Il pleut encore. C'est incroyable. Je traverse le hall de l'aéroport avec mes valises suivis de près par Marion. Dylan me manque déjà mais je sais qu'il sera bien vers maman pendant trois mois. Papa regarde les panneaux, cherche les premières classes bien évidemment et lorsqu'il à trouvé, il donne les billets à une grande dame blonde, mince qui nous souris vraiment que par politesse. Elle nous indique quel couloir prendre pour passer incognito et papa nous demande de le suivre avant que Marion ne fasse tomber une de ses petites valises qui s'ouvre en pleins milieu du couloir ce qui me fais exploser de rire.
- Putain! Lâche-t-elle.
- Aller Marion, dépêche-toi un peu! La presse papa pendant que moi je continue de rire.
- Arrête de te foutre de moi et aide-moi! S'énerve-t-elle.
Je continue de rire doucement et par l'aider telle une gentille grande sœur. Papa nous presse encore une fois et lorsque nous arrivons sur la bonne voie, pleins de gens habillé avec l'ensemble de l'équipe de France est là. Je m'étrangle à moitié et me rappel qu'ils vont prendre l'avion avec nous... Marion a les yeux qui brillent lorsqu'elle les vois et moi je soupire exaspérée tandis que papa va les salués tel un entraîneur. Je décide de bien rester en retrait et d'aller m'asseoir dans un coin tranquille avant de pianoter sur mon portable. Papa sait que je n'ai aucune envie de faire connaissance ni de leur dire salut surtout qu'ils sont je ne sais pas combien. Je relève la tête et vois mon père qui me tue du regard et Marion qui parle avec un assez grand, de couleur noir. Je le supplie du regard de ne pas m'appeler mais bien évidemment, il n'exauce pas mon supplice et crie :
- Julie, viens dire bonjour !
Je me lève agacée et souris difficilement lorsque j'arrive à leur hauteur et qu'ils plantent tous leurs regard sur moi.
- Salut. Dis-je simplement.
Mon dieu, que je déteste ce genre de situation. J'ai l'impression d'avoir un tas d'yeux rivés sur moi en train de me décortiquer dans les moindres recoins. Je me mord la lèvre et baisse la tête avant de papa se mette à mes cotés et dise :
- Je vous présente ma fille, Julie, elle a vingt ans et c'est elle qui va travailler comme stagiaire dans l'hôtel et le centre dans lequel nous allons travailler pendant trois mois. Je vous prie de bien l'accueillir. Merci et je crois qu'il est temps d'embarquer!
Ils me lancent tous un sourire que je rend difficilement. Je me retiens de leurs crier que ce n'est pas la peine de faire semblant de me sourire et pars prendre ma valise que j'avais laisser dans le coin. Une fois les valises rangés, je prend mon sac avec moi et mon ordinateur portable, je monte les escaliers menant dans l'avion et lorsque je vois Marion partir vers un joueur pour surement aller s'asseoir à coté de lui, je l'attrape par le bras et lui dis :
- Ah non! Tu viens à coté de moi!
Elle me regarde exaspérée et me répond :
- Tu fais chier Julie!
- De toute façon tu crois vraiment qu'ils ont envie que tu squattes a coté d'eux, hein franchement ?
- Blablablabla... Marmonne-t-elle en mettant à coté de moi.
Je souris en la voyant tiré la tronche et lui dis :
- C'est bon, tu as trois mois pour profiter d'eux.
Elle tourne la tête vers moi, me lance un regard noir et souffle. Je lève les yeux au ciel et sors mon ordinateur portable afin de mettre un film. Destination le Brésil...
***
J'essaye de dormir mais ma sœur ne cesse de ronchonner. Je finis par lui demander :
- Mais enfin, qu'est-ce qu'il y a ?
- Je ne trouve pas mon livre préférée et je suis pourtant sur de l'avoir emmener! Dit-elle en retournant son sac.
- Calme-toi et réfléchis. Tu es sur que tu ne l'as pas laisser dans les autres valises?
- Je ne sais pas... Soupire-t-elle.
- Donne-moi ton sac.
Elle me le tend et je cherche à mon tour. En effet, il n'y a rien, je le lui rend et lorsqu'elle le prend, son verre de jus d'orange se renverse sur ses genoux et elle râle.
- Bordel! S'énerve-t-elle.
Après on dit que c'est moi la maladroite. Ça dois être de famille. Je prend des serviettes et l'aide à s'essuyer.
- Tu dois aller demander de quoi nettoyer à des hôtesses. Dis-je.
- Ah non. Je suis trop timide Julie! Se plaint-elle.
- Et c'est ton problème! Répliquais-je en croisant les bras.
- Aller s'il te plait Julie, déjà que je suis venue à coté de toi, tu peux au moins faire ça pour moi.
Je soupire et me lève en l'enjambant pour aller chercher quelqu'un qui pourrais voler à notre secours. Je regarde les joueurs et ils sont tous pratiquement en train de dormir, sauf un. Il à les cheveux châtain clair, presque blond et il a les yeux rivés sur son ordinateur. Je cherche désespérément quelqu'un mais je ne trouve personne bizarrement. Tu parles d'une première classe. Je regarde où se trouve papa mais il dort accompagné de ses sous dirigeant. Bon. Il ne me reste qu'à demander de l'aide au petit châtain-blond... Je déteste ma sœur, c'est confirmé. Je me dirige doucement vers lui et dis :
- Excuse-moi de te déranger, mais nous avons un petit problème avec ma sœur.
Il lève la tête, souris et me répond :
- Oui, qu'est-ce qu'il y a ?
- Elle a renversé son jus d'orange et je ne trouve personne qui aurais des mouchoirs où quelque chose pour essuyer... Expliquais-je terriblement gêné. Sait-il au moins ce qu'est une serpillière ? J'en doute..
- Ah, attend je vais aller voir dans la cabine de nettoyage qui se trouve là-bas, au fond. Dit-il en se levant.
Je me pousse pour le laisser passer et le remercie. J'attend quelque seconde et il revient avec une serpillière. Tout compte fais, il sait ce que c'est...
- Merci... Dis-je.
- De rien. Dit-il.
Je repars avec ma serpillière dans les mains et reste quelque peu troublé par ce jeune homme. J'arrive à la hauteur de ma sœur et lui tend la serpillière.
- Tu en a mis du temps! Râle-t-elle.
- Le prochaine fois c'est toi qui bougera tes fesses! Dis-je en attendant qu'elle nettoie.
Elle ne répond pas et ronchonne avant de me retendre la serpillière que je retourne donner au châtain-blond. Je ne sais pas comment il s'appel alors je lui dis :
- Euh, tiens...
- Antoine, Antoine Griezmann. Dit-il.
- Ah oui, Antoine...
- Tu ne connais pas mon nom ? Demande-t-il surpris.
- Et ben non. Je ne suis pas fan de vous. Dis-je en lui tendant la serpillière qu'il saisis.
- Ah d'accord. Répond-t-il simplement.
- Bon, ben salut. Dis-je.
- Oui, salut.
Et je retourne m'asseoir complètement perturber. Je déteste ces footballeurs surtout lorsqu'ils me troublent comme ça.
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Préjugés mal placés.
General FictionEn dehors d'être la fille du grand et aimé sélectionneur de l'équipe de France, Julie est simplement étudiante en hôtellerie. Ayant pour objectif de travailler pour les plus grands hôtels du monde, elle va devoir faire face à des personnages qu'elle...