Opposites Attract

Chapitre 46

  « L'une des choses des plus blessantes dans une vie est de pleurer la perte d'une personne qui est toujours en vie»  

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Ecoutez la musique en lisant le texte qui suit la musique !!

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Le lendemain, je sortis par l'arrière de la maison car les journalistes étaient toujours présents. J'avais appelé Lewis la veille afin d'avoir une sérieuse discussion à ce sujet. Il vint me chercher afin que nous puissions traverser la ruelle ensemble. Lorsque nous fûmes arrivés chez lui, je ne perdis pas de temps et me retourna vers lui.

C'était étrange, il n'y avait personne, aucun journaliste à côté de chez lui.

-Tu veux du jus de goyave ? J'en ai acheté hier.

-Non merci, je ne suis pas venue pour boire du jus.

Il soupira et se dirigea vers le fauteuil, sauf que je n'avais aucune envie de m'assoir.

-J'en ai un peu marre de Bethany ! Pourquoi tu ne lui dis jamais rien ?

Alors qu'il allait s'assoir, il se stoppa net avant de pivoter son regard vers moi.

-J'ai été assailli de journalistes hier, ils ont élu domicile devant la maison de mon père.

-Je t'ai déjà dit qu'on s'en fichait.

-Tu t'en fiche, pas moi ! Tu ne sais pas ce que c'est !

-Arrête de te prendre la tête, Bethany est juste jalouse, elle n'est rien pour moi.

-Ah oui ? dit une voix féminine.

La porte venait de s'ouvrir brusquement. Bien sur, elle tombait très bien celle là, j'allais lui en toucher deux mots.

-Tu tombes à pique toi, je voulais justement te refaire le portrait.

-Tu voudras me faire le corps entier lorsque tu connaitras toute la vérité !

Elle s'approcha de moi, le regard paisible, accompagné d'un sourire sournois.

-Quelle vérité ?

-La vérité que ton lâche de petit-ami n'arrive pas à te révéler, hein Lewis ?

Je regardai Lewis, qui lui semblait avoir plein de ressentiment. Il était pâle, les poings fermés, l'air presque craintif.

-Dégage Bethany, ne dis pas ce que tu pourrais regretter !

Celle-ci s'approcha lentement de lui.

-Tu ne me fais pas peur.

Je ne comprenais pas ce qui se passait et je commençais à perdre patience.

-Quelle vérité ?

Bethany tourna son visage vers moi, avant de rire amèrement.

-Il s'est bien foutu de toi.

Lewis s'approcha d'elle et lui tint le bras violemment.

-Bethany !

Elle se dégagea avec autant de brutalité que lui, de lui, et de se dirigea vers la porte d'entrée.