Chapitre XVII

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Chapitre XVII

''commentais-je, la mine dépitée''

EKHÖ

''Vraiment désolé...'' je répète au jeune homme encore tremblant.

''P-pas grave...'' tente t-il de sourire.

''Sinon l'avorton, si tu nous disais pourquoi t'es là.'' reprend t-il la conversation.

Le petit recommence à pleurer, je tente maladroitement de le réconforter mais au contact de sa main, j'ai forcement un léger mouvement de recule, lui aussi le ressens et me fixe avec des yeux ronds encore bouffis par les larmes.

''Alors t-toi aussi..?'' hésite t-il à demander.

Je lui tire sympathiquement la langue en dévoilant mes yeux ainsi que mes crocs.

''Ekhö Derrys.'' je répond en tendant ma main.

''Tu comptes me répondre un jour ou...'' s'impatiente le jeune homme.

''Maman m'a viré...'' avoue le jeune homme. ''Elle me disait que j'étais un incapable, même pas capable de supporter le regard des clients du bar... Du coup elle a dit je cite: 

« Débarrasse-moi le plancher bon à rien ! Reviens quand ta timidité sera moins maladive, va où tu veux, même dans le trou pommé qu'est CirclyCices mais dans tous les cas démerde toi pour trouver un logement ! »

Alors je me suis dit, où quelqu'un accepterait de t'accueillir temporairement mon bon Yann, et l'illumination, j'ai pensé au bon vieux Sykes !'' sourit-il de toutes ses dents.

Pauv' garçon, vue l'affection que lui porte Sykes ça m'étonnerait qu'il accepte, mais il est si gentil, jamais il ne laisserait jamais quelqu'un à la rue.

''Non.''

Le garçon commence à rire mais ce reprend lorsqu'il voit l'expression dur de Willes. Tout comme moi, il est plus que surpris.

''Non ?'' s'étonne t-il plus sérieusement.

''Je ne peux pas t'accueillir. Nous aurions pue si tu avais appeler, mais la maison n'est pas disposé à accueillir une nouvelle personne.'' explique t-il.

Yann recommence à pleurer toutes les larmes de son corps...

''S'il-teeeeeeee-plaiiiiiiit...'' couine t-il en tirant le gilet de mon ami, ce mouchant presque dedans.

Je serais probablement dans le même état que lui à sa place... et puis zut !

''C'est bon...'' j'accepte finalement en roulant des yeux.

Les deux adolescents ce tournent vers moi incongrus.

''Tu peux dormir chez moi...'' je répète, une once d'amertume dans la voix.

Le gamin ce déplace à genoux jusqu'à moi et saisis mes mains comme pour une prière.

''C'est vrai ?'' s'assure t'il.

''Me fait pas regretter.'' je rétorque en retirant mes mains.

Le Melort ramasse ses affaires et nous emboîte le pas en chantonnant joyeusement.

''Je te trouve bien courageuse de supporter ça...'' me murmure t-il en faisant allusion aux chants incessant.

''Un fou de plus ou de moins dans ma baraque...'' j'hausse les épaules.

''Au fait, maintenant qu'on est amis !'' s'exclame le brun.

Ça c'est vite dit mon coco...

When You Come To CirclyCicesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant