//JULIE//
Le dernier trait de mon dessin me semble fatigué mais c'est exactement ce que je veux que ça donne. Je le regarde une dernière fois et la ressemblance entre la photo avec Antoine et mon dessin est juste parfaite sauf un peu plus sombre que la photo. Je n'ai encore pas daigner sortir de ma chambre depuis midi. Je sais que Marie va bientôt arrivé et je veux éviter d'avoir à faire à elle même si super papa m'a demander de lui montré la maison. Bordel, même si elle ne parait pas très intelligente, elle peux quand même se faire une visite toute seule de la maison, non? D'accord c'est une villa mais bon, quand même... Heureusement qu'elle n'est pas prêt de ma chambre, ni celle de Dylan et Marion. Elle est éloigné plus loin dans le couloir et c'est très bien comme ça. J'envoie un message à Marion pour qu'elle vienne vers moi et celle-ci rapplique de suite.
- Je vais lui vomir dessus je crois. Dit-elle.
Je rigole doucement et dis :
- On sera deux alors ...
- Comment fais-tu pour rigoler encore après tous ça ?
- Je ne sais pas. Je suppose que je ne peux pas pleurer sans arrêt.
- Tu as raisons, il ne faut pas se montrer faible face à elle! Dit-elle.
- Exactement. Dis-je.
- Alors on va devoir souffrir en silence... Dis Marion.
- On trouvera forcément un moyen de s'en sortir. Dis-je.
- J'espère...
Je soupire et lorsque c'est papa qui nous cherche dans la chambre pour "accueillir" miss garce, je me sens déjà pleine de rage.
***
- Alors, ma chambre, elle est où ? Demande Marie.
Dans ton cul! Aurais-je envie de répondre. Mais je me retiens et dis :
- Là-bas au fond.
- Ok.
Je la laisse y aller et je regarde Marion qui garde les bras croisés.
- Crois-tu vraiment qu'on va la supporter pendant deux mois ? Demande Marion.
- Non. Répondis-je.
***
Elle n'a pas vraiment chercher à nous parlé et tant mieux. Pour dire qu'Antoine l'a quitté, elle n'a encore pas essayé de m'étrangler. Elle attend peut-être le bon moment. Nous sommes en train de manger dans une tension incroyable lorsque papa prend le risque de démarrer la conversation :
- Alors Marie, qu'est-ce que tu fais dans la vie ?
Pute. Pensais-je. Je suis méchante, je sais...
- J'ai fais des études de gestion. Puis pendant un an j'ai travailler dans un restaurant, j'étais la sous-dirigeante et là, je suis à la recherche d'un autre poste. Dit-elle.
Gestion ? Tu parles qu'elle doit savoir gérer quelque chose. Elle doit surement plus dirigé à sa façon de gérer.
- Intéressant! Dis papa.
- Et vous, vous faites quoi ? Demande Marie en regardant Marion et moi.
Parce que en plus, elle se permet de faire semblant de s'intéresser à nous ? J'hallucine.
- Je suis en terminale. Lance Marion.
- Et moi je vais passer mon diplôme du bac hôtellerie.
- Et tu veux faire quoi plus tard ? Demande-t-elle à Marion.
- Des études de droits. Dit-elle froidement.
A quoi elle joue ? Elle essaye de faire bonne impression devant papa. Pourtant papa sait très bien que c'est une peste.
Puis un blanc s'installe à nouveau. Je coupe ma viande et essaye de manger sans prêté attention à Marie. Puis au bout d'un moment, papa dis :
- Tu as un copain, quelqu'un dans ta vie ?
Je m'étrangle avec ma viande et tousse. Tous le monde me regarde et je m'excuse avant de laisser la parole à Marie et de regarder de travers papa. Il cherche la merde où bien ?
- J'avais. Les mecs sont tous cons. Dit-elle en me regardant.
Je dévie mon regard sur Marion qui essaye d'analyser ce qu'il se joue.
- Quel dommage. Tu en trouveras surement un qui est bien. Dis papa.
- Si aucune conne viens lui tourner autour, peut-être que oui. Dit-elle.
Je me retiens de lui lancer la table dessus et dis :
- Souvent, dans une relation, si une femme interviens dans la relation de couple et que l'homme oublie quelque peux celle qu'il est censé aimer, c'est que forcément, ça ne va plus dans leur couple.
- Souvent, on se trompe. Rétorque-t-elle.
- Souvent, il faut se faire à l'idée qu'on est plus aimé. Lance Marion.
- Il se rendra compte de son erreur.
- Il s'en ai déjà rendu compte et cette erreur c'est toi! Lançais-je.
Elle se lève brusquement et sa chaise tombe et elle me dis :
- Je t'interdis de me dire ça. Antoine ne t'aime pas, il va se foutre de toi comme il s'est foutu de moi! Et je vous déteste tous! Crie-t-elle.
Je me lève à mon tour et dis :
- Redescend sur terre ma pauvre! Ton histoire avec Antoine c'est terminé! Il ne veux plus de toi, tu comprends ça ?!
- Calmez-vous! Tente de nous dire papa.
- Toi ça va! Répliquais-je Marie et moi en même temps.
- Je ne pourrais jamais accepter que vous sortiez ensembles et jamais je ne vous laisserez puer l'amour devant moi. Vous faites pitié.
- Si il y en a une qui fais pitié c'est bien toi! Regarde-toi bordel! Tu t'attaches à lui alors qu'il fais tout pour se séparer de toi. En plus, il le fait gentiment. Tu as eu de la chance de tomber sur un garçon en or et tout ce que tu fais, c'est le faire souffrir!
- Je veux que toi et lui souffrez autant que je souffre moi. Dit-elle.
Je ne répond pas et prend en compte une menace de plus. Ça je l'avais bien compris. Je sais que ça ne dois pas être simple pour elle mais avoir un fond aussi méchant n'est pas une excuse.
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Préjugés mal placés.
General FictionEn dehors d'être la fille du grand et aimé sélectionneur de l'équipe de France, Julie est simplement étudiante en hôtellerie. Ayant pour objectif de travailler pour les plus grands hôtels du monde, elle va devoir faire face à des personnages qu'elle...