Fourteen

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3 ans plus tôt ( 2013)

                 

Mes pats lents et lourds sont appliqués tout le long du trottoir. Mes mains dans les poches, l'air pensif. Je me suis encore évadé de l'orphelinat aujourd'hui. Une fois de plus, je me suis faite rejeté par un couple à la recherche d'enfants. Neuf cent soixante-seizième refus.

Les choses commence vraiment à devenir inquiétante. Je suis déjà depuis un bon moment en trains de me dire que je finirais par quitter les lieux en étant seule, sans famille. Pas une seule famille qui serait capable de m'aimer tel que je suis. Une famille qui se ficherait de ce que les autres disent de moi et qui ne tiendrait qu'à mon bonheur.

L'idée du fait que j'avais une famille bien avant de me retrouver enfermé dans ce milieux grotesque et inhumain. Je me suis toujours posé cette question bien particulière. Il existe plusieurs types de parents que n'importe quels enfants peuvent avoir.

Comment étaient les miens ?

Es ce qu'ils étaient heureux ?

Es ce qu'ils m'aimaient ?

Je sais que je ne pourrais jamais avoir le droit à de simple réponses. Lorsque mes yeux visualisent le bâtiment, mon cœur se serre durement. Chaque souvenirs de tout ces couples qui n'ont jamais voulue de moi, bombardent dans les recoins de ma tête et j'avale un sanglot. Ne pas se laisser pleurer sous les critiques et les jugements de ce monde.

Avec peine, je me dirige vers l'entrée, je franchis le pat de la porte et je reste bouche bée à la vue de tout ce monde dans le hall d'entré. Plusieurs personnes se bousculent entre eux et partent chacun de leurs coté n'importe où. Ils paraissent tous pressé. Et j'aimerais beaucoup savoir la raison. Me contre fichant de ce qui se présente devant moi, je commence à me faufiler dans cette foule bombardée. Ayant hâte de rejoindre ma chambre au plus vite. Je percute certaines épaules durement et me fiche du faite que je ne reçois pas d'excuse en retour.

Je ressent la joie lorsque je grimpe les premières marches des escaliers. Arrivé en haut, les gens sont bien moins nombreux. Je marche tranquillement pour rejoindre ma chambre, lorsque je croise un groupe de filles. Je n'hésite pas à les fixer lorsqu'elles se mettent à ricaner tout en se croyant discrètes. L'une d'entre elles me lancent un regard malicieux. Blaire.

Je l'a connais plutôt bien celle-ci, le genre de fille à se croire plus dominante que quiconque.

Lorsqu'elles se retrouvent derrière moi, je les surprend en trains de rigoler beaucoup plus bruyamment. Je me tourne en leurs direction, juste pour chercher à comprendre leurs comportement. Sont-elles en trains de se moquer de moi ? Si ce serait le cas, pourquoi ?

Mon tout premier reflexe est de courir jusqu'à ma chambre et le choque se répand entièrement en moi. Ma chambre est d'un dégât impardonnable. Mes quelques meubles sont répandues n'importe où. Les vêtements de mon armoire ont été sorties pour être étalé en boule, au sol. Mon miroir est brisé et mon lit est retourné. Mon cœur se déchire à cette vue. Ces filles ne m'ont jamais adressé la parole, elles font pourtant partie de ceux qui ne se préoccupent pas de mon existence.

Il est bien évident qu'elles soient les responsables de ce qui se présente devant moi. La preuve de ce regard provocateur que m'a imposé Blaire.

Le temps de me rendre compte de ce qui vient de se passer, je laisse ma colère prendre le dessus. Je ne suis pas ce genre de fille qui se laisse faire et qui se fait humilier aussi facilement. Je perd mon sang froid et cour dans le couloir. Je les vois de nouveau en trains de marcher vers l'étage du bas. Je fonce tout droit vers elles et je choisie Blaire pour empoigner son bras et la tourner vers moi. Ce geste brusque de ma part, stop net leurs discussion alors que les autres se tournent également pour me fixer étrangement.

Dark Dance - Harry StylesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant