When You Come To CirclyCices

ABEL

ne vous étonnez pas si durant quelques temps je ne poste pas, je vais en Suisse, au passage, ne faite pas gaffe au clip de cette vidéo, sur ceux, bonne lecture

cordialement: FDR

ABEL

''réveille-toi''

''Dit ? T'as jamais voulu partir d'ici ?'' me demande t-elle.

Je continu de la suivre en équilibre, les bras tendu pour garder mon équilibre sur ce fin muret délimitant la forêt de la ville.

La petite fille d'un dizaine d'année en face de moi continu de s'éloigner plus rapidement, parfaitement à l'aise sur ce fin chemin, ses cheveux bruns se balancent au rythme de sa marche et c'est après s'être assez éloigné qu'elle ce retourne en ma direction et me sourit de toutes ses dents, les yeux pétillants de malice.

Elle était si mignonne.

''Bah alors ? T'as perdu ta langue ?'' continu t-elle.

Je la rattrape rapidement et me met à sa hauteur puis nous nous asseyons tout deux pour observer la ville au couché du soleil.

''Papa et maman ne voudrons jamais que je parte avant que je reçoive ma lame...'' je murmure en admirant le paysage.

''Mais tu n'as jamais voulu plus ?'' rétorque t-elle en me dévisageant de ses yeux cuivrés.

Je ne réfléchis même pas et m'empresse de répondre:

''Bien sûr que non, je t'ai toi et papa et maman veillent sur moi.''

''Veiller sur toi ?!'' s'exclame t-elle alors. ''Tu sais aussi bien que moi que ce n'est pas normal que nos parents nous traitent ainsi !'' me montre t-elle comme à son habitude son ventre en soulevant son chemisier.

Je ferme immédiatement les yeux et rebaisse ses mains.

''Arrête !'' je l'implore tandis qu'elle persiste à vouloir me montrer ses marques.

''Tu n'es pas non plus gâter !'' continu t-elle en soulevant mon propre t-shirt.

''J'ai dit arrête Leïa !!!'' je lui hurle alors en me cambrant en avant pour ne pas observer les coups qu'ils m'ont infligés la veille.

Les larmes me viennent déjà aux yeux, je détestais lorsqu'elle était comme sa, obstinée à me montrer la vérité en plein visage, je ne voulais pas qu'elle ai raison, je voulais penser ma vie fabuleuse avec elle à mes côtés. L'enfant cesse son geste et pose une main qui ce veux rassurante sur mon dos.

''Je suis désolé...'' souffle t-elle dans un soupire.''Mais...'' reprend t-elle en reposant les yeux sur le paysage.''Dès ce soir je partirai, avec ou sans toi.'' m'avait-elle dit dans un regard dénuée d'émotions.

Je regrette ce soir encore aujourd'hui, j'aurais due partir, avec elle, au lieu de m'obstiner à me cacher de la vérité...

Je fais grincer la porte en rentrant chez moi, en déposant mes chaussures dans l'entrée je dépose au passage les sacs de courses qui m'avaient valu un bon détour.

La maison était plongé dans le noir, j'étais tellement soulagé, j'étais sûr que mes parents n'étaient pas là... Je monte les escaliers vieux de plusieurs siècles grinçant de la maison. Et me stoppe devant la porte de ma chambre, la lumière était allumée...