Chapitre 32 Menaces et loyauté :

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Wayne était justement en train d'essayer de soudoyer un des Gryffondor ayant participé à la première agression dont avait été victime Drago Malefoy.

« Non, c'est hors de question. J'ai eu assez d'ennui comme ça.
- Mais voyons, je veux juste que tu me fasses entrer dans votre tour.
- Si on se fait prendre, je serai expulsé. Je ne peux pas faire ça, expliqua le Gryffon avant de tourner les talons. »

Wayne jura. Il espérait que ce maudit rouge et or tiendrait sa langue. Le Poufsouffle, tout en se dirigeant vers la grande salle pour le dîner, cherchait une solution. Il n'était pas un mangemort et ne pouvait pas utiliser l'Impérium. "Comment par Circé, allait-il pouvoir faire ? " Il fit soudain demi-tour. La réponse à se problèmes était tellement simple que Wayne se demandait pourquoi il n'y avait pas pensé plus tôt.

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Harry mangea du bout des lèvres sous les regards exaspérés de ses amis. Le Gryffon grimaça. Il était trop anxieux pour réussir à avaler quoi que ce soit. Il était résolu à aller voir le professeur McGonagall si d'ici la fin de la semaine, Drago ne se manifestait toujours pas.

Le survivant attendit patiemment que Ron engloutisse son dernier morceau de tarte à la mélasse pour se lever et retourner dans la tour des Gryffondor. Il essaya du mieux qu'il le put de tenir une conversation avec Ron et Hermione jusqu'à leur arrivée dans leur salle commune, où il prétexta vouloir se coucher pour rester seul.

Hermione rédigeait déjà son exposé pour la botanique quand elle entendit Harry crier. Neville, Ginny, Ron et elle-même se précipitèrent dans le dortoir.

Toutes les affaires d'Harry n'étant pas protégées d'un sortilège, avaient été massacrées. Son matelas, son oreiller et les tentures du lit avaient été déchirés, éventrés et des trainées de sang avaient été laissées de façon à indiquer une direction. Un poignard figé dans le bois du lit baldaquin retenait un morceau de parchemin. Hermione s'approcha et lut à haute voix :

Potter
Nous savons que vous êtes sous l'influence de sorciers maléfiques. Par trois fois déjà, vos actions pour les protéger vous ont démasqué mais nous ferons tout pour vous libérer.
Il est de notre devoir de sauver notre sauveur et bientôt les traîtes périront.


Ginny fixait la scène, la bouche entrouverte, les yeux écarquillés, Neville avait les lèvres pincées, le teint blême, tandis que Ron serrait les poings.

« Il faut prévenir McGonagall, fit Hermione d'une voix tremblante. »

La Gryffonne se tourna vers Harry qui semblait pétrifié. Il respirait difficilement essayant vainement de contenir ses émotions, ses cheveux ébène contrastant avec son teint livide.

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Callie frissonna. Elle suivait son père depuis deux jours. La jeune femme était certaine qu'il préparait un mauvais coup. Emmitouflée dans une vieille cape, elle était tapie dans l'ombre, près d'une lugubre auberge d'un petit village du pays de Galles, où son père avait, semblait-il, donné rendez-vous à deux individus à l'aspect patibulaire.

Grâce aux oreilles à rallonge de chez Weasley, Farces pour sorciers facétieux, elle venait de comprendre l'essentiel des projets de son géniteur, dire qu'elle était horrifiée, était un doux euphémisme.

Callie songea qu'elle se devait d'intervenir. Perdue dans ses pensées, la jeune femme ne vit pas son père sortir, s'approcher à pas feutrés et la stupéfixer.

Quand Callie se réveilla, elle était dans sa chambre. La fenêtre et la porte avaient été magiquement scellées et Hopkins lui avait bien évidemment confisqué sa baguette.

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Hopkins surveillait les alentours du cottage Malefoy, dont il avait obtenu la localisation par un ami au ministère, attendant le moment propice pour atteindre Drago.

Il aurait déjà pu s'occuper de la femme Malefoy mais il avait besoin d'un appât pour faire venir Potter et le libérer.

Lutter pour ne pas t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant