Chapitre 11

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1er mars.

Les jours, les semaines passèrent très vite et cela faisait déjà un mois et demi que nos deux tourtereaux s'étaient réconciliés, plus amoureux que jamais. Germán faisait un énorme effort pour ne pas suivre ou même faire espionner sa fille quand elle était avec León, aussi bien dehors que quand ils étaient tous les deux dans la chambre de celle-ci.

Il avait décidé de lui laisser plus de liberté surtout depuis qu'Angie et lui s'étaient avoué leur amour. Elle était très heureuse car elle avait retrouvé sa tante mais aussi une deuxième maman.

León et Violetta se trouvaient à l'étage pour parler, chanter mais aussi s'embrasser. Germán était assez nerveux et ne tenant plus en place, monta les voir, mais frappa à la porte avant d'entrer.

- Oui ? dit-elle.

- C'est papa, je peux entrer ? demanda-t-il calmement.

- Vas-y, papa ! Qu'est-ce qu'il y a ? Avec León, on ne fait rien de mal !

- Ce n'était pas pour ça que je suis monté, mentit-il. C'est bientôt l'heure du dîner et je voulais savoir si León voulait rester dîner avec nous à moins que tes parents t'attendent pour dîner ? dit-il à l'intention de León.

- Ah ? fit simplement Violetta qui était très surprise par la demande de son père.

- Non ! Ils rentrent tard ce soir, ils vont au théâtre. Je ne veux pas vous déranger !

- Tu ne nous déranges pas, León. Si je te le propose, c'est que ça me fait plaisir et ça fait plaisir à ma fille.

Violetta acquiesça.

- Dans ce cas, j'accepte avec joie, Germán ! Merci pour votre invitation.

- De rien, León ! Tant mieux ! A tout à l'heure...

Germán referma la porte derrière lui et partit.

Violetta n'en crut ni ses oreilles ni ses yeux. Il se demanda pourquoi elle était bizarre et la questionna en déposant ses mains sur ses bras pour la réconforter :

- Mon amour, tout va bien ? Tu fais une drôle de tête, tout d'un coup ? Quelque chose ne va pas ?

- Hein ? Non... Nan, ça va, enfin... tu peux me dire ce qu'il vient de se passer avec mon père ?

- Il m'a invité à dîner avec vous, pourquoi ? Tu n'es pas contente que je reste encore avec toi ? lui demanda-t-il en la prenant dans ses bras.

- Si ! Si ! Mais je n'en reviens pas qu'il ait changé autant ! Je ne reconnais plus mon père, León.

- C'est bien ton père, pourtant ! Il te fait peut-être un peu plus confiance et puis, tu es avec le plus adorable des petits copains donc c'est un peu normal ! dit-il en souriant.

- Ah ! Ah ! Ah ! León, tu réussis toujours à me faire rire même quand je ne vais pas bien. Tu es adorable.

- Je sais. C'est parce que je suis très amoureux d'une fille... aussi merveilleuse que belle qui plus est !

- Ah ? Et qui c'est, cette veinarde ?

- Je crois qu'elle... dit-il en ménageant le suspense... qu'elle se trouve... devant moi et qu'elle s'appelle... Violetta ?

- Mais c'est de moi dont tu parles ?

- Tout à fait ! Je t'aime plus que tout au monde, mon amour !

Ils s'enlacèrent durant un long moment. Puis il s'éloigna un peu d'elle afin que leurs regards se croisent. Ils se regardèrent pendant plusieurs minutes à se sourire, à se caresser les joues puis approchèrent doucement leurs lèvres et se firent un long baiser.

Ils se serrèrent à nouveau dans les bras et restèrent enlacés un long moment. Angie frappa à la porte, ils s'éloignèrent un peu l'un de l'autre très rapidement, gênés.

- Oui ? Qui est-ce ? demanda Violetta, avec les joues rougies.

- Ma chérie, c'est moi ! annonça Angie qui entra délicatement. Je m'excuse si je vous dérange...

- Non ! Ça va, Angie ! Qu'y a-t-il ?

- Le repas va être servi dans dix minutes donc allez vous laver les mains et venez manger.

- Entendu, Angie. On arrive. Merci !

- De rien ! dit Angie en refermant la porte de la chambre.

De nouveau seuls, León et Violetta rirent de la situation qui venait de se produire. Ils allèrent se laver les mains dans la salle de bain puis descendirent cinq minutes plus tard dans la salle à manger pour rejoindre Germán et Angie.

Pendant le repas, Angie voulut prendre la parole. Elle se leva et commença à dire :

- J'ai quelque chose à vous annoncer !

Tous la regardèrent, curieux de ce qu'elle pourrait leur dire.

- Violetta, Germán, vous êtes ma famille depuis deux ans maintenant et j'en suis très heureuse. León, tu fais partie désormais de la famille alors sois le bienvenu.

Il la remercia par un sourire et un signe de tête.

- Germán, ça a été difficile entre nous mais sache que je t'aime depuis le premier jour... poursuit-elle, quand je suis arrivée chez toi et je veux t'annoncer que la famille va s'agrandir : tu vas être papa pour la deuxième fois. Violetta, tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur.

Tous furent estomaqués par cette nouvelle. Germán se leva et serra sa bien-aimée dans ses bras tellement il était heureux. Violetta pleura de joie et enlaça sa tante pour la féliciter ainsi que son père. León félicita les futurs parents.

La joie régnait enfin dans cette maison, ça faisait plaisir à voir. León en profita pour enlacer Violetta et l'embrassa amoureusement. Germán accepta sans broncher mais fut tout de même un peu jaloux.

- Angie ?

- Oui ?

- Je tenais à te féliciter pour ton repas, il était divin ! Tu es une excellente cuisinière, lui avoua León.

- Merci, León ! Je suis heureuse qu'il t'ait plu.

Le repas fini, les hommes allèrent discuter dans le bureau de Germán tandis que les femmes discutaient dans la cuisine tout en faisant la vaisselle.

Maintenant qu'Olga n'était plus là, c'était Angie qui préparait tous les repas et c'était une bonne cuisinière.

A suivre...

Et voilà la suite de mon histoire. En espérant qu'elle vous plaise toujours et j'attends donc vos commentaires pour me donner votre avis. Bonne journée à vous !

Le Destin *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant