Mi-avril.
Les jours défilaient car nous n'étions plus qu'à un mois et demi du mariage. Anna, âgée d'un mois à peine, se portait très bien. Avec des tétées toutes les trois heures de jour comme de la nuit, Angie était assez épuisée.
Quant à Violetta, elle devenait, tous les jours, un peu plus nerveuse. Il faisait tout son possible pour la calmer, il réussissait mais uniquement quand ils étaient ensemble. Dès qu'elle rentrait chez son père, elle se mettait à stresser de nouveau.
De son côté, León voulut s'entretenir avec son père et lui parla de leur désir de vivre ensemble avant leur union.
Comme si de rien n'était, le lendemain, Carlos demanda à son fils :
- Tu veux bien venir avec moi ? Je dois aller voir un client et je voudrais te le présenter.
León s'étonna mais suivit quand même son père. Carlos prit le volant, León monta côté passager, curieux de savoir où son père l'emmenait.
- Où va-t-on ? demanda-t-il à son père.
- Patiente un peu, on en a pour vingt minutes.
León ne dit rien et attendit d'arriver là où son père lui conduisait. Carlos se gara devant tout un lot de maisons neuves pratiquement toutes inoccupées. León descendit de la voiture et regarda tout autour de lui et demanda :
- Où sommes-nous ?
- Sois patient !
Ils firent deux cents mètres et Carlos lui montra une belle maison toute neuve, beaucoup plus grande que les autres qui se trouvaient autour. León ne comprenait pas pourquoi son père l'avait amené à cet endroit :
- Papa, pourquoi m'as-tu amené ici ? Ton client habite ici ? Elle semble inoccupée ? dit-il en faisant allusion à la maison.
- Elle l'est puisque personne n'habite ici pour l'instant mais le futur propriétaire va bientôt l'occuper. Comment tu la trouves ?
- Elle est magnifique mais jamais je ne pourrais en offrir une comme celle-ci à Violetta !
- Ce n'est pas la peine puisqu'elle t'appartient.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu viens de dire ? dit-il en ne réalisant pas ce que Carlos venait de lui annoncer.
- Cette maison t'appartient ; elle est pour Violetta et toi !
- Si c'est une blague, elle n'est vraiment pas drôle, papa !
- Ce n'est pas une plaisanterie, León ! Tiens, si tu ne me crois pas, prends les clés. Les voici !
Carlos tendit les clés à son fils qui les prit. Il ouvrit la porte et entra dans la maison. Il arriva dans une immense entrée dont les murs étaient blancs et qui donnait sur une grande cuisine aménagée, le salon également grand, donnait sur une immense salle à manger avec cheminée, canapé, une très grande table en verre avec des chaises tout autour. León regardait sans rien dire toutes les pièces. Il ne réalisait pas que cette maison était pour Violetta et lui. Il était arrivé dans la salle à manger puis découvrit un immense escalier qui menait aux chambres. Il emprunta l'escalier tout doucement en se tenant à la barricade car il avait les jambes un peu tremblotantes. Il ne réalisait pas du tout.
Carlos le suivit jusque dans les chambres. León était époustouflé par cette belle demeure.
- Alors, León ? Qu'en dis-tu ?
Il ne put rien dire tellement il était abasourdi. Il avala sa salive et réussit à dire :
- Papa... elle est... splendide ! Je crois que... Violetta et moi serons très heureux... dans cette maison. Ma fiancée va être super contente quand elle va la voir. Mais pourquoi ?
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Le Destin *Finie*
FanfictionL'histoire est basée sur la saison 3 de la série Violetta. J'ai imaginé ce qui aurait pu se passer après les 40 premiers épisodes que l'on a eus et que nous avons eu une pause de deux mois. Je me suis aidée des rumeurs qui ont circulé sur le net pen...