II
''Il fixe le ciel de ses yeux dénués de vie''
EKHÖ
Je patiente. Je m'ennuie.
Je n'arrive pas à me concentrer sur ces paroles sans importance que prononce cet homme.
Il est plutôt petit, rond, dégarnie, et sa moustache tressaute à chaque parole de sa part lui demandant un tantinet d'effort.
Je suis seul au premier rang, le rang de la famille... tous ceux derrière moi me scrute pour déceler la moindre émotion de ma part. Je reste tout de même impassible devant eux, je ne pleure pas et reste droite, contrairement à ce qu'il pense, je ne suis même pas triste.
Je tourne une énième fois la fines chevalière aux entrelaces de fer blanc, encerclant une gouttes blanches aux reflets laiteux, cette magnifique bague qui orne mon annulaire droit... D'où me vient-elle déjà ?
Mes pensées ce font coupées par la seule phrase qui me préoccupe de la part du vieil homme.
"Je laisse maintenant place à la famille.''
Je ne perd donc pas de temps et me lève vers l'estrade, le silence pesant qui c'est installé est dérangé par les claquements secs de mon manteau lorsque je me déplace.
Je m'installe face au micro disposé sur le guichet improvisé. Je retire mes lunettes tintées par respect et commence le discoure que j'ai mille fois répéter.
"Je vais d'abord commencer par vous remercier, vous tous'' désignais-je la foule, ''merci d'être ici aujourd'hui... Je ne connais même pas la moitié d'entre vous, je suppose que c'est de même pour vous."
"Je suis Ekhö Derrys, fille adoptive de Karl et Samantha Derrys, les parents biologique de Clarisse qui est la cause pour laquelle je suis ici.''
Je me tourne quelques instants vers le cercueil qui est derrière-moi...
La jeune femme semble dormir, malgré sa peau blanche qui anciennement était halée. Ses cheveux brun bouclés retombent sur ses épaules musclées. Ses fins traits délicat affiche un léger rictus satisfait des plus déconcertant. Elle ne dispose que d'une simple robe bleu marine longue lui arrivant aux chevilles, au décolleté plongeant et aux manches plutôt longues.Ils ont au moins réussi à cacher les cicatrices de l'autopsie...
Il est vraie qu'elle est devenue une belle jeune femme depuis que je suis partit, elle parait tellement plus mature que moi alors que seulement cinq ans nous sépare...
'' Il y a deux jours, j'ai reçu un appel en Angleterre, comme quoi j'étais la dernière personne possédant le nom Derrys. Je n'ai d'abord pas compris...Puis le souvenir de ma sœur m'aie revenue. Pour tous vous dires, je n'étais pas rester en très bon terme avec elle il y a sept ans... c'était au tribunal, lorsqu'elle exigeait tous les biens ainsi que mon émancipation auprès du juge."
"Je n'avais que dix ans à l'époque, j'étais resté sur la mort de mes parents et non sur ces biens matérielles.''
Je remarque les visages exorbités qui me fixent sans comprendre, ils s'attendaient probablement à ce que je la pleure, à ce que je raconte nos beau moments... mais je ne peux pas, ce n'est pas ma réalité.
"Nous n'étions pas proches, je ne la voyais jamais, elle suivait un cursus scolaire stricte pour surdouée, moi, je restai à CirclyCices, avec nos parents."
"Je n'ai pas pue te connaitre Clarisse, mais tu ne m'en as surtout pas laisser l'occasion.''
Il est vrai que mon discoure laissait croire à un reproche mais ce n'était en aucun cas un, seulement un fait...
Je descend de l'estrade suite à cette conclusion ratée et me positionne sur le côté du lit de mort, attendant les condoléances habituelle. Les visages ce superposent, certains tentent même des accolades réconfortante que je repousse en douceur. D'autres personnes arrivent, je m'attarde plus longtemps sur elles, le premier à me saluer est un géant chauve à la carrure imposante, sa poigne de fer me brise la main...son odeur m'interpelle, la forêt... la sueur...
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When You Come To CirclyCices
Fantasy*** CirclyCices est une ville recluse et pourtant très développée, La bibliothèque municipale veille à notre culture -pour le plus grand malheur des adolescents-, Les nombreuses salles de jeux, bowlings, cinéma et boites veillent à notre divertissem...