When You Come To CirclyCices

Chapitre XII

Chapitre XII

''Ma joie fut vite interrompue''

SYKES

Je rentrai tranquillement chez moi, un sourire béa sur le visage... il fait bon, pensais-je en inspirant profondément l'air. Dommage que ce moment ai dû prendre fin...

J'ouvris sans bruit la porte de chez moi et tendis l'oreille. Ma mère qui fait la vaisselle, mon père ronflant... Elle me remarquerait forcément , autant me livrer. Je fis la bise à ma génitrice par-dessus le comptoir et commença à retourner vers les escaliers.

''Attends...''

''Oui ?'' demandais-je en me retournant.

 ''As-tu déjà remarquer... quelque chose d'étrange ?''

''Nous sommes des Metas'' rais-je, ''l'étrangeté c'est notre dada !'' continuais-je à m'esclaffer.

''Non... je veux dire...de la part de la Derrys...'' ma mère baissa la tête et commença à ce tordre gentiment les mains, l'air tracassé.

 ''Elle est étrange, mais a un bon fond, c'est ce que tu voulais savoir ?''

''ça ira...''

Je repartis en direction des escaliers et à peine eu-je franchit deux marches, j'entendis faiblement ma mère murmurer:

 ''Sois prudent avec elle...''

EKHÖ

à peine suis-je rentré dans la chambre qu'Adhira ce releva du lit en allumant une des lampes de chevet. Habillé d'une chemise de nuit à bretelle pêche, elle croisa les bras sur sa poitrine l'air renfrogné.

''T'étais où ?''grogna t-elle alors que je retirai ma robe et mes chaussures.

 ''Nul part...'' répondis-je en me décoiffant.

''Sykes et toi avaient disparu sans prévenir, vous étiez où ?'' insista t-elle tandis que je défaisait mon soutien-gorge en étant dos à elle.

''à Lost River ?''répondis-je une nouvelle fois en mettant un short bleu marine à rayure blanche suivie d'un débardeur blanc.

''Vous y faisiez quoi?'' maugréa t-elle en ce déplaçant derrière-moi, me faisant sursauter.

''Une ballade...''rétorquais-je une nouvelle fois en m'engouffrant sous la couverture couleur crème.

La jeune indienne me suivi en s'allongeant à ma droite et fixa avec moi le plafond. Elle saisissa ma main avec douceur et encra son regard dans le mien. À nouveau cette expression, si triste et si douce à la fois... ses yeux bleus s'embuèrent de larmes alors qu'un rictus de douleur ce dessinait sur ses lèvres. Je pris la peine de caresser sa joue humide en chantonnant une douce mélodie.

''Si tu savais à quel point on tient à toi...'' souffla t-elle entre deux sanglot.

''Mais si tu savais à quel point l'on ne peut pas te l'avouer...'' continua t-elle sur le même ton.

 ''Pourquoi..?''

''Maintenant que tu n'es plus concerner, l'on ne peut pas ce permettre de te l'avouer...'' répondit-elle en enfouissant sa tête contre mon cou pour cacher ses pleurs.

Je décidai de continuer à la bercer ainsi, en caressant doucement ses cheveux, en assurant des paroles attentive.

''Tout va bien Dhyra... je suis là... David est là... on est tous là...'' lui assurais-je.