Chapitre 30 :

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La vitre me parait sale. Le temps me parait long. Les cours me paraissent inintéressant. Mais je fais avec. Je prend mon cours sans vraiment le prendre. Je suis ce que le prof dis sans vraiment en comprendre le sens et enfin, je regarde cette vitre sale. A travers cette vitre, les petites goûtes de pluies ruisselles.  J'ai comme l'impression que le temps reflètent mon humeur en ce moment. Pourtant j'essaye d'avancer. J'essaye de ne pas me laisser aller et de m'accrocher à mes révisions. Je me dis que le temps passent plus vite comme ça. Mais au fond, j'en ai pas tellement l'impression. Le temps ne passent pas aussi vite que j'aimerais et ma douleur ne diminue pas. Je ne connais personne ici. Tous le monde me regarde mais j'évite chaque regard. Je n'ai pas envie d'être sociable ni de m'attacher à qui que ce soit pour les deux mois qu'ils restent. C'est hors de questions de faire connaissance, j'ai fais le test une fois mais pas deux... 

Lorsque la sonnerie retentit, je ferme mon cahier qui semble pas très remplis et attend que tous le monde sorte afin d'être la dernière sortie. C'est la fin de journée, enfin. Je ne sais même plus si je suis heureuse d'être à la fin où pas. Quoi que, c'est encore une journée de plus de tiré. 

                                                                                   ***

Ça fais une semaine que les garçons sont partis.  Une semaine qu'ils ne sont plus là. Une semaine que papa traîne à la maison du coup. J'essaye de ne pas trop parler avec lui parce que je n'ai aucunement envie de dérapé sur le sujet "Marie". Je ne suis pas censée la revoir pendant un moment et tant mieux. Ça me suffis déjà assez de savoir qu'elle est pas loin de chez nous. 

Je démarre la voiture et décide de ne pas rentrer tout de suite. Il n'est que dix sept heures. J'ai encore le temps de m'arrêter dans un petit café et de travailler. Je m'arrête devant un café me plaisant bien et sors de la voiture avec mon sac. Lorsque je pénètre dans le café, un serveur ne me vois pas arrivé et me rentre dedans avec le plateau se renversant par terre. Je prend un air désoler et dis : 

- Pardonnez-moi, je n'ai pas fais attention! 

Je ramasse le plateau et lui fais de même. 

- Non c'est moi qui suis désoler. Je ne vous avais pas vue... 

Je lui souris pour lui assurer que ce n'est pas grave et il s'excuse encore une fois. Je détourne rapidement le regard et en m'excusant aussi, je pars prendre place à une table situé dans le fond. 

Je sors mes affaires et commence par rédiger un devoir que je dois rendre. Mais rapidement je me surprend à écrire une lettre. Une lettre pour lui. Pour Antoine. Ecrire me fais du bien et cela me permet de me libéré. 

                                                                                          ***

Il est dix neuf heures lorsque je pousse la porte de la maison. Papa est à la cuisine et Marion affalé sur le canapé. Je passe rapidement vers la cuisine pour saluer papa lorsque j'entend : 

- Julie ! 

Je vois ma petite bouille préférée courir vers moi et me sauter dans les bras. Dylan, mon petit frère. Enfin, il est rentré. 

- Maman l'a ramené en début d'après-midi. Dis papa. 

- C'est super! Tu m'as trop manquer! Lui dis-je en le serrant contre moi. 

- Alors cette journée ? Demande papa. 

- Comme d'habitude. 

- J'aimerais vraiment que les choses se passent autrement tu sais... 

- Je sais. Mais certaines choses bloquent. Dis-je en posant Dylan. 

- Quels choses ? Qu'est-ce qu'il se passe Julie ? Vous êtes mes filles et vous pouvez me parler! Dit-il. 

- Je ne crois pas que tu pourras comprendre. 

- Il se passe quelque chose avec Antoine ? Demande-t-il. 

Je le regarde surprise et lui dis : 

- D'où tu sors ça ? 

- Je suis ton père et je ne suis pas aveugle... Dit-il en soupirant. 

- Il ne se passe rien de spécial. Dis-je. 

- Julie... 

- Ecoute papa, ce sont mes problèmes. Je suis assez grande pour les gérés. Je pense que tu as assez de choses à planifié. 

- Et vous passez avant. Donc si vous avez un problème, je serais là. 

- Je sais et Marion aussi le sait. 

- Marion, j'ai comme l'impression qu'elle ne me vois plus depuis qu'elle à rencontré Marie. 

- Marion n'est pas comme moi. Elle est plus sensible et elle souffre beaucoup de tout ça mais laisse lui le temps. 

Il me regarde et me serre dans ses bras. Je souris difficilement et pars au salon où se trouve Marion. 

                                                                                            ***

- Je dois vous parlez... Annonce papa. 

Marion et moi le regardons depuis notre canapé et il poursuit : 

- Je sais que cela ne va pas vous plaire, que vous allez m'en vouloir mais je suis obligé de vous imposer cela. Moi même, ça ne m'enchante pas mais c'est comme ça. Dit-il. 

- De quoi ? Demande Marion. 

- Marie va venir vivre ici pendant deux mois, c'est à dire jusqu'au vacances d'été... 

Je m'étrangle à moitié et Marion se lève en disant : 

- Non papa! Tu ne peux pas nous faire ça! 

- Je suis désoler les filles, je n'ai pas le choix! 

- Pas le choix ? Mais tu as bien ton mot a dire quand même! Dit-elle.

- Mélanie à demander à ce que j'accepte Marie durant deux mois et je n'ai pas d'autre choix que d'accepter après vingt quatre ans d'absences. 

- Attend, ce n'est pas à elle de décider de foutre la merde dans notre vie quand ça lui chante! Elle n'a pas eu besoin de toi pendant ces vingt quatre ans et c'est maintenant qu'elle t'impose ta fille! Dis Marion. 

- S'il te plait Marion, calme-toi! 

- Non je ne me calmerais pas parce que je ne me laisserais pas faire! 

Je soupire et dis : 

- Papa, nous oblige pas à ça... 

- Je suis vraiment désoler! 

- Je te jure que si elle vient, je vais lui pourrir la vie! Lance Marion en montant dans sa chambre. 

Dylan pleure en ayant entendu crier et je le prend contre moi et papa me regarde. Je lui dis : 

- Je ne vais pas supporter cette garce pendant deux mois. 

- Qu'est-ce qu'elle vous a fais ? 

- Comme tu l'a dis avant, il y a bien quelque chose avec Antoine papa. Sauf que cette fille est la copine d'Antoine. Dis-je en me levant du canapé. 

- Mais enfin, ce n'est pas possible! S'exclame-t-il. 

- Je ne mettrais pas les pieds à la coupe du monde et je ne veux pas la voir ici. 

- C'est trop tard. Elle arrive demain. Annonce-t-il sur un ton désoler. 

Je secoue la tête et m'affale à nouveau sur le canapé toujours avec Dylan dans les bras. 



Préjugés mal placés. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant