Pouvoir destructeur

Chapitre 33 ~

Comment ça, c'était ma mère ?

- Elle te ressemble vraiment, Aiden. En plus, tu m'as raconté un de tes rêves... C'était prémonitoire.

Ce n'était pas faux. Mais je ne voulais pas les croire.

Ses yeux dorés me revinrent à l'esprit. Et j'apercevais l'horloge magique.

C'était impossible, j'étais toujours seul. Ma mère serait cette femme ?

Comment était-ce possible? C'est vrai qu'elle me disait quelque chose... Mais c'était à moi qu'elle me faisait penser ?

- Dylan, je...

- Aiden, tu perds du temps, va les rejoindre. On en reparlera. Je t'aime, chéri, me dit Halmeoni.

- Allons-y !

Dylan me prit par le bras. J'étais trop choqué pour faire quoi que ce soit. Mais je devais sortit.

*

Quand nous les avons rattrapés, je n'ai pas parlé. J'ai juste observé. Et quelque chose d'étrange arriva.

Hugo, qui courait avec nous, se prit un mur d'une maison.

- Aïe !

- Hugo ! À quoi joues-tu ? Le réprimanda Alysea.

- Je... Je cours ! Il n'y avait pas de mur il y a quelques secondes... il... il n'y a pas de murs...

Il frôlait de sa main la surface du mur. Ne l'avait-il réellement pas vu ?

- Eh bien, quel pouvoir unique tu as, Hugo ! Très utile, d'ailleurs. Voir à travers les murs va nous servir une fois arrivés. Passe à l'avant.

Moi et Dylan, nous fermions la marche. Et bien, c'était effrayant.

**

Les monstres étaient là, juste devant. Mais ils ne nous avaient pas vu.

Mais l'un d'entre eux tourna sa tête, vers notre groupe.

- On doit les tuer, sinon on vivra avec eux pour toujours, on mourra ! S'exclama Alysea. J'y vais en première, cachez-vous !

Elle avait une rapidité inhumaine. Elle courait vers le monstre, et sortit un sabre.

D'où le sortait-elle ?

Elle trancha les chevilles, les bras et courut jusqu'au coeur.

- Voilà !

Du sang. C'était immonde.

- Je veux un sabre aussi ! Déclara Dylan.

- J'ai un sabre car mon pouvoir ne me permet pas d'attaquer. Pour vous, c'est différent. Vous attaquerez. C'est inné chez vous. C'est clair ?

Bien-sûr que c'était clair.

Et les autres monstres de mirent sur nous.

Dylan s'est lancé en premier. Mais ça n'a pas été très performant.

Le monstre l'avait vu et l'avait relancé sur les murs.

- Arg...

Le monstre s'était mis à tout brûlé. Ethan sortit de l'eau de ses mains pour l'éteindre. Mais, ce feu était constamment raviver.

Et là, j'eus une idée.

Des tiges sortirent de mes bras pour immobiliser le monstre. Des tiges de mes jambes pour ses chevilles.

- Dylan ! Son coeur !

Et Dylan put se venger. Avec le feu, directement dans son coeur.

On en avait eu un. Mais ils étaient beaucoup trop nombreux. Ella se battait avec une fille et Hugo les informait. Il voulait tout de même participer.

- Alysea ! On a des blessés...

- Ella ! S'exclama cette dernière.

Ella lâcha le monstre et alla vers la fille blessée - pour la soigner de ces mains. Avait-elle également le pouvoir de la guérison ?

Nous nous retrouvions dans un incendie.

- Fuyez ! Il faut fuir !

Allions-nous tous mourir ?

C'était le patron qui était intervenu. Il avait pris sa fille, et elle se débattait. Il avait une prise forte, et effrayante sur ses épaules. Celui qui n'intervint ne fut autre que Dylan.

Il brûlait les mains de son oncle qui était sur les épaules d'Ella.

- Dylan, que fais-tu ?

- Je la défends, dans ce monde nous ne sommes qu'attaqués. On est faible. Mais on est soudé. L'époque de pouvoir, c'est fini.

Le patron qui s'était éloigné allait mettre une gifle à Dylan. Mais quelque chose d'inattendu se produit.

Il fut projeter par un vent fort loin d'eux.

Et c'était Ella qui l'avait produit. Dans ce feu immense. Nous n'avions pas besoin d'un patron.

Mais je m'attendais pas à voir ça.

Mon père. Sylvester Bradford. Qui venait près du patron.

- Papa ? Dit Hugo.

Il ne répondit pas.

- Je vous présente mon bras droit.

- Votre bras ? Ha, ha. Il n'est qu'une plaie sur cette baguette vous servant de bras !

C'était Alysea qui avait répliqué.

- Tiens, la sorcière ! S'exclama mon père.

J'avais peur. Pas de leurs paroles. Mais des sanglots d'Ella. Dylan n'arrivait plus à la calmer.

- Vous n'avez rien perdu de votre sens de l'humour, Sylvester... Toujours aussi horrible.

- Ce n'était pas de l'humour.

- Quel homme, juger celle qui protège ton fils !

Elle pointa du doigt Hugo.

- Alors que tu ne t'ai pas même pas occupé du mien... du nôtre ! Reprit-elle.

Il ne parlait plus. Hugo ne comprenait pas.

- Papa ? Que se passe t-il ?

- Que ferais-je du fils d'une femme qui voie l'avenir ?

Cette fois, il me pointait du doigt. J'avais envie de pleurer. Hugo commençait à comprendre.

- Cest vrai que voir quelqu'un de plus intelligent que soi est douloureux... Ça aurait touché votre fierté, car il tient sa malice de moi même.

Ella était effectivement dans un état à s'en soucier. On aurait dû s'en soucier plus tôt.

- Papa ! Cria Hugo.

- Ne lui parles pas, il ne vaut rien ! Cria ma mère.

On avait oublié tout. Les monstres. L'incendie. Mais surtout.

Un cri retentit.

C'était Ella. Et elle propagea une forte rafale de vent vers ce qui était autour. Si bien que tout le monde décolla.

Puis une tornade nous divisa.

Trou noir.

***

Je me retrouvais dans le gymnase. Nous étions tous séparés.

Ça s'annonçait mal.

Et à mes côtés. Hugo.

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Kikou mes cookies ^^ ça s'annonce mal !

J'espère que ce chapitre vous a plu !

Merci ❤