Enfin. Nous allons embarquer pour la France. Marion et moi n'avons pratiquement pas adressé la parole à papa et je suis rester très distante envers lui. Je me sens trop mal pour parler avec qui que ce soit d'ailleurs. Même Antoine, je l'ai évité. Heureusement qu'ils étaient bien occupé.
Marion pars s'asseoir à coté de Dimitri et Antoine me demande de venir à coté de lui, j'accepte et me place contre le hublot. Je pose mon sac et tout ce qui va avec et m'affale sur le siège. Antoine fais de même et me dis :
- Nous voilà au bout de ces trois mois. C'est passé trop vite.
- C'est vrai et en trois mois beaucoup de choses ont changé. Dis-je désespérée.
- Comme quoi ?
Oh rien, juste le faite que j'ai découvert avoir une grande sœur...
- Notre relation. Dis-je.
Il sourit et me dis :
- Si ce n'est que ça, tout va bien!
Je souris difficilement. Il en crois pas si bien dire...
- Julie, je te connais, quelque chose ne va pas. Insiste-t-il.
- Je t'assure que tout va bien, je suis juste fatigué.
Il me regarde mais ne dis rien de plus.
***
Cela fais déjà cinq heures que nous sommes dans l'avion et je n'arrive pas à trouvé le sommeil. Antoine dors et je l'observe un instant. Il est trop mignon quand il dort. Au moins, pendant ce temps, il ne me fais pas chier. Je souris toute seule en le regardant et il ouvre doucement les yeux. Je détourne le regard et en souriant il me dis :
- Je suis beau, je sais.
Je le regarde à nouveau et dis :
- Arrête de te prendre pour moi!
Il rigole doucement et me dis:
- Je sais que tu me regardais.
- Pff, n'importe quoi. Dis-je.
- Tu rougis. Fit-il remarquer.
Je baisse la tête et dis :
- C'est parce qu'il fais chaud ici!
Il rigole et me dis :
- T'inquiète pas, toi aussi tu es jolie quand tu dors!
- Et même quand je dors pas!
Nous rigolons ce qui me fais du bien et nous décidons de faire une partie de uno. Il me bat à plusieurs reprises et moi aussi à vrai dire. Le temps passe assez vite du coup.
Pendant que l'on nous donne à manger, je navigue un peu sur mon ordinateur portable. Je n'ai pas très faim.
- Mange! Me dis Antoine.
- Je n'ai pas faim. Dis-je.
- Mange quand même!
Je soupire et dis :
- Oui papa.
Il rigole et me dis :
- Julie ?
- Oui ?
- Tu ne m'oublieras pas pendant deux mois quand même.
- Mais non, puis je dois encore te supporter un peu plus d'une semaine.
- C'est vrai mais après ça va être long...
Je le regarde et il plonge ses yeux dans les miens. Je me sens bien à l'observer. J'ai envie de le prendre dans mes bras et de lui dire qu'il va terriblement me manquer pendant ces deux mois. Mais je me retiens.
- Ça passera vite. Dis-je.
- J'espère!
Je souris et il m'embrasse la joue ce qui me fais rougir. Mon cœur s'accélère et j'essaye d'en faire abstraction. Je lui souris et lui aussi. D'accord, il y a peut-être un truc...
***
Lorsque mon pied touche le sol français, je me sens bien. Je respire l'air et Marion viens vers moi.
- Dès qu'on rentre. Dit-elle simplement.
- Oui.
Je me mord la lèvre en repensant à cette histoire et pars chercher ma valise. Lorsque nous avons tous récupéré nos affaires, Antoine marche avec moi jusqu'à la sortie où il n'y a personne. Ceci est une entrée privée, il y a juste un peu plus loin, de la famille des joueurs.
Lorsque nous arrivons à la hauteur de ces personnes, Antoine tourne la tête pour me dire quelque chose mais au même moment, une voie féminine l'interrompe :
- Oh Antoine!
Et sans plus attendre, cette fille dont j'ignore l'identité se jette dans ses bras. Antoine semble gêné et me lance un rapide regard. Lorsqu'elle se décroche de lui, elle m'ignore complètement et lui dis :
- Tu m'as trop manqué!
Antoine ne répond pas et j'interviens en disant :
- Salut.
Elle me regarde et me répond :
- Salut.
J'attend qu'Antoine nous présente mais il ne semble pas vouloir dire quoi que ce soit alors je lui dis :
- Tu es sa sœur ?
- Non. Sa petite amie. Me répond-t-elle en s'accrochant à lui.
Cela me fais l'effet d'une bombe et mon sourire s'efface. Mon cœur se brise et au final je ne comprend pas pourquoi. La voir suspendu à son cou de cette manière me donne mal à la tête et j'ai envie de pleuré. Ce que je comprend, c'est que je suis bien trop attaché à Antoine. Beaucoup trop. Je me sens ridicule et Antoine me dis :
- Julie, je...
- Laisse tomber, je vais vous laissez. Dis-je.
- Et toi tu es qui ? Me demande l'autre tandis que je m'apprête à partir.
Je lance un regard à Antoine et dis :
- Personne.
Il essaye de se dégager de l'emprise de cette fille et me dis :
- Julie attend!
Je tourne le regard et pars avec mes valises. Bordel, pourquoi ça ?
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Préjugés mal placés.
Fiksi UmumEn dehors d'être la fille du grand et aimé sélectionneur de l'équipe de France, Julie est simplement étudiante en hôtellerie. Ayant pour objectif de travailler pour les plus grands hôtels du monde, elle va devoir faire face à des personnages qu'elle...