"L'amour est un genre de suicide." -Jacques Lacan
Je détournais la tête, alors que ses lèvres effleurèrent ma joue. Quelques choses m'empêchaient de l'embrasser. Peut-être parce que je ne me remettais pas de ma dernière relation ? Peut-être que je ne voulais pas tomber amoureuse ? Peut-être que je pensais qu'il jouait avec moi ? Peut-être parce que je crois que Bethany n'est pas le passé comme il le prétend ? En tout cas, je n'étais pas prête à l'embrasser.
Il lâcha mon dos et reculai.
Je le regardais à nouveau et vis qu'il n'avait pas l'air énervé mais amusé. Bon sang, mais quel genre type était-il ?
-J'aime les défis.
Je lâchai un rire discret avant de me décider à sortir enfin de l'eau. Il faisait vachement froid et ce n'était que maintenant que je m'en rendais compte.
On était retourné tout trempé au pont et nous nous sommes assis.
Alors qu'il prenait la veste qu'il avait laissé accrocher à sa chaise pour se couvrir, moi je tremblais comme une feuille.
-Il fait vraiment froid !
-Ouais !
Je le regardai vexée.
-Oh ça va, je comptais te faire un câlin tout chaud en plus, me dit-il en retirant sa veste.
-Ta veste me suffit, dis-je en la lui arrachant.
-Je t'en prie.
Je me recouvrais de sa veste qui avait son odeur, cette enivrante odeur. Certaines personnes réussissent à comparer une odeur humaine à une autre odeur, mais moi je n'y arrivais pas. Je ne peux pas dire que l'odeur ressemble à de la vanille ou au chocolat. Son odeur était unique.
-Vin ?
-Non merci, je vais boire de l'eau.
Bien que du bon vin m'aurait fait du bien, tellement j'avais froid.
-Tu ne bois pas, c'est ça ? Me demanda t-il en me servant de l'eau.
-C'est ça, et merci.
Quant à lui, il se servit du vin. Et le reste de la soirée se passa dans la bonne humeur, on avait discuté durant un long moment, et je lui avais proposé de le ramener à Londres. Et dire que le chauffeur aurait pu nous ramener mais mon père n'aimait pas du tout le fait que j'utilise un chauffeur. Le trajet ne fut en aucun cas silencieux, nous avions discuté de tout et de rien. Il m'avait demandé de le laisser près de chez lui pour plus de sécurité à cause de son quartier qui ne voyait pas du bon œil les bourges comme moi. Cela ne m'avait pas vexé, je voyais plus le côté attentionné.
-Bon, eh bien... nous y voilà, bonne nuit.
Je lui tandis ma main mais ette fois-ci, il m'attira vers lui et me serra contre lui. Je me sentais bien, c'était chaud et réconfortant. Il me serra un peu plus, ce qui rendit l'embrassade plus agréable. Et ma plus grande déception, il me lâcha.
-Pourquoi tu as un chauffeur, si tu sais conduire ?
-J'en ai pris l'habitude.
Il avait roulé des yeux.
-On fait un truc, je te montre mon milieu et ensuite, tu me montres le tien, d'accord ?
J'hésitais beaucoup. Est-ce que j'avais vraiment envie de connaitre ce milieu sombre ? Je préférais vraiment vivre sans limite, avoir ce que je veux quand je veux, avoir un personnel.
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Opposites Attract
RomantikTout le monde connait le dicton « Qui se ressemble, s'assemble. », mais connaissez-vous celui qui dit que les opposés s'attirent ? A 22 ans, Ashton Frank est chef d'entreprise de la célèbre marque de vêtement A'Frank. Jeune, dévouée et surtout riche...