When You Come To CirclyCices

Chapitre XXIII. Partie I.

Je vous conseille de lire la traduction de cette musique qui décrit parfaitement l'état d'esprit d'Abel lors de ce début de chapitre. 

Bonne lecture,   cordialement: FDR

Chapitre XXIII. Partie I.

''La tigresse, elle t'emmerde''

EKHÖ

Je perd l'équilibre et m'échoue sur le sol, encore en nage après ce que je viens de voir. La vie d'Abel, la vie entière d'Abel venait de défiler devant mes yeux et j'en étais encore sous le choc.

Mon cœur battait contre mes cottes, mon sang bouillonnait dans mes veines, mon esprit gardait tout ce sang en mémoire... tant de sang. Tant de sang.

Et tous ces morts retrouvaient à CirclyCices par le simple fait qu'ils aient découvert le passé d'Abel ou juste qu'ils aient voulu le toucher.

Cette ville ne connaissait vraiment que des bas. Ne pus-je m'empêcher de pensée encore déboussolée.

''Mais qu'est-ce-que tu as fait...'' murmure Abel avant de s'effondrer inconscient sur le sol.

ABEL

J'ouvre difficilement les yeux, ma tête me lance, la lumière m'agresse et n'afflue qu'un peu plus sur ma douleur.

Mes rideaux étaient grand ouvert, mon regard divague vers mon meuble de bougies où une silhouette ce distingue des teintes monotones de la pièce.

''Ekhö...'' je murmure.

Puis les éléments me reviennent en mémoire, elle avait tout, absolument tout découvert, Leïa, mes parents, mes meurtres...

La jeune femme se réveille à l'appelle de son nom et regarde enfin ce qui repose sur le canapé décrépi à quelques mètres d'elle.

Ses yeux s'écarquillent et un sourire crispé ce dessine sur ses lèvres.

''Je suis désolé Abel... j'avais besoin de savoir...'' s'excuse la blonde, les larmes aux yeux.

''Pourquoi es-tu encore ici ?'' je demande, étonné, d'une voix relativement froide.

Surprise de ma question, la Nome reprend d'une voix plus enjouée en s'approchant d'un pas hésitant:

''Je t'avais dit que je ne te lâcherais pas avant d'avoir découvert tes secrets, cela ne veux pas dire que,dorénavant, tu vas passer des jours paisibles.'' me dit-elle sur le ton de la plaisanterie, en s'accroupissant finalement afin des'accouder au bord du canapé, se retrouvant ainsi au-dessus de moi.

''Tu as pourtant tout vue...Pourquoi n'as-tu pas peur?'' je continu, ne comprenant toujours pas.

''Ce que tu penses de toi m'importe peu, tu as peut être tué mais tu n'es pas une mauvaise personne Abel, le simple fait que tu éprouve du regret prouve que tu n'es pas un monstre. N'est-ce pas ce que tu m'as dit ce jour-là quand je suis venue en pleure chez toi ?'' me renvoi t-elle en pleine face mes propres arguments.

Cette phrase fait déferler en moi des sentiments dont je ne connaissais pas l'existence. Je ne connais pas ce sentiment qui me prend les tripes et je dis donc d'une voix fébrile.

''Je crois que je t'aime Ekhö...''

Cette réplique de ma part fait exploser de rire l'adolescente puis son visage revient vers le mien en affichant un sourire en coin.