Chapitre 31

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Parfois, c'est quand on s'y attend le moins.

-Aïta, sois raisonnable. Redit pour la énième fois sa sœur, Mintou. Laisse ce couple vivre en paix.

-Mais je porte le bébé de Moustapha. Il doit m'épouser pour que Papa m'accepte.

-Papa t'a déjà renié et si tu crois que c'est en lui disant que tu portes l'enfant d'un homme célèbre qu'il va revenir sur sa décision, c'est que tu ne le  connais vraiment pas. Soutient sa sœur.

-J'ai besoin de ça Mintou. Mais je dois être sa femme, prendre la place de Wouly.

-Tu es égoïste ma sœur. Priver ton amie de son mari alors qu'il n'est même pas le père de ce bébé, c'est aberrant. S'offusqu'a-t-elle encore plus.

-Arrête de me le redire. Arrête de me le rappeler tout le temps. C'est lui le père, une fois pour toute. C'est lui, c'est lui. Par la force. Hurle-t-elle.

-Tu ne peux pas forcer cela. Il va naître ce bébé, et sois sûre qu'il fera un test ADN.

-Il me pardonnera. Il va oublier  ce qui se passe. Quand mon acolyte aura épousé cette idiote de Wouly, il sera triste. Je serai là pour lui et il m'aimera. Je l'aimerai, je le consolerai et il m'épousera. Dit-elle en fixant un point imaginaire.

-Je te plains, tu crois que la vie est un film. On ne planifie pas tout. Laisse les tranquille. Wouly était ton amie, une très bonne amie. Elle faisait ce que nous, tes sœurs devrions faire. Vous n'avez aucun lien et pourtant, elle a tout fait pour toi. Lui piquer son mari doit être la dernière chose à quoi tu penses.

-Hé, tu es trop jeune pour dire ces choses. Soit tu es ma sœur, soit tu es la sienne. Ton devoir est de me soutenir.

-Tu as raison ! Tu es ma grande sœur. Tout ce que je sais, c'est que quoi que tu t'apprêtes à faire pour les séparer, Dieu ne te laissera pas faire. Tout va se retourner contre toi et contre ton enfant. Adouna dou agn dou rer waye mat na sedale*.

-Yaw, yamal plaçou xale et lève-toi pour qu'on y aille. Il ne va pas nous attendre éternellement. Ordonne Aïta.

Son téléphone sonne dans son sac. Elle l'ouvre et sort son mobile. Elle souffle d'exaspération et clique sur la touche qui aide à répondre.

-Oui, qu'est-ce qu'il y a encore ?

-Madame, nous avons un énorme problème. Le gars est revenu. Panique l'homme au bout du fil.

-Quel gars ? S'énerve-t-elle.

-Un certain Djily Ndiaye. Je crois qu'il fait une enquête sur l'histoire avec M. Ndoye.

-Je ne connais pas cet homme.

-En fait, madame, il vient tout le temps nous parler du séjour de cet homme célèbre. Il amasse de plus en plus d'informations. Il nous a même interrogés sur ça. Nous, les employés. Il a promis de l'argent pour celui qui trouve si on l'a drogué. Mes collègues sont surexcités à l'idée de chercher des preuves. Je crois que d'ici des jours, ils vont les sortir.

-Oh mon Dieu, pas maintenant. Pas maintenant ! S'il te plaît. Implore-t-elle. Tu dois tout faire pour empêcher ça. Influence les. Je ne sais pas... Fais tout pour qu'il ne parle pas.

-Ce n'est pas ce qui m'inquiète, madame. Ils vont me dénoncer, je ne l'ai pas fait seul. J'ai peur que mes complices parlent. Je vais perdre mon emploi actuel dans ce prestigieux hôtel. J'ai une femme, des enfants, une mère malade. J'ai besoin de votre aide, madame. Confesse le jeune homme, la voix remplie de tristesse.

-Ce n'est pas mon problème. Tu m'énerves, rien de tout ça ne me concerne. Je m'en fous de tes problèmes. Ne me dénonce pas. Je te le déconseille fortement. Tu ne sais pas ce que tu verras quand tu diras mon nom. Je suis capable d'éliminer toute ta famille. Débrouille toi, Tout seul. J'ai de plus gros problèmes.

Maux MêlésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant