Chapitre XXIV. Partie I.

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En média: Elza désespérée,                                   cordialement, FDR

Chapitre XXIV. Partie I.

''Pourquoi était-ce toujours lorsque j'avais besoin des enseignements de mon père pour ce genre de cas que les leçons refusaient de me revenir en mémoire !?''


EKHÖ

''BORDEL !'' hurlais-je hors de moi en renversant d'un coup de pied rageur la commode de mon salon.

Nous avions fuit, FUIT ! N'en revenait toujours pas mon amour propre, ces traîtres m'avaient emmenés de force jusqu'à chez moi et désormais plus personne ne pouvait nous stopper, moi et mes animaux furibondes à l'intérieur de mon esprit.

''Disparues !'' hurlaient-ils.

''Manquantes!''

''Vengeance!'' reflétaient-ils.

Je tournais dans la pièce, faisant les cent pas comme le ferait un fauve prit au piège, ma raison restait sourde dans mon esprit torturé, je n'exhalais que colère.

NOUS AVIONS FUIT !

David restait affligé, assis sur le sofa, la tête prise dans ses mains, enfermé dans ses propres pensées.

Comment avais-je pue perdre ainsi tous mes moyens face à cette chose !? Elle aurait pue me pulvériser d'un coup de griffes que je serai rester impassible, à sagement l'observer...

Taylor était quasiment dans le même état que moi, mais au lieu de fracasser mes meubles, celui-ci ce contentait de feuler et de passer nerveusement ses mains dans sa tignasse blonde.

''On doit aller les récupérer !!!'' hurlais-je alors.

Alors que je m'apprêtais à passer la porte du salon, Willes me barra le passage.

''Tu sais aussi bien que moi que sa ne changera rien.'' me dit-il.

''Tu préfères que je reste là à attendre tandis qu'elles sont avec ce monstre !''

''Il a raison...'' murmura David qui jusque là était resté silencieux.

Je fis volte-face.Que venait-il de dire !?

''Il n'y a rien que nous puissions faire pour l'instant...'' reprit-il. ''Y aller, ce serait ce jeter dans la gueule du loup...''

Je m'approchai de lui, incongrue, ne relevant même pas le jeu de mot subtil qu'il venait d'employer.

''Alors que faisons-nous dans ce cas ?'' lui demandais-je.

''Vous ne faite rien.'' me rectifia t-il. ''Je me renseigne.''

Il releva alors la tête, posant son regard brisé sur moi.

''Rentrer tous chez vous...'' conclut-il dans un lourd silence.

Les adolescents quittèrent tours à tours la pièce, nous laissant seuls, lui et moi.

''C'est tout ?'' murmurais-je dans un faux rire. ''Je reste là à me tourner les pouces pendant que tu les sauves ?''n'en revenais-je toujours pas.

Le silence fut ma seul réponse.

''Tu peux pas me faire sa David ! Adhira est comme une sœur pour moi !'' m'exclamais-je, un peu plus abattue par son silence.

When You Come To CirclyCicesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant