Chapitre 42

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Le lendemain matin, Violetta et León se levèrent, déjeunèrent puis se préparèrent. Elle tira son lait, le transversa dans plusieurs biberons. Ils s'embrassaient régulièrement durant la matinée. León était très attentionné envers son épouse.

Les tracas qu'elle avait eus ces derniers temps furent oubliés très vite. Angie arriva sur les coups de dix heures pour venir récupérer son petit neveu. Elle était folle de joie. Elle partit vingt minutes plus tard et ce fut Francesca qui arriva chez les jeunes mariés.

Elle venait chercher son amie pour partir toutes les deux chez l'esthéticienne. León attendit un peu pour ne plus voir sa femme dans les environs pour partir à son examen du permis de conduire. Il était un peu angoissé mais il était serein tout de même.

Il était assez confiant puisque son moniteur était ravi de l'assiduité de León à assimiler tout le code de la route. Il eut des leçons en accéléré et il avait déjà son permis moto donc ça l'aidait beaucoup.

Les deux amies étaient dorlotées chez l'esthéticienne, elles ne pensaient plus à rien à part à elles-mêmes.

Victor était venu le récupérer juste après l'obtention de son permis afin de l'emmener acheter une voiture chez un concessionnaire.

Il choisit de prendre un 4x4 afin que sa famille et lui soient en sécurité en cas d'un accident de voiture. Il paya cash sa voiture avec une deuxième carte bleue que son père lui avait donnée peu de temps avant que ses parents ne partent en voyage, pour l'achat de sa future voiture. Il était fou de joie. Il alla l'essayer et fut emballé par son choix. Il conduisait prudemment, maintenant qu'il était responsable de famille.

Il récupéra son fils chez Germán et Angie en début d'après-midi et il leur annonça la bonne nouvelle. Ils furent ravis pour lui.

Quant aux filles, elles continuaient à se faire dorloter. Elles étaient zen, détendues comme jamais elles l'ont été jusqu'à maintenant. Elles ne pensaient à rien d'autre qu'à elles-mêmes. Violetta avait complètement occulté ce qu'elle voulait faire : suivre son époux pour savoir ce qu'il manigançait ou ce qu'il lui cachait.

Ce fut en début d'après-midi que Violetta et Francesca rentrèrent chez la première. Elles tombèrent nez à nez avec León qui s'occupait parfaitement bien de son fils. Violetta fut très émue de voir son époux s'occuper d'Enzo comme il le faisait. Elle fut étonnée de le voir qu'elle ne put rien dire.

- Bonjour, mon amour ! Ta journée s'est bien passée ? lui demanda-t-il.

Elle acquiesça d'un signe de tête. Francesca prit la parole :

- Tu ne peux pas t'imaginer tout le bien que nous avons ressenti ! C'était... super ! Je me sens planée, détendue. Violetta ? C'est pareil pour toi, non ?

Elle sortit de ses pensées et répondit mollement :

- Oui, oui ! Je suis détendue. Merci mon amour pour tout !

Elle lui tendit sa carte bleue qu'il prit doucement des mains de sa femme. Il en profita pour l'embrasser tendrement.

- De rien ! C'est normal ! C'est mon devoir de mari de prendre soin de ma tendre épouse. Francesca, peux-tu t'occuper d'Enzo un tout petit instant, tu peux aller le coucher, il vient de dévorer son biberon. Car je dois montrer quelque chose à ma douce chérie.

- Bien sûr ! s'empressa-t-elle de répondre avec un grand sourire, au courant de la surprise de León.

Violetta était un peu inquiète de les voir si complices.

Leur amie prit Enzo et l'emmena à l'étage, dans sa chambre.

- Viens avec moi, j'ai quelque chose à te montrer, dit-il en prenant son épouse par la main et en l'entraînant dehors.

Elle se laissa faire et le suivit dans la rue. Il l'arrêta devant une voiture noire. Elle ne comprit pas ce qu'il lui montrait :

- Ben, c'est une voiture ! Qu'est-ce qu'il y a d'extraordinaire ?

- Tu ne comprends pas ?

- Non ! Désolée !

- C'est notre voiture !

- Quoi ? s'écria-t-elle, surprise.

León se mit face à elle, la regardant droit dans les yeux et lui dit :

- Depuis la naissance d'Enzo, j'ai pris des leçons de conduite en accéléré et avoir mon permis de conduire le plus rapidement possible afin d'emmener ma petite famille partout et pour ne plus être dépendant de mon père ou de mon cousin...

Violetta n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles.

- C'est mon père qui m'a conseillé de prendre des leçons et passer l'examen et je l'ai eu ce matin. Je suis désolé de t'avoir caché la vérité mais je voulais te faire une surprise.

- "..."

- Tu ne dis rien, mon amour ?

- Hein ?

- Je crois que la surprise est de taille tellement tu restes muette ?

- Et moi... qui ai cru que... tu me trompais avec une autre... je suis honteuse ! Je suis sincèrement désolée, dit Violetta qui se mit à rougir comme jamais elle avait rougi auparavant.

- Tu n'as pas à être honteuse, mon amour !

- Oh si ! Je m'en veux de ne pas t'avoir fait confiance. Je ne pourrais plus jamais te regarder en face, León ! dit-elle en baissant les yeux vers le sol.

Il essaya de lui relever le menton mais elle résistait au maximum.

- Nan, León, s'il te plaît !

- Oui, il me plaît de te regarder dans les yeux. Tu en as de si beaux ! dit-il en forçant un peu. J'adore plonger dans ton regard, je m'y noie !

- León, arrête...

- J'arrêterai que quand tu me regarderas droit dans les yeux... Regarde-moi, mon amour !

- León, tu ne comprends pas que je suis honteuse... dit-elle en ayant des sanglots dans la gorge.

- N'aies pas de honte à avoir ! C'est normal que tu te sois imaginé trompée...

- Non ! Je n'aurais pas dû avoir ces pensées. Je dois te faire confiance... Je te fais confiance mais c'est en les autres filles que je ne l'ai pas.

Elle céda un peu. Il lui releva le menton afin de croiser leurs regards. Il s'aperçut que des larmes avaient coulé le long de ses joues, il se mit à les essuyer délicatement avec ses pouces puis avait ses mains sur son cou et il approcha ses lèvres de celles son aimée et dans l'action, l'embrassa tendrement en pleine rue. Fort heureusement, personne ne se trouvait aux alentours. Elle se perdit dans ses bras puis se blottit tout contre lui. Francesca vint les rejoindre, baby phone en main, dans la rue. Elle était émue de les voir enlacés. Violetta s'éloigna légèrement de León et dit :

- Pardonne-moi, mon chéri ! Je t'aime tellement.

- Tu es pardonnée. Ce n'est pas grave ! Je voulais t'en faire la surprise, je crois que j'ai réussi. Sache que je t'aime plus que tout, Violetta. Jamais je n'irai voir ailleurs. Tu me combles de bonheur. Et tu m'as donné un fils et ça, c'est le plus beau cadeau qu'un homme peut recevoir de la part de son épouse. Je t'aime, mon amour !

A suivre...

Et voilà pour la suite comme je l'avais promis hier matin. Alors ? Comment l'avez-vous trouvé celui-là ? J'attends vos commentaires afin que vous me disiez votre avis sur la suite que j'ai voulu donner à ma fiction. Merci à toutes celles qui me suivent fidèlement, j'en suis extrêmement touchée et émue.

Le Destin *Finie*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant