Chapitre 30

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Avril... Mai... Juin... Juillet... Août... Septembre... Octobre...

Plusieurs mois étaient passés. Nous étions dans les tous premiers jours d'octobre, Violetta et León étaient toujours très amoureux l'un de l'autre. Ils ne se disputèrent pas une seule fois pour tel ou tel problème. Ils étaient toujours connectés comme au premier jour.

León, sentant que sa fiancée était de plus en plus stressée, il décida de l'emmener quelques jours en vacances pour se reposer. Il lui proposa de prendre un avion pour le Canada. Elle fut enthousiasmée par sa proposition.

Germán, quant à lui, fut réticent au départ et avait malgré tout accepté, poussé par Angie. Chacun prépara sa valise. Carlos, le père de León lui avait proposé de les accompagner à l'aéroport.

Ils passèrent prendre Violetta chez elle en ce jeudi matin à l'aube. Germán eut beaucoup de mal à la voir partir.

- Mon chéri, dit Angie, ce n'est que pour quelques jours. Ta fille a besoin de s'éloigner d'ici car avec les mois qui passent, elle est de plus en plus nerveuse. Essaie de la comprendre et de la soutenir !

- Tu as raison, mais j'ai toujours beaucoup de mal à la voir partir.

- Il va bien le falloir, Germán. Elle va bientôt avoir vingt ans et qui plus est, va bientôt se marier. Laisse-la s'émanciper un peu car tu ne l'aides pas du tout comme tu le fais depuis plus de quatorze ans. Tu l'étouffes un peu trop.

- Je sais !

- Alors si tu le sais pourquoi ne lui as-tu jamais parlé de sa toute première fois avec un garçon ?

- Quoi ? hurla-t-il.

- Oui ! Te souviens-tu quand elle est rentrée un soir et qu'elle s'est fâchée contre toi et tu en ignorais la raison ?

- Oui !

- Eh bien la voilà, la raison pour laquelle elle était fâchée contre toi ! Tu l'as trop couvée, trop enfermée dans ta tour d'ivoire.

- Ça suffit ! J'en ai assez entendu, je ne veux plus rien entendre. Le sujet est clos ! dit Germán en se mettant dans une colère noire.

Il s'enferma dans son bureau le reste de la journée.

Quant à Violetta et León, ils arrivèrent deux heures et demie avant leur embarquement et purent souffler un peu. Ils firent enregistrer leurs bagages, dirent au revoir à Carlos et allèrent à leur porte d'embarquement.

L'avion décolla avec dix minutes de retard. Violetta pouvait enfin souffler et essaya de ne penser à rien sauf à son couple qu'elle formait avec León. Ils arrivèrent à destination deux heures plus tard. Ils récupérèrent leurs valises puis prirent un taxi afin que ce dernier les dépose à leur hôtel.

Dans leur chambre, Violetta voulut appeler son père et Angie pour les prévenir qu'ils étaient bien arrivés. León fit de même avec ses parents.

Juste après les appels passés aux parents respectifs, ils défirent leurs bagages et allèrent visiter la ville. Ils étaient heureux de se retrouver seuls, loin de Buenos Aires, loin de Germán et du stress dû à son mariage avec l'homme de sa vie. Elle respirait un peu mieux, elle put oublier un instant que dans quatre mois, elle allait se marier. Plus le temps arrivait à la date, plus elle devenait nerveuse. León faisait tout pour la rassurer mais il eut beaucoup de mal.

Le lendemain matin, ils décidèrent d'aller visiter la ville en amoureux, manger un morceau puis le soir, il l'invita au restaurant. Elle avait revêtu une magnifique robe, achetée pour l'occasion par sa tante Angie qui la gâtait trop. Les futurs mariés étaient détendus. Ils ne pensaient qu'à eux deux.

Ces quelques jours passés loin de tout, arrivèrent à échéance et ils devaient rentrer à Buenos Aires. Elle avait pris de bonnes couleurs. Elle se sentait extrêmement détendue.

Germán était très heureux de revoir sa fille. Carlos était venu les récupérer à l'aéroport et il ramena Violetta chez elle. Les amoureux se dirent au revoir, s'embrassèrent amoureusement devant Germán qui était un peu jaloux, voire même beaucoup, bien qu'il appréciait énormément León.

Le lendemain matin, Violetta fut la première levée et décida d'aller voir son fiancé chez lui. Elle sonna à la porte et ce fut León qui lui ouvrit :

- Mon amour ? Que fais-tu ici si tôt ? s'étonna-t-il en la voyant.

- Bonjour, mon chéri ! J'avais envie de te voir car tu m'as manqué énormément.

- Toi aussi ! dit-il en l'embrassant langoureusement.

Elle répondit à son long baiser.

Le temps que León prenne sa douche, Violetta discuta avec Josépha et Carlos. Ils ne parlèrent que du mariage, ce qui la stressa énormément. En descendant l'escalier, il constata la nervosité de sa fiancée.

- Papa, maman ! s'esclaffa León, un peu furieux. Vous ne voyez pas que Violetta est de plus en plus nerveuse avec notre mariage ? A votre avis, pourquoi je lui ai offert un voyage loin d'ici ? C'était pour qu'elle oublie tout ça, les préparatifs du mariage etc...

- Violetta, nous sommes désolés. Pourquoi es-tu si nerveuse ? Tout va bien se passer, ne t'inquiète pas !

- Je vous remercie Josépha, mais plus la date de la cérémonie approche, plus je stresse car nous ne sommes pas à l'abri d'un gros problème ou je ne sais quoi qui viendrait contrecarrer notre projet à votre fils et moi. Je me fais une joie d'épouser León bien que j'ai beaucoup de mal à réaliser que cela va se produire.

- Mais non ! Vous êtes faits pour être ensemble. Et je connais mon fils, jamais il n'a été comme ça avec une autre fille. Il t'aime plus que tout.

- Merci, Josépha. Vos paroles me font beaucoup de bien.

- Ma mère a raison, Violetta. Jamais je n'ai aimé une fille comme je t'aime. Tu es l'amour de ma vie, la réconforta-t-il en la serrant tout contre lui.

- Merci, mon chéri. Ça me fait du bien de t'entendre dire ça. Je me sens déjà mieux. Merci pour tout, Josépha. Passez une bonne journée et à bientôt.

- Passez une bonne journée, les amoureux. A bientôt.

León prit Violetta par la taille pour partir quand Josépha l'interpella :

- Violetta ?

Elle se retourna pour savoir ce que sa future belle-mère lui voulait :

- Oui, Josépha ?

- Si tu as le moindre souci pour le mariage, tu peux compter sur moi. Je serai toujours là pour toi.

- Merci infiniment, Josépha. Je n'y manquerai pas.

León commençait à s'impatienter car il voulait emmener encore sa fiancée dans leur endroit secret pour qu'elle se détende à nouveau car elle était une vraie boule de nerfs.

Elle ignorait où il l'emmenait. Quand elle reconnut les environs, elle fut très émue. Il la comprenait parfaitement bien. Ils passèrent la journée là-bas. Elle s'oublia dans les bras de son fiancé. Ils furent heureux d'être là, dans leur lieu secret où personne ne les dérangeait.

A suivre...

Et voilà encore un autre, car le précédent est très court, je dois le reconnaître ! Laissez-moi donc un commentaire pour me donner votre avis et encore merci pour tous les précédents. 

Le Destin *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant