Chapitre 24

1.2K 51 6
                                    

Le dimanche matin, León se leva à sept heures, prit sa douche et alla déjeuner tranquillement avec ses parents trente minutes plus tard.

- Bonjour maman, bonjour papa ! Vous avez bien dormi ?

- Oui ! Et toi, mon chéri ?

- Comme un bébé !

- Je parie que tu as rêvé de Violetta ?

- En effet ! Comment tu le sais ?

- Tu es mon fils et tu as le sourire jusqu'aux oreilles donc, j'en déduis que tu as pensé à la fille que tu aimes.

- C'est vrai ! Je ne peux vraiment rien te cacher, maman.

- Tu as raison ! Je t'avoue que je ne t'ai jamais vu aussi... radieux, aussi... joyeux que depuis que tu t'es remis avec Violetta.

- C'est vrai ! Elle me rend heureux, me comble de bonheur.

- Ça se voit. Elle t'a métamorphosé.

- C'est si flagrant que ça ? J'ai changé en bien ou en mal ?

- Oui, pour moi qui suis ta mère et puis pour certaines personnes qui te connaissent bien. En bien, je te rassure. Avant de rencontrer Violetta, quand tu sortais avec Ludmila, tu étais arrogant, agressif et prétentieux qui plus est. Tu lui plaisais mais pas à moi ni à ton père, j'avais l'impression que tu n'étais pas mon fils.

- Ce que ta mère dit, León, c'est la pure vérité ! Tu étais un autre à cette époque-là !

- C'est vrai que Violetta m'a métamorphosé. Je me sens plus humain. Bon, maman ! Je vais rejoindre ma fiancée. Passe une bonne journée et à ce soir !

- A ce soir, León ! Au fait, ton père et moi allons chez des amis. Tu penses dîner avec nous ou...

- Je ne sais pas encore. Je te tiendrais au courant mais j'aimerais bien inviter Violetta au restaurant si elle est d'accord aussi, cela va de soi !

- Pourquoi ne serait-elle pas d'accord ?

- Je ne sais pas si elle a prévu de dîner en famille. Je vais lui demander quand je la verrai dans quelques minutes. Bon ! Je te laisse, maman !

- Tu ne trouves pas qu'il est encore tôt ? Sais-tu si elle est levée seulement ?

- Oui ! Elle se lève très tôt tous les matins. Elle n'est pas du genre à rester au lit. A plus tard !

- A plus tard, León ! Sois prudent en moto !

- Comme toujours ! lui cria-t-il en sortant de chez lui.

Il venait de mentir à sa mère. Il prit son casque, l'enfila puis enfourcha sa bécane et démarra. Il arriva deux minutes plus tard chez Violetta. Il frappa à la porte de service afin de ne pas réveiller Angie qui avait besoin de repos suite à son état.

Ce fut Germán qui alla lui ouvrir.

- Bonjour León. Comment vas-tu ?

- Bonjour Germán. Bien et vous ?

- Bien ! Je te remercie. Qu'avez-vous prévu de faire aujourd'hui ?

- Je ne sais pas trop... on va peut-être aller se promener au bord de l'eau et après, je ne sais pas.

Violetta voudra peut-être faire quelque chose... on va voir et on décidera ensemble.

Elle arriva dans la cuisine et se jeta au cou de León en criant doucement :

- Mon amour, comme tu m'as manqué !

- Bonjour, ma chérie, tu vas bien ?

- Bon ! Je vous laisse, dit Germán en quittant la cuisine. Bonne journée à vous.

- Merci, à vous aussi, Germán !

- Merci ! dit-il en parlant un peu fort.

Elle préféra attendre que son père parte pour répondre à León :

- Je vais mieux depuis que tu es là, mon amour !

- Hou ! Quelle déclaration ! Tu n'étais pas bien ce matin ? demanda-t-il, inquiet.

- Non ! Depuis que tu es parti hier soir, j'ai mal à cet endroit-là ! dit-elle en montrant son cœur.

- Qu'est-ce que tu as ? Tu veux aller voir un médecin ?

- Non ! Pas la peine parce que depuis que tu es là, je vais beaucoup mieux. Tu ne comprends pas que je suis en manque de toi, León ? Je voudrais tellement qu'on vive ensemble.

- Quoi ? Mais on n'est pas encore mariés. Ton père ne voudra jamais !

- Qu'est-ce que ça peut faire ? Tu ne veux pas ?

- Si ! Bien sûr que si mais je ne veux pas que ton père m'en veuille ou je ne sais trop quoi. Je préférerais qu'on en discute à tête reposée, qu'on y réfléchisse et qu'on organise après notre vie ensemble.

- D'accord ! D'accord ! C'est vrai que l'on ne doit pas prendre ça à la légère. On y va ?

- Oui ! Et tu veux aller où, aujourd'hui ?

- Je ne sais pas ! Tu as une idée ?

- Nous sommes dimanche et tous les magasins sont fermés aujourd'hui.

- C'est vrai ! Que me proposes-tu ?

- Je peux te proposer d'aller... au ciné voir le film que tu veux.

- Bonne idée ! Ça fait tellement longtemps que nous ne sommes pas allés au cinéma tous les deux...

- C'est vrai ! Quel film souhaites-tu voir ?

- Un film romantique !

- Eh bien allons à la séance de onze heures. Il n'y a pas beaucoup de monde à cette heure-là ! On sera presque seuls...

- Super ! Allons-y alors !

León et Violetta partirent pour le cinéma. Ils choisirent donc le film qu'ils souhaitaient voir. En effet, il n'y eut pas beaucoup de monde dans la salle quand la lumière s'éteignit. León avait choisi deux places très éloignées des quelques personnes présentes dans la salle. Il embrassa tendrement Violetta qui l'embrassa également au cours du film. Il lui murmura quelque chose dans le creux de l'oreille :

- Je t'aime passionnément, mon amour ! Il n'y a que toi qui comptes dans mon cœur.

- Tu es trop gentil, León. Je t'aime aussi à la folie. Tu es le seul garçon qui compte à mes yeux. Je suis éperdument amoureuse de toi, mon amour.

Il fut très ému et l'embrassa dans le cou. Il ne regardait pas vraiment le film. Elle se laissait faire car elle voulait vraiment lui montrer les sentiments qu'elle éprouvait pour lui.

A la fin du film, les lumières se rallumèrent dans la salle et il se repositionna dans son siège, un peu gêné. Il toussa un coup pour s'éclaircir la voix :

- Mon amour, que veux-tu faire maintenant ?

- On va manger quelque part puis on pourrait retourner au parc dans notre lieu pour être seuls, sans être dérangés par qui que ce soit... lui suggéra-t-elle rougissant un peu.

- Ma chérie ! Tu as une merveilleuse idée... approuva-t-il. Tu n'aurais pas une idée derrière la tête, toi ? poursuivit-il, curieux après avoir réfléchi.

- Aucune en particulier... lui mentit-elle. C'est juste que je voudrais passer tout mon temps à tes côtés. Je me sens apaisée dès que je suis en ta présence... continua-t-elle.

- Je suis touché par tes paroles.

Ils allèrent donc manger un morceau dans un fast-food puis vingt minutes plus tard, ils prirent la direction de leur lieu magique.

A suivre...

Et voici pour le chapitre 25. En espérant qu'il vous a plu comme les précédents. Merci de me le dire en commentaire afin que je sache ce que vous en avez pensé, ça serait gentil. Merci aussi pour les commentaires et les votes sur les chapitres précédents, ça me fait très plaisir qu'elle vous plaise. Je posterai la suite demain dans la journée.

Le Destin *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant