela n'avait rien à voir avec notre relation. Je l'aimais, et je ne supporterais pas de le perdre.

Alors que nous étions au rez-de-chaussée avec nos valises, je me mis en face de lui.

-Lewis, je sais que... je sais que... Promets-moi de rester avec moi ! Je suis égoïste si tu veux, mais j'ai trop besoin de toi.

Il leva ses sourcils, ferma ses mains, confus par ce que je venais de dire.

-Depuis que tu es rentrée dans ma vie, je suis différente. Je te veux pour toujours, je ne veux pas que tu sois avec une autre fille que moi, je...

Il s'approcha de moi, les joues légèrement rosie et mit son doigt sur mes lèvres, comme s'il voulait me rassurer.

-Je ne t'abandonnerai jamais.

J'enlevai son doigt, le corps remplie de palpitations, en lui adressant un sourire.

-Je t'aime Lewis.

Il semblait d'abord déboussolé, puis m'adressa un sourire avant de me donner un baiser. J'étais un peu déçu qu'il ne m'ait pas dit que lui aussi il m'aimait, mais je n'insistai pas. Ce n'était pas le moment de nous disputer.

Mon téléphone se mit brusquement à sonner.

Cela devait être mon chauffeur. Je l'avais appelé il y a quelques minutes pour qu'ils viennent nous chercher, et je dois dire qu'il m'avait beaucoup manqué.

Pourtant, ce n'était pas lui, mais un numéro masqué.

-«Suis toujours ton cœur, mais prends ton cerveau avec toi», voici ce qu'Alfred Adler disait.

La voix était modifiée, donc je ne pouvais savoir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon.

-Qui est à l'appareil ?

-Eloigne-toi de Lewis. C'est un avertissement et un conseil.

-Qui êtes-vous ?

La personne avait déjà raccrochée.

Je n'avais même pas besoin de réfléchir, je savais que c'était Bethany. Il n'y avait qu'elle qui me voulait loin de Lewis. Elle était complètement folle cette fille ! Si elle croyait que j'avais peur d'elle, elle se trompait lourdement.

-Qu'est-ce qui se passe ?

-Oh rien, c'était juste un canular !

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Coucou, j'espère que ce chapitre vous a plu !

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En média, il s'agit de Bethany Parlan !

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